Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : cultures (4)(...) Pourtant, le contrôle de cette énergie nouvelle est loin d'être total : explosions, arcs magnétiques, et éclairs d'énergie bleutée sont encore le quotidien des machines électriques exiléennes. Le gaz (généralement issu de la fermentation des déchets et desculturesde moisissures) et l'huile (d'origine animale, provenant souvent de la graisse des baleines ou monstres marins) sont encore très utilisés en Exil. (...)
Des usines géantes produisent en masse et permettent à la Sostrie d'exporter et de s'imposer comme la première force industrielle du Continent. Sur le modèle exiléen, lescultureshors terre entretenues par une armée d'ouvriers ont permis de repousser le spectre de la famine. (...)
Persciane : C'est la ville la plus au sud du royaume, situé à l'endroit où le fleuve Nestembes commence à sortir de son lit pour se perdre dans de vastes méandres d'eau stagnante qui cheminent ensuite paresseusement vers la mer. On y pratique desculturesimmergées très riches. A certains endroits, le fleuve devient marécage et l'on se perd dans les forêts de joncs et les petits îlots noirâtres. (...)
Les terres, en grande partie inondées par les méandres incessants du Nestembes, sont bien exploitées par des paysans rompus aux techniques des digues et desculturesimmergées, assurant là encore un niveau de vie que leur envieraient à coup sur les paysans du nord. (...)