Les Amérindiens
Us et coutumes: -Le Jeu de la Grande Main (Ishtaboli)- Il est joué par deux équipes de dix joueurs ou plus disposant chacun d'une petite raquette de cuir détendue, à long manche: ' La Grande Main ' (souvent fixé à l'avant-bras), avec laquelle ils doivent attraper, porter et se passer une balle de bois de vingt centimètres de diamètre. La finalité du jeu étant de faire entrer cette balle dans les buts de l'adversaire. A l'origine, les compétitions opposaient des familles qui désiraient prouver ...Contient : cheval (9)(...) Les Chaccopewachis le considère comme un présent de leur créateur et l'intègrent aux rituels de certaines de leurs fêtes calandaires, comme celles des semailles et des moissons, afin de se concilier avec les esprits. -LechevalA leur arrivé sur le plateau, les indiens considérèrent lechevalcomme un présent des esprits. Ils l'appelèrent ' Chien-Esprit ' ou ' Chien-Médecine ' parce qu'avant de connaître lecheval, ils n'avaient eu à leur disposition qu'un seul animal de trait: le chien qu'ils attelaient à un engin rudimentaire constitué de deux longues perches entre lesquelles était tendu un filet. Lechevaldes plaines d'Amérindia n'a rien (mis à part sa robe) duchevalmi-arabe, mi-andalou petit et râblé comme le poney d'Amérique du Nord. Il s'agit plutôt de superbes étalons aux longues pattes et à la silhouette longiligne. ils sont très rapides et leurs sabots sont plus durs que ceux de leurs homologues terrestres. Lechevaltransforma la vie des agriculteurs et des chasseurs dont il décupla la force de travail, la puissance, la mobilité, le potentiel cynégétique et guerrier. (...)
Le jeune garçon apprends très tôt la technique équestre qui lui sera indispensable sa vie durant. Il doit savoir se laisser glisser le long du flanc d'unchevalau galop car, dans la bataille, le corps de sa monture sera son plus sûr bouclier. Alors que les femmes utilisent des selles à armature auxquelles on peut fixer un travois, chasseurs et guerriers montaient à cru ou utilisent de petites selles légères, rembourrées d'herbes ou de poils de bison. (...)
Les indiens guident leurs montures à l'aide d'une bride en cuir brut tressé qu'ils nouaient à la mâchoire inférieur ducheval. A la fois symbole de statut social, de prestige et de richesse, il fait la fierté de la tribu toute entière. (...)
Fait de perches et de peaux de bison, il est facile à monter, à démonter, à transformer en travois et à atteler à uncheval. Semblable à un avion de combat moderne, une monture de guerre porte les signes distinctifs de sa tribu et de son cavalier ainsi que les rappels des hauts faits d'armes de ce dernier. (...)