Histoire de Marin : Prise d'un Convoi Espagnol
Le brouhaha de la salle enfumée de l'auberge du Rat qui Pète fait lentement place au silence le plus complet. Tous les regards se tournent vers le vieil homme, maigre et ratatiné, qui se tient debout au comptoir. Son visage rouge de chaleur est marqué par des années d'une consommation immodérée de rhum. Comme s'il ignorait être au centre de l'attention, le vieil homme sort sa corde de tabac, qu'il mord pour en retirer une chique énorme. « Sang du diable, te fais pas prier, vieux Ben. Tu la racontes ...Contient : rangs(...) Les barricades, c'est les morts qui s'entassent sur le pont. Il faut dire que même après le formidable tir de mitraille qui a fait maigrir lesrangsdes Espagnols, on est encore à un contre trois. Les Espagnols ne nous attendaient pas et ne sont pas tous armés, ce qui ne fait qu'augmenter le grand nombre d'Espagnols parmi les morts qui jonchent le sol. (...)