La bataille du Rocher-Feu
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Contient : monstre (7)(...) Le serpent de ténèbres approcha du rocher, le contourna, et se retrouva face à face avec le tireur. Celui-ci tira un second carreau vers lemonstre, mais rien ne se produisit. Dans un cri, il fut happé par les ténèbres, et son âme et son corps furent lentement dévorés. (...)
Le démon passa nonchalamment à côté de Yarish et se dirigea vers ses compagnons, toujours harcelés par les ombres. Ces dernières reculèrent, comme effrayées par lemonstrede près de cinq mètres de haut qui approchait derrière elles. La créature des Abysses se dressa de toute sa hauteur devant les nains, et hurla toute sa malveillance au monde alentours. Le nain qui se tenait à droite d'Arakin frappa violemment le pieds dumonstre. Un fin filet de sang coula, mais le seul effet réel fut d'augmenter la colère du démon. D'un coup de poing vengeur, il écrasa le petit guerrier, faisant éclat tous ses os, lui otant la vie de ce seul geste. (...)
Arakin frappa à son tour, bientôt suivi par ses deux derniers compagnons valides. Ils réussirent à blesser leur adversaire, mais pas suffisamment. Les griffes dumonstredéchirèrent les chairs d'un nain, recouvrant ainsi ses compagnons de son sang. Le malheureux guerrier s'écroula dans un râle, les entrailles déjà tombées sur l'herbe de la colline. (...)
Arakin ne voyait plus d'issue à ce combat, et commençait à perdre espoir, quand un grand cri retentit derrière le démon. Yarish avait recouvré ses esprits, et avait bondit sur lemonstre. Le jeune combattant enfonça sa hache profondément dans le démon, à hauteur de ses cuisses. Il servit du levier ainsi créé pour se soulever et bondir cette fois à hauteur du dos de l'ennemi. (...)
Les deux autres nains en profitèrent et lacérèrent les jambes du démon avec violence, lui arrachant du sang et des cris. Yarish, qui avait planté sa hache profondément dans le dos dumonstrese hissa sur celle-ci et, utilisant une dague, se hissa jusqu'à son cou. Il pris appui et bondit sur la tête dumonstre, au péril d'une chute mortelle. Là, il entreprit de lacérer le crâne de la créature avec ardeur, jusqu'à la voir vaciller, puis s'écrouler, dans une mare de sang sombre et visqueux. (...)De la corniche surplombant la rivière, Arakin observait la nature environnante. Sa Flamme lui avait donné ce talent de prédire l'avenir grâce aux subtiles variations de la nature. Un papillon s'égaillant sur le pistil d'une fleur trop rouge, un vent, espiègle, qui se glisse entre les branches des arbres, un rocher érodé par le temps, tous ces indices signifiaient quelque chose pour Arakin. Et du haut de la corniche, le nain pleurait, lentement. Pas vraiment de sanglots, mais tout le désespoir ...