Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : airain (8)(...) L'arrivée : Le premier choc qui s'impose au voyageur a lieu lorsqu'il aperçoit pour la première fois la Cité dans son ensemble, depuis le pont du navire qui a traversé les Portes d'Airain. Il est devant une ville gigantesque, prise dans les brumes, dont il est difficile de discerner les limites. (...)
Seule ouverture du mastodonte de pierre et d'acier vers l'extérieur, le port draine à lui hommes, marchandises et richesses. Tous les navires qui sillonnent l'Océan Noir ou qui ont traversé les portes d'airainviennent jeter l'ancre ici. C'est d'ici que partent les chargements destinés au Continent, sources de la prospérité exiléenne. (...)
La noble Elderne, perle des Havres : L'établissement le plus célèbre des Havres est sans conteste la Noble Elderne , vaste bordel labyrinthique et feutré dont la réputation a franchi les limites des portes d'airain. Extrêmement bien tenu, et fréquenté discrètement par des clients distingués, la Noble Elderne se vante de la qualité de ses pensionnaires et de leurs attentions. (...)
On en trouve toujours un ou deux au mouillage dans la rade militaire d'Exil, les autres assurant leur mission de patrouille sur l'Océan Noir ou sur les eaux du Continent proches des Portes d'Airain. Les huit croiseurs de combat, fierté de la marine exiléenne, se nomment : ! le Caramone ! la Tandragonne ! (...)
Il représente la nouvelle classe sociale dirigeante qui a émergé à la suite de l'ouverture des Portes d'Airain: riches marchands, négociants et entrepreneurs s'y retrouvent. « Le Bulletin » est surtout, pour les Maisons de Change, un outil de travail. (...)
Cette question est bien entendu devenue prépondérante dans l'esprit exiléen depuis la réouverture des portes d'airain, dès lors que la menace extérieure est devenue une possibilité. Exil étant après tout une île, l'essentiel de la défense de la cité est donc maritime : la force navale exiléenne est déjà redoutable, et l'on construit inlassablement de nouveaux cuirassés et croiseurs dans les chantiers navals de la cité. Les navires croisent sans relâche entre la cité et les portes d'airain, ainsi que dans les eaux continentales, sous couvert de « protection des biens marchands ». La forteresse militaire surplombe le port. (...)
Toutefois, dans l'optique d'une possible guerre continentale, ces ballons d'assaut pourraient être une arme formidable : le fait que les dirigeables exiléens présentent un gabarit leur permettant de passer sous les Portes d'Airainn'aura échappé à personne, et surtout pas aux forgiens... Les exiléens ne se sont d'ailleurs pas privés de s'en assurer. (...)