Cahier gris : Ranne, capitale de Janrénie
sur Souffre Jour au format (16 Mo)
Contient : taverne (4)(...) La criée aux bestiaux a lieu toutes les semaines et rassemble tous les vendeurs et acheteurs de tous les royaumes : paysans, cavaliers, nobles, bourgeois, tous viennent crier pour une réservation de bêtes, puis, emmènent le vendeur à latavernepour une rude négociation du prix mentionné lors de la criée. Il existe des codes gestuels des plus complexes qui permettent de connaître l'état de santé de la bête et son prix. (...)
Il n'est pas rare de croiser le long des routes un arbre centenaire ou même un petit bois. Ce quartier ne dispose presque pas de marchand ni detaverne. Purement résidentielles, les maisons ont toutes un jardin et ne sont pas clôturées. Le quartier semblerait trop tranquille si ce n'était la présence agaçante des diablotins de ses résidents, des minotaures dont la plupart sont des lettrés ou des gradés à la retraite. (...)
Chez Fanchon : « Elle aime à rire, elle aime à boire Elle aime à chanter comme nous, Oui comme nous, oui comme nous ! » Tous les gens de ce quartier connaissent lataverneChez Fanchon. Fanchon, la belle Fanchon, dont l'entretien est si bon, celle qui remplit nos verres et renverse nos coeurs. (...)
Elle a tellement de protecteurs, à vrai dire tous ses clients, que Fanchon ne risque pas grand chose. Mais les dessous de l'affaire sont moins roses : dans la cave de sataverne, il existe une lueur qui ne s'éteint jamais et qui lui donne des cauchemars. C'est la Flamme d'un Inspiré, pour dire vrai, le père de la fille de Fanchon. (...)Quartiers Nord : La Falaise : Ce quartier à flanc de falaise bâti aux pieds de la muraille de Govolus 1er, fatiguera facilement les moins entraînés, dans la mesure où il ne comprend qu'un entrelacement de rues en escaliers, communément appelées les essoufflemarches. Les maisons troglodytes possèdent pour la plupart des façades sculptées qui font la fierté des habitants et la joie des fées noires qui y résident. Il fallut nombre d'artistes pour réaliser ces chefs- d'oeuvre. Mais ...