Le Mystère de l'abbaye
sur Arnheim
Contient : froid (3)(...) Depuis deux bons mois, les moines avaient troqué leurs traditionnelles sandales contre des chausses rembourrées de laine, bien plus confortables et surtout bien plus chaudes. Les heures passées dans le scriptorium ou dans lefroidde l'église, sans bouger de son siège, étaient assez éprouvantes et malgré l'approche de la grande messe de minuit, les esprits étaient plutôt renfrognés. (...)
Consumés par la honte de s'être fourvoyés eux aussi, pensa-t-il. Au moins n'avait-il fait part de ses travaux à personne... Lefroidavait depuis longtemps envahi l'église, et déjà certains moines, affalés sur leur banc, commençaient à s'abandonner au sommeil, leur tête dodelinant par à-coups sous la pression de la fatigue. (...)
L'atmosphère de ces lieux lui pesait à présent, et il projetait de s'en retourner vers l'entrée du souterrain le plus vite possible, mais il tenait auparavant à finir sa lecture. Lefroidde la crypte engourdissait ses membres. Les dernières pages du manuscrit changeaient de ton. Archibald y prenait la parole. (...)En cette veille de Noël 1226, la neige était tombée en abondance sur Inverness et s'était accumulée sur les toits de l'abbaye de Saint André. Depuis deux bons mois, les moines avaient troqué leurs traditionnelles sandales contre des chausses rembourrées de laine, bien plus confortables et surtout bien plus chaudes. Les heures passées dans le scriptorium ou dans le froid de l'église, sans bouger de son siège, étaient assez éprouvantes et malgré l'approche de la grande messe de minuit, les esprits ...