L'impôt de sang
sur Vermine au format (28 Ko)
Ce scénario est le premier épisode de la campagne « Messiah », mais il peut sans aucun problème être joué seul. Il peut convenir à n'importe quel groupe de joueurs. L'action se situe dans le département du Cantal (région : Auvergne, pour les incultes), mais peut facilement être transposé partout en France ou en Europe. Au cours de ce scénario, les joueurs seront amenés à entrer en contact avec une communauté un peu spéciale...pour leur plus grand malheur bien sûr ! Note : Pour rendre hommage à une ...Contient : personnages (50), pjs (9), persos (2)(...) Note : Pour rendre hommage à une -désormais célèbre- partie de Vermine jouée en convention à Grenoble, j'ai ponctué le scénario d'interventions plus ou moins pertinentes d'un metteur en scène imaginaire, interventions qui auraient très bien pu être formulées par le MJ de la partie susdite (Par respect pour sa famille, je ne dirais pas qu'il s'agissait de Rémi Barbarin). Introduction : En cette belle matinée de printemps, lesPJsse trouvaient donc cheminant l'autoroute A72, magnifique construction reliant Clermont-Ferrand à Montpellier en passant par des villes aussi pittoresques que St Flour, Millau et Lodève (Si vous ne me croyez pas, vérifiez). (...)
On est dans du post-apocalyptique, pas dans la petite maison dans la prairie ! Allez, on reprend. Du dramatique, coco !- Cela fait une semaine que lesPJsn'ont plus vu âme qui vive -C'est mieux- et seules de pitoyables épaves de véhicules et de tristes lignes à haute tension rouillées, démantibulées et gisant sur le sol leur rappelle que l'homme a un jour vécu en ces lieux -Hé ben, tu vois quand tu veux...En fin d'après-midi, l'autoroute devient impraticable du fait de larges fissures qui la lézardent en aval. (...)
Il faut faire montre de prudence pour avancer, et la difficulté est doublée lorsque l'obscurité se met à recouvrir le paysage d'une chape sombre. Arrivant à une intersection, lesPJsont la surprise de voir au loin briller les lueurs de deux phares jaunes et d'entendre le bruit caractéristique d'un moteur de grosse cylindrée: un véhicule arrive ! (...)
Il mâchonne un vieux cigare éteint depuis longtemps et montre en parlant une dentition parfaite rehaussée de deux couronnes vraisemblablement en or. Il s'arrête à hauteur du véhicule desPJs(si lesPJsont un véhicule), sort du sien un fusil de chasse à la main et s'adresse à eux dans un français un peu bizarre (en fait, il a un fort accent américain) : « Alors, pied-tendres, qu'est-ce que vous venez marauder dans la région ? Jamais vu vos bobines dans le secteur ! (...)
» Si le dialogue s'engage, le vieux Will sortira de sa cadillac une bouteille d'un alcool de prune (cadeau des habitants de Mourjou dit-il) qu'il proposera auxpersonnages. Il peut aussi leur indiquer un refuge à peu près sûr pour dormir cette nuit (un vieux moulin en ruines à deux bornes d'ici) ;si l'entretien s'est bien passé, il donnera aux joueurs un conseil avant de reprendre le volant et de s'éclipser dans la nuit « Si vous allez dans un village, dites que vous venez de la part de Will-le-tubard ! (...)
Si le groupe a la mauvaise idée de la suivre, son humeur changera radicalement et il risque de leur tirer dessus à vue, pensant que lesPJsen veulent à sa précieuse cadillac. S'ils suivent le conseil d'abri de Will, ils pourront passer une nuit à peu près tranquille -Quoi ! (...)
juste troublée par l'une ou l'autre araignée de la taille d'un poing... -Mouais... Un soleil rouge se lève ce matin... Le lendemain, lesPJsont le choix de la tournure qu'ils désirent faire prendre à leur voyage. Selon leurs motivations, ils exprimeront le souhait d'aller visiter l'une ou l'autre des communautés décrites par Will-le-tubard, ou tout simplement de poursuivre leur route. (...)
Dans les regards des hommes se lit une grande tension, de la prudence et même de la peur. Celui au drapeau blanc s'adresse auxpersonnages: « Bonjour. N'ayez pas peur. Nous venons en paix. » Si le dialogue s'installe, l'homme poursuivra son discours « Boka, l'esprit protecteur de la tribu nous a envoyé vers vous. (...)
Si vous refuserez, ce serait une offense à Boka, et les conséquences pourraient être terribles... » L'homme répondra à toutes les questions que lespersonnagespourront leur poser sur sa tribu. Il précisera qu'il est exceptionnel que des étrangers soient invités dans la tribu, mais qu'il ne sait pas pourquoi Boka fait appel à eux. « C'est un grand honneur que d'être désigné par Boka ! » ajoutera-t-il. Si lespersonnagesrefusent l'invitation des Boka, les quatre hommes repartiront, mais suivront le groupe à distance. Chaque matin, lespersonnagestrouveront du gibier devant leur campement, offrande des Bokas pour s'attirer leurs bonnes grâces. (...)
Si cela ne suffit pas à les décider, les Bokas auront recours à un stratagème beaucoup plus vicieux. Ils s'arrangeront discrètement pour qu'un despersonnagessoit piqué par une araignée très dangereuse, au venin à effet nécrotique. Dès que le venin fera effet, la partiec du corps piqué se noircira et deviendra peu à peu inutilisable, en même temps que très douloureuse. (...)
Après un voyage plus ou moins périlleux et mouvementé (les Bokas ne connaissent pas l'usage de véhicules et passent par des pistes très accidentées. Si lespersonnagesen possèdent un, il faudra sans doute -momentanément- l'abandonner...), lespersonnages, arriveront devant de bien étranges totems postés au milieu de nulle part, formé de toutes sortes de matériaux métalliques complètement rouillés (carcasses de voitures, tonneau de machine à laver, cadres de vélo...) déformés et assemblés de manière grotesque et vaguement effrayante -Ca vaut pas un beau bouquet de têtes tranchées plantées sur des pieux rouillés mais bon...faute de grives on mange des merles- Leurs guides leur signalent qu'il s'agit de la limite du territoire sacré de Boka, esprit protecteur de la tribu. Quiconque n'étant pas Boka ou invité par eux s'invitant en ces lieux peut craindre sa colère. (...)
La température est étouffante ; de son centre s'élève épisodiquement des volutes de vapeur « Boka a apporté la prospérité à la tribu en faisant en sorte qu'elle ne connaisse jamais de saison froide.». Puis lespersonnagessont menés au siège de la tribu, un ensemble de huttes de tailles variées à couvert d'un bois. Despersonnagesversés dans la botanique remarqueront que poussent ici des espèces de plantes tropicales surprenantes normalement absentes des latitudes Européennes. (...)
Son regard est plein d'intelligence. De tous les membres, il est celui qui semble le moins impressionné par lespersonnages; les autres sont mi-intrigués, mi-effrayés et en tout cas sur leurs gardes. Les plus jeunes sont surtout attirés par tous les objets métalliques que lespersonnagespossèdent. Ils essaieront de les toucher, voire peut-être de les chaparder... Une fois qu'il est en leur présence, le chef va s'adresser auxpersonnages: « Etrangers, soyez les bienvenus chez les bokas. Je suis « le protecteur » qui guide les destinées de la tribu sous l'oeil bienveillant de Boka. (...)
Boka ! » « BOKA !! » reprennent les membres de la tribu. Puis plus discrètement, le protecteur dira auxpersonnages, s'il est visible qu'ils sont armés, de bien vouloir lui remettre leur armes « simple mesure de précaution » ajoutera-il. Le soir, un grand repas est organisé pour fêter l'arrivée despersonnages, avec moult danses et chants. Une seule personne ne semble pas s'amuser à ce repas ; il s'agit d'une belle jeune fille d'une vingtaine d'années qui reste isolée, pensive. (...)
Les membres de la tribu peuvent leur apprendre son nom : Rowena. Les bokas font également goûter auxpersonnagesun alcool local le « cahuchac », jus de plantes et de salive fermenté plutôt explosif. Beaucoup de bokas sont curieux de connaître le monde extérieur et s'amassent comme des mouches autour despersonnages, les noyant sous un flot de questions. Et d'ailleurs en parlant de mouches...sous ce climat tropical, il y a beaucoup de moustiques qui harcèlent lespersonnages. Parmi ces empêcheurs de fêter en rond, il y en a un qui diffère un peu des autres : d'une taille de 1,5 cm environ, il ressemble à une guêpe miniature avec sa coloration noire et jaune. Si un despersonnagesen écrase un en présence du chef, il pourra voir alors une grande contrariété dans son regard. (...)
Si on essaye de comprendre le pourquoi de cette contrariété, les membres du village peuvent expliquer que le protecteur est très attaché à la nature et aux espèces animales du territoire de la tribu, qu'il considère comme les enfants de Boka. A la fin de cette soirée quelquespersonnagespourraient se ressentir légèrement des effets de l'alcool local...Si d'autres n'ont pas abusé et ont le sommeil léger, ils pourront peut-être surprendre une scène curieuse : une silhouette furtive qui se glisse près de leur hutte (prêtée gracieusement) y fait une courte halte puis repart sans bruit. (...)
A l'intérieur, une dizaine des guêpes miniatures qui s'envolent paresseusement... Le lendemain, le village se remet tranquillement de la fête. Tout est fait pour satisfaire lespersonnagesqui pourront participer aux activités du village, notamment la chasse. Cependant, dans l'après-midi un incident vient troubler l'harmonie de la tribu. Une dispute semble éclater entre le protecteur et la jeune fille boudeuse d'hier. Lespersonnagespeuvent au mieux, s'ils sont présents, en entendre des bribes « ...veux-tu les voir tous mourir ? (...)
» (Dit le vieux) « Non, bien sûr... horrible...complice de cela ...» Puis il semblerait que la jeune fille soit intimée au silence. Si lespersonnagesessayent de parler discrètement à la jeune fille par la suite, ils la trouveront dans sa hutte, allongée sur sa paillasse. (...)
Ma qué je souis oune scénariste génial !- Une personne âgée (elle fait partie des 6 du conseil) entre dans la hutte et explique auxpersonnagesque Rowena est atteinte d'une mauvaise fièvre. On lui a donné un remède. Il faut la laisser tranquille, le temps qu'il agisse et qu'elle se repose. Si lespersonnagesfont des tentatives ultérieures, c'est peine perdue : Rowena restera dans cet état semi inconscient au moins jusqu'à demain. Deux jours après l'arrivée desPJsdans la tribu, le protecteur leur explique que pour savoir pourquoi Boka les a fait venir ici, il voudrait qu'ils tentent de communier avec lui lors d'une cérémonie qui aurait lieu ce soir au centre du lac, sur une petite île où se dresse l'autel sacré de Boka... Si lespersonnagesrenoncent après avoir profité de la communauté pendant deux jours, cela sera très mal vu... Mais s'ils acceptent, une scène de liesse s'emparera du village. Il est possible que certains jeunes avec qui lespersonnagesaient sympathisé leur demande déjà de rester de façon permanente dans le village. Quand ils regagneront leur hutte, lespersonnagesauront la désagréable surprise de voir tracé à même la terre un message lugubre « fuyez » et en dessous « vous allez mourir » -Ah enfin ! Du suspense, de l'angoisse ! (...)
...Beaucoup de sang va couler cette nuit ! Que se passe-t-il dans cette tribu au juste ? D'abord lisez dans le document «Personnageset communautés vivant dans la France de 2037 » l'historique de la tribu des Bokas, puis les aides de jeu sur ce scénar et particulièrement les extraits du journal du docteur ARNOT. (...)
Craignant à juste titre de se trouver dans l'incapacité de produire la précieuse substance, ce qui signifierait l'abandon de ce territoire et un exode total de la tribu vers le grand extérieur hostile et inamical, il a décidé de prendre des mesures exceptionnelles : prétextant une vision de Boka, il a envoyé ses guerriers dans la région avec pour mission de ramener des étrangers dans la tribu (d'ailleurs, j'y pense maintenant, il est possible que d'autres étrangers que lesPJsaient ainsi été « invités »). Ensuite, le protecteur n'a plus qu'une idée en tête, les infecter au maximum par la dangereuse bestiole puis leur piquer un max de sang. (...)
On doit y lire de la tension, du doute, de la peur de l‘inconnu...tout quoi ! Action !- Une fois dans le coma (si il sent lespersosméfiants, il boit lui aussi des breuvages, mais se fait vomir le plus discrètement possible avant qu'ils ne fassent effet), il les dénude, attends que les insectes fassent leur sale besogne ; attend la fin de la nuit, que les oeufs aient le temps d'éclore (une fois dans le sang d'un animal à sang chaud, l'éclosion des oeufs ne prend que quelques heures) pour saigner lespersonnages, recueillir le précieux sang, puis refermer les plaies (tiens, j'avais pas ces cicatrices aux poignets hier soir ?) et retourner au siège de la tribu. Quand lespersonnagesémergeront, ils auront l'impression d'avoir pris un mauvais trip doublé d'une gueule de bois carabinée. (...)
Le protecteur leur dit que leur communion avec Boka a été un succès, qu'ils peuvent repartir car l'esprit de Boka accompagne désormais leurs pas. Bien qu'un peu faibles (ils ont perdu un bon litre de sang chacun quand même !), lespersonnagespeuvent partir libres et crever gentiment bouffés de l'intérieur loin de tribu, tandis que celle-ci serait tranquille et en aurait pour des années d'haubrugol. (...)
La jeune fille que le protecteur destine à sa succession et à qui il a confié récemment le grand secret de la tribu. Rowena comprend le sort qui est réservé auxpersonnages, mais elle n'a pas la même haine de l'espèce humaine qu'éprouvent le protecteur et les colons originels. (...)
Les possibilités sont nombreuses et il serait peu intéressant d'essayer de les appréhender toutes, mais voici quelques exemples de la façon dont les choses peuvent tourner : -Tout d'abord, il est à souligner que lespersonnagespeuvent s'être montrés très méfiants depuis le début. Le danger vient du protecteur et des six membres du conseil (les colons originels survivants, qui connaissent l'existence de l'haubrugol) ; lespersonnagessont épiés à leur insu en permanence. Si l'un ou l'autre est trop ouvertement méfiant ou hostile aux projets de communion avec Boka, sa nourriture peut être légèrement droguée...et il aura la même « fièvre » que Rowena. (...)
Bien sûr, le protecteur retournera cela à son avantage en expliquant que le personnage n'a pas du se montrer assez respectueux avec Boka et que celui-ci lui a envoyé la maladie en punition. Pour guérir, il doit montrer qu'il est un bon esprit...en acceptant de communier avec Boka. Si lespersonnagestentent de fuir du village (en profitant de la nuit par exemple), le protecteur tentera de les en empêcher (par exemple en réveillant tout la tribu ; ses membres ne comprendront pas pourquoi les invités s'en vont et essaieront de les rattraper). (...)
Mais le protecteur n'utilisera la force qu'en dernier recours : il ne veut à aucun prix que la violence s'immisce dans la communauté. -Lespersonnagespeuvent aussi s'intéresser de près au protecteur (Sa hutte est située un peu à l'écart des autres). (...)
On y trouve des papiers de l'INRA d'Antibes qu'il a gardé en souvenir, des notes sur des insectes divers et la composition de diverses potions (dont l'haubrugol), et bien sûr les papiers les plus compromettants : la lettre du docteur Alvares, la description de l'ichneumon Netelia Testaceus et bien sûr le journal d'Hervé Arnot, alias « le protecteur » (aides de jeu n°1, 2 et 3). Voilà qui devrait changer leur façon de voir les aimables Bokas... -Si lespersonnagessont trop confiants et s'apprêtent à partir pour de nouvelles aventures après avoir « communié » avec Boka, ce qui les condamne à une mort aussi lente et douloureuse qu'inéluctable, la jeune Rowena peut venir les voir, le visage en pleurs, tout leur avouer. (...)
Elle ne sait pas comment fabriquer l'haubrugol, par contre elle pense savoir où en trouver (chez le protecteur) -Une fois que lespersonnagesont découvert le pot aux roses, que faire ? Une chose primordiale à déterminer c'est le degré d'infestation despersonnages. Dix piqûres est la dose létale pour un être humain normalement constitué ; on peut établir la table d'infestation suivante : -Par journée passée dans le village, sans protection particulière : de 0 à 2 piqûres. -Si le piège de la première nuit a fonctionné : +2 à 4 piqûres. -Si lespersonnagesont « communié avec Boka » : +5 à 15 piqûres. Et bien sûr, il y a toujours un risque d'invasion d'un organe très sensible comme le cerveau ou les poumons, auquel cas une seule piqûre peut être mortelle... Lespersonnagespeuvent essayer voler toute la réserve d'haubrugol du protecteur. Mais ils se heurteront à un problème : quels sont les doses à respecter, faut-il tout injecter d'un coup ou en garder pour plus tard ? (...)
De plus ils ne savent pas si l'haubrugol est efficace après infestation ou seulement à titre préventif... Lespersonnagespeuvent aussi essayer de kidnapper le protecteur pour obtenir des réponses à leurs questions. (...)
Il restera muet sauf si on le violente (si Rowena est présente alors que l'on maltraite le protecteur, elle sera épouvantée ; cela pourrait la pousser à se retourner contre lespersonnageset à les trahir à la première occasion...) ; dans ce cas il avouera tout, mais rusé jusqu'au bout, il tentera de renverser la situation à son avantage : « Oui l'haubrugol est efficace une fois que l'infection est commencée, mais il faut agir vite, avant que l'organisme ne soit trop faible. (...)
Bien sûr si les larves s'attaquent à un point très sensible, votre compte peut être réglé en une semaine... » C'est vrai En fin de compte, le protecteur proposera un marché auxpersonnages: il donne sa parole qu'il soignera lespersonnageset les laissera partir librement...mais à la condition qu'ils ramènent à la tribu d'autres étrangers dont il pourra contaminer puis prélever le sang. Ainsi tout le monde sera content : lespersonnagesseront guéris et le village aura aussi son haubrugol. Le seul problème viendra sans doute de la conscience despersonnages...Et puis la région est assez déserte (à titre d'informations, la concentration humaine la plus proche est le repaire du gang des carcasses à deux jours de marche à l'est d'ici.). -Enfin, lespersonnagesseront peut-être tentés de tout révéler aux autres membres de la tribu. Ce n'est pas une très bonne idée ; si une personne sur dix les croit, les neuf autres resteront totalement incrédules et s'énerveront contre ces hommes qui veulent salir le protecteur : une scène de lynchage est à craindre...Par contre, l'éventualité de tout révéler peut être un moyen de pression sur le protecteur lui-même, qui se montrera plus conciliant sous cette menace. (...)
Conclusion : La fin du scénario est très ouverte ; les complications (et les séquelles) peuvent être nombreuses et traîner sur des semaines, voire des mois. Lespersonnagespeuvent se faire une nouvelle compagne de route (Rowena)...et gagner une solide méfiance des tribus primitives et en apparences amicales ! -Tou appelles ça oune conclusion, toi ? Et la grande scène finale épique où lespersoss'aperçoivent qu'on leur a menti, et que les larves mutantes sortent de leurs corps en perforant leur paroi abdominale à coups de mandiboules acérées ? (...)