Ciel et Terre
sur Chaodisiaque au format
Le maître du vent. Je m'appelle Ciel Noir. Je ne suis qu'un homme. Le sang qui coule dans mes veines n'est pas celui des dieux, ni celui des dragons, il me permet juste d'animer ce corps, de pousser cette charrue qui creuse son sillon pour m'offrir de quoi me faire vivre, de parler, et parfois, faire naître un sourire sur le visage de ma femme. Ce village est petit, si petit qu'il ne porte pas de nom, à peine une centaine de paysans l'animent, survivant avec moi, leurs âmes revêtues ...Contient : villages (3)(...) Seulement, la limite entre voyageurs et brigands est parfois indistincte, et toutes les bêtes ne sont pas si faciles que cela à chasser, et c'est essentiellement à nous de gérer ces problèmes. De plus, lesvillagesdes environs sont pour la plupart aussi pauvres que le nôtre, et même si c'est rare, il arrive parfois qu'un village qui ne sait pas payer le tribut, aille le chercher dans la communauté voisine. (...)
La tribu se déplace lentement, laissant ses troupeaux paître dans les pâturages, mais se dirige lentement et sûrement vers la frontière de la nation du vent. Parfois ils s'arrêtent pour faire un peu de commerce avec les autresvillages, échangeant des légumes contre une ou deux bêtes en me tenant à l'écart et en me cachant de tout ceux qui pourrait me dénoncer au Seigneur des Hauts Vents. (...)
Les affaires sont mauvaises : le Seigneur des Hauts Vents à visiblement prélevé un tribut important dans toute la plaine. Le peu que j‘aperçoit desvillagesvoisins n'améliore pas mon moral : champs surexploités, vaches maigres, enfants hâves, et maisons silencieuses. (...)