Vivre en Exil
sur Ballon-Taxi au format (1.6 Mo)
La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : humains (4)(...) Il existe un grand fossé entre les puissantes familles patriarcales, ceux que l'on appelle les Barons, presque intouchables même par Administration, et les vieilles familles appauvries ou la petite noblesse intégrée à la bourgeoisie exiléenne. Les plus grandes familles nobles exiléennes descendent « officiellement » des Patriarches, ceshumainschoisis par les Anciens périclitants pour assurer la survie de la cité après leur disparition. (...)
Dotés d'une grande autonomie grâce à des bobines électriques logées dans leur poitrine, ils disposent d'un cerveau mécanique capable d'apprendre, modelés sur les recherches des intelligences mécaniques de Contrôle Vocal et Informatif. Ne serait ce leur visage de métal, on les confondrait presque avec leshumains. Ils sont ainsi capables de parler, d'agir selon leur propre volonté, aux moins dans les limites de leur programmation. (...)
Quel crédit accordé à ces histoires de révolte machiniques, intelligences mécaniques et androïdes travaillant de concert à la perte deshumains? Et ce roman à succès qui décrivait un androïde rêvant qu'il était humain, et qui tombait amoureux : réalité ou science-fiction ? (...)
Il trempe dans de nombreuses affaires louches, mais il a fait sa spécialité du plus infâme des trafics, celui des êtreshumains. Le réseau de Berthes alimente ainsi les bordels exiléens et continentaux, ou les mines kargarliennes. (...)