Exil, la cité
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Présentation d'une cité géante : Exil est un monstre vertical, un labyrinthe effrayant à la fois surpeuplé et paradoxalement désert dans certaines zones. La cité s'étend comme une énorme lèpre sur l'Océan oir, dressant face à lui des murs d'acier rouillé. Il y a de nombreuses façons de ressentir la cité d'Exil, et donc de la présenter. Chacune d'entre elles est forcément réductrice. Il faut d'abord garder à l'esprit qu'Exil est une cité de très grande taille, qui abrite plusieurs millions ...Contient : humains (5)(...) On dit aussi qu'au plus profond de la cité inférieur giserait l'épave de leur nef des étoiles, dont les énigmatiques machineries alimenteraient encore aujourd'hui la cité exiléenne. Sur ces empilements de tombeaux, leshumainsont bâti leur cité. A la chute des Anciens, les premiers clanshumains, qui étaient jusque là cantonnés dans les zones inférieures de la cité, ont investi les palais supérieurs, ceux qui affleuraient à la surface, et ont entrepris de les adapter à leurs besoins. Inextricablement mêlés aux anciens tombeaux géants, se sont dressées des bâtisses de pierre et de brique, toujours plus grandes, souvent dans l'anarchie la plus folle. (...)
Dans les élevages de masse et les cultures hydroponiques, afin d'épargner les machines, ce sont les plateaux de production qui bougent autour d'elles afin d'assurer à toutes les cultures leur quota d'ensoleillement... L'automatisation : Les Ingénieurs tentent de rendre la cité indépendante aux aléas de ses précaires occupantshumains. Le chantier est si énorme que certains quartiers de la cité d'acier (les plus pauvres bien souvent) ne connaissent pas encore ces raffinements. (...)
La plupart du temps, ces antiques maçonneries sont brisées, entremêlées et il faut ramper dans des tunnels en équilibre instable, emprunter des allées écroulées qui mènent à des palais fracassés : l'exploration en est donc particulièrement périlleuse. Les tombeaux récents, encore ouverts lors de la prise de pouvoir deshumains, furent vandalisés et mis à sac : si les textes sont peu nombreux sur cette époque, la tradition veut que leshumainsbrûlèrent les corps momifiés de leurs derniers maîtres, dans une volonté farouche d'effacer toutes les traces de leur ancienne soumission. Avec le temps, les reliques de cette époque ont disparues. (...)