Les Lettres de Kratis Gron aux orks de Barsaive
sur Mahar : Les Parchemins de l'Archiviste au format (188 Ko)
Contient : orks (43)Les Lettres de Kratis Gron auxorksde Barsaive Traduction des 4 lettres de Kratis Gron inspirées par les passions, pour réveiller la flamme desorksde barsaive. AuxOrksde Barsaive, Je suis un troubadour, et je vais vous conter une histoire. Bien que vous l'ayez entendu de nombreuses fois depuis votre naissance, je ne pense pas que vous connaissiez cette version. Essayez d'être patient, bien que ce conte puisse vous sembler étrange et, parfois, familier. (...)
Ce n'est qu'une histoire parmi tant d'autres qui est perdue pour vous, comme les amoureux l'un pour l'autre, car nous autres,Orks, ne nous souvenons que de peu de nos Légendes. Les versets Trolls de la Bataille du Quai des Nuages viennent facilement à nos lèvres, nos corps vibrent au rythme des danses Elfes ou tremblent devant la majesté des portes du royaume de Throal, mais nous avons oublié nos propres Arts, nos propres Amours. (...)
Mais, Elle sourit peu ces derniers temps. Car, Elle se souvient (et combien d'entre nous ?) des jours de Cara Fahd, lorsque lesOrksla vénéraient dans leurs esprits, leurs mots et leurs gestes. Leurs Arts étaient purs de l'influence des autres à qui il manque la passion capable de comprendre ses besoins. A Cara Fahd, lesOrksvivaient par leur passion. Lorsque l'amour nous prenait, nous nous abandonnions à l'amour, et il réchauffait nos jours et nos nuits. (...)
Où les maîtres nains de guilde, parce que vous n'êtes pas marié, donnent votre emploi à un autre qui suit les lois de Throal. A Cara Fahd, nos enfants savaient, qu'où qu'ils aillent, nous prendrions soin d'eux, car lesOrksvivent tel une famille et le coeur de chacun porte l'amour des autres. Combien d'entre vous, à Kratas, laisseraient vos voisins seuls avec vos filles, permettraient à vos fils de jouer sans surveillance dans les rues ? A Cara Fahd, lesOrkscomprenaient que les seuls véritables jugements étaient prononcés par amour. Lorsque le Gahad emportait l'un d'entre eux, et le tournait vers celui qui le tourmentait, il était jugé, non pas par des livres de lois sans émotion, mais par ses femmes, ses soeurs et ses voisins. (...)
A Cara Fahd, Nous avons crée l'Art tel que nous le vivions, donnant naissance à des statues de fer aux bras tendus vers les cieux, des tatouages complexes qui racontaient le Gahad de l'artiste, des chansons qui faisaient trembler les parois de Veren Canyon lorsqu'elles étaient reprises en choeur par dix mille gorges. LesOrkstissaient le cristal vivant à l'orichalque créant ainsi la couronne de Cara Fahd, dont la haute reine Fallia du bois du Wyrm admit la beauté. (...)
L'Art emplissait nos vies et nos âmes, et si vous tombiez à genoux dans la rue d'une cité afin d'y dessiner le roi Wudra et l'Obsidien, dans la poussière, nous nous joignions à vous avant que votre oeuvre ne soit finie. Le temps du retour est venu. Il est temps d'enflammer les traditionsorks, de se souvenir de Mera-a-a-arg, de sentir son toucher passionné enflammer notre être, une fois de plus. (...)
Il est temps de retourner à notre amour perdu, car son nom est Cara Fahd, et, sans elle, nous avons pleuré pendant onze siècles. KRATHIS GRON. CE QUE TRANKO ETAIT ET SERA : AuxOrksde Barsaive, Une fois, j'ai chevauché un thundra mâle en compagnie de mercenaires, parce que j'avais entendu dire qu'en faisant cela, j'apprendrai le courage. (...)
Mon compagnon me dit : « Ce n'est pas cela le Courage. Ces morts ne sont que le commerce des marchands, desOrkstuant desOrksen échange de pièces à l'estampille des rois nains. Aucun Ork n'a gagné cette bataille. » Alors, nous avons chevauché à l'ouest de Barsaive, recherchant le Courage. Et, j'ai été témoin d'une seconde bataille. DesOrkstuaient desOrkspour une haine sanguinaire vieille de plusieurs années. A la fin du jour, chevaux et cavaliers étaient éparpillés tels des jouets d'enfants, gémissant et mourrant sur le sol. Alors que les deux tribus se dispersaient, elles jurèrent que la guerre durerait éternellement, car rien ne pourrait laver leur honneur souillé. (...)
Et, leur volonté de poursuivre le combat après tant de morts prouvait leur Courage. Mon compagnon me dit : « Ce n'est pas cela le Courage. De telles guerres épuisent lesOrks, et c'est cela que les Thérans aiment le plus. Ils reviendront bientôt et enchaîneront les blessés. (...)
Est-ce encore cette passion qui nous inspire lorsque nous défendons nos enfants alors que les feux des canons thérans s'abattent sur nos tentes et nos maisons ? Oui. Et, partout dans Barsaive, il en est de même. Sur les plaines Dinganni, lesOrksse chargent en invoquant le nom de Tranko, comme s'il s'agissait d'une arme prête à servir. Dans les village, le long du Serpent, lesOrksdéfendent les T'skrangs contre les pirates Trolls, appelant Tranko comme s'il s'agissait de misérables renforts. Dans les taudis Throalites de Bethabal, lesOrkscombattent pour le plaisir de parieurs nains, implorant Tranko comme s'il n'était qu'un dernier tour. Nous avons été brisés et divisés, non par un ennemi valeureux, mais par apathie. (...)
Cara Fahd n'était pas brisée, son avenir résidait dans ses enfants, les enfants de ses enfants, et dans tous lesOrks. Pourquoi ne nous sommes nous pas réunis, n'avons nous pas rejoint Cara Fahd où nos ancêtres combattaient fièrement pour défendre la nation qu'ils avaient bâti et un roi qui régnait à leur image ? (...)
Et, si vous ne voulez pas me tuer pour ces mots, alors il ne reste véritablement aucun Courage dans le coeur des enfants de Hrak Gron. Prenez vos armes, oubliez vos différences et montrez à Tranko que lesOrksont du Courage, que lesOrkssentent son feu bouillant dans leurs veines. Montrez-lui que onze siècles sont aussi peu qu'un jour pour un vrai guerrier et retournez à Cara Fahd. KRATHIS GRON. LA PROMESSE DE BLORK : AuxOrksde Barsaive, Je peux comprendre que nombre d'entre vous n'apprécient pas ce que j'ai à dire. Peut être allez vous rétorquer que vous avez tracé votre propre voie dans un nouvel âge, et, que je demande beaucoup trop lorsque je déclare qu'il vous faut quitter vos amis nains et humains, vos commerces lucratifs, vos vies confortables. (...)
En elle, la passion du changement et de la liberté brûlait férocement, et son gahad enrageait à la vue de leur peur. Cependant, elle refusait de se libérer seule, car son combat était pour tous lesOrks. Chaque nuit, elle essayait de les éveiller avec des histoires de liberté. « Mais, c'est dangereux », disaient-ils, « Cela peut être pire que ce que nous avons déjà » Quand Hrak Gron enfonça les murs de leurs cellules, et les conduisit dans la forêt, seulement à cet instant, réalisèrent-ils ce qu'ils avaient perdu. (...)
A cet instant, la ferveur de Lochost coula à travers eux tel le vent. Et, maintenant ? Que voit Blork lorsqu'il vous regarde ? Voit-il desOrksqui combattent pour la liberté ? Ressent-il votre besoin en lui ? Vous entend-il l'exhorter à poursuivre son combat contre l'esclavage ? (...)
Cette année, nous avons mangé les restes qui nous étaient servi et sommes reconnaissants pour ce qui nous a été épargné. Plus jamais cela ! L'année prochaine, nous libérerons tous lesOrks. L'année prochaine, nous briserons nos chaînes. L'année prochaine, nous brûlerons les restes et tuerons nos maîtres. (...)
Nous nous souvenions que nos héros ne vivaient pas seulement dans le passé, que Blork jura que lorsque nous en aurions vraiment besoin, un élu issu du peuple, briserait les chaînes desOrksmême si ceux-ci combattaient pour les garder. Que lorsque nous en aurions vraiment besoin, nous retournerions à Cara Fahd. (...)
Nous laissions notre passion quitter nos coeurs, et nous redevenions les esclaves que nous devions être. Plus jamais cela ! » Pour tous lesOrksqui ont été vendus ou achetés par les marchands d'esclave, qui ont combattu pour défendre un royaume où ils n'habitaient pas, je vous le demande. Pour tous lesOrksqui ont entendu leurs enfants maudirent le destin d'être nés Ork, je vous implore. Pour tous ceux qui ont souffert en silence, ou se sont perdus dans la rage, je vous supplie. (...)
Cependant, vous en détenez les clefs ! Il y a longtemps, lorsque les autres races nous regardaient et disaient que lesOrksne méritaient pas les mêmes chances que les autres donneurs de noms, nous ne les écoutions pas. (...)
Nous savions que ces paroles cachaient leur peur parce que les passions avaient offert leur don le plus précieux auxOrksseulement. Ils avaient peur que ce don se retourne contre eux, ils avaient peur du Gahad. Et, nous riions tandis qu'ils se cachaient derrière leurs traditions, parce que nous avions une maison. (...)
Maintenant, nos oreilles sont emplies des mots des autres races, et nous avons rarement l'occasion d'écouter desOrks. Alors, Blork nous tourne le dos. Nous devons revenir à Cara Fahd. Maintenant, il est temps pour Théra de scruter l'horizon car nous sommes prêts à briser nos chaînes et nos prisons. (...)
Maintenant, il est temps, car le Mahuta est revenu et elle demande que vous la suiviez, que vous brisiez vos liens avant qu'elle ne tranche chaînes et pieds afin de vous conduire vers la liberté. Maintenant, il est temps de recréer notre terre, de la reforger avec le sang desOrks, répandu non pour la guerre, mais pour une promesse. La promesse que, pour aussi longtemps que nous, nos enfants et nos petits-enfants vivront, Cara Fahd sera la maison de tous lesOrks, unis dans le changement et l'amour de Blork. Et, nous ne serons plus jamais des esclaves. KRATHIS GRON. LA LENTE FLAMME DE JRIKJRIKJRIK : AuxOrksde Barsaive, Vous êtes désormais prêts, les mains sur le pommeau des vos épées tandis que vous attendez la bataille à venir, la bataille pour reconquérir Cara Fahd. (...)
Etes-vous prêts à mettre de côtés de telles différences, à étreindre celui que vous aviez juré de tuer la semaine passée, à construire ensemble et pierre après pierre votre maison ? Pour tout cela, il existe une passion qui a été blessée par la négligence et l'indolence desorks. Cette passion est connue des nains sous le nom d'Upandal, mais nos ancêtres l'appelaient Jrikjrikjrik, celui qui veille à jamais sur nous. (...)
Il est celui qui façonne le marteau qui brisera, non seulement, nos chaînes, mais celles de tous lesorks, en tout lieu. Il est celui qui bâtira une forteresse de sorte qu'épuisés par le combat, nous pourrons dormir en sécurité et nous relever à nouveau. (...)
Certains d'entre vous se détournent de dégoût, et déclare que Jrikjrikjrik n'a aucune place dans la vie d'un ork. Vous vous souvenez des années d'esclavage après la chute de Cara Fahd, lorsque lesorks, enchaînés par milliers, devaient construire avec mortier, pelle et pioche les grands kaers des thérans et throalites. (...)
Et, vous repensez à vos maîtres esclavagistes qui déclaraient que telle était la volonté d'Upandal, car Upandal ne se préoccupait pas desorks. Et, ainsi, vous vous êtes détournés de lui, mais est-il réellement coupable ? Jrikjrikjrik ne nous a pas forcé à l'esclavage ; les thérans l'ont fait. (...)
Jrikjrikjrik a travaillé à nos côtés, aussi durement que n'importe quel ork, afin de créer une demeure qui survivrait au châtiment, de sorte que quelque soit le futur, nous pourrions en sortir sain et sauf. Et, nous devons nous tourner encore vers lui, tels desorkslibres, afin de bâtir une nation qui durera, afin de la forger avec le fer, le marteau et le bois de sorte quelle ne disparaisse jamais. (...)
Je sais, cependant, que certains d'entre vous ne croient pas mes mots. Pourquoi bâtir tandis que Cara Fahd était une nation de guerriers ? Lesorksde Cara Fahd ne vivaient-ils pas libres et sans entrave, voyageant où soufflait le vent sans se soucier des murs et des frontières ? (...)
Oui, je vous le dis, Cara Fahd était une telle nation, et elle grandissait tel un chêne nourri par le sang de ses ennemis. Elle gagnait en force et répandait ses racines profondément dans le coeur de tous lesorks. Et, lorsque les ennemis devinrent trop nombreux, lorsque ses gens abandonnèrent, lorsque leur Gahad les poussa vers d'autres causes, Cara Fahd s'écroula. (...)
Nous croyons en la plus puissante armée du bassin sélestréen, et dans le courage que demande le fait de mettre de côté les loyautés des clans afin de bâtir quelque chose de plus grand que nous tous réunis. Nous croyons en lesorks. En tant que peuple, nous sommes les graines, dispersées si loin et si longtemps, incapables de prendre racine dans les sols inhospitaliers qui nous étaient imposés. (...)Traduction des 4 lettres de Kratis Gron inspirées par les passions, pour réveiller la flamme des orks de barsaive. Aux Orks de Barsaive, Je suis un troubadour, et je vais vous conter une histoire. Bien que vous l'ayez entendu de nombreuses fois depuis votre naissance, je ne pense pas que vous connaissiez cette version. Essayez d'être patient, bien que ce conte puisse vous sembler étrange et, parfois, familier. « Il y a fort longtemps, dans des temps oubliés de l'Histoire, vivaient au centre ...