Vivre en Exil
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La société exiléenne : Façonné par l'histoire si particulière de sa cité, l'esprit exiléen peut sembler déroutant à un étranger mal préparé. L'exiléen doit combattre quotidiennement la peur originelle de l'obscurité, qu'il commue en farouche croyance envers Administration et l'Ingénierie qui régulent sa vie et ne laissent pas de place, selon lui, au hasard. Aspirant à la liberté, il a toutefois du mal à étouffer en lui le souvenir que sa cité est basé sur la rébellion, celle de ses ancêtres ...Contient : palais (16)(...) Celle ci est donc autant financière qu'artistique, intellectuelle et militaire ! Les barons d'Exil : Lespalaisdes grandes familles nobles dominent la Cité Verticale. Certaines de leurs flèches rivalisent avec celles du Consistoire ou de l'université, leurs superstructures appuyées sur les innombrables niveaux du dessous et sur les anciens tombeaux primordiaux. Bien souvent, cespalaisse sont en fait construit à partir des plus imposants tombeaux des Anciens. Des centaines d'années plus tard, les constructions originales sont noyées dans les modifications le plus souvent faramineuses réalisées par les générations de patriarches : arches d'acier, nouveaux corps de bâtiments, nouvelles flèches de métal... LesPalaispatriarches sont somptueux. Ils allient bien souvent le style ancien avec ses constructions en pierre aux styles les plus modernes, composés d'acier et de verre. (...)
La noblesse exiléeenne est toutefois très disparate. Tous les nobles ne disposent pas de ce genre depalais. Il existe un grand fossé entre les puissantes familles patriarcales, ceux que l'on appelle les Barons, presque intouchables même par Administration, et les vieilles familles appauvries ou la petite noblesse intégrée à la bourgeoisie exiléenne. (...)
On pense qu'ils n'étaient alors guère plus que des chefs des différents clans que formaient la population humaine de la Cité à cette époque antique. Enrichis par le pillage despalaisdes Anciens, ils devinrent les maîtres de la Cité. Ils distribuèrent leurs faveurs, créant de fait la noblesse de second rang, et entreprirent de développer la cité. Cela passa bien souvent par des guerres fratricides au coeur despalaiset des rues de la Cité. Ce furent eux, encore, qui persécutèrent les premiers Scientistes ou posèrent la première pierre du corps actuel des Ingénieurs civils, dédié à la croissance de la ville. (...)
Toutefois, cela vaut sans doute mieux que les anciennes coutumes, qui ont parfois vu les troupes privées des familles s'affronter dans les rues pour prendre la direction du Consistoire à l'époque où celui ci n'était pas indépendant. On en voit des traces dans l'architecture despalaisanciens, prévus pour la Guerre. Tout cela changea avec la réouverture des portes d'airain. L'armée exiléenne fut créée afin de protéger la Cité verticale d'une possible attaque continentale, et les nobles réduisirent leurs armées privées à quelques poignées d'hommes jouant le rôle de gardes du corps et d'exécuteurs privés... » Stevren Iloz, historien. (...)
Les gares les plus importantes sont bien sur : l'Embarcadère (arrivée des bateaux venus des Portes d'Airain), la Cité administrative, l'université, les jardins, les différentspalaiset les lignes inférieurs qui desservent les dessous industriels de la cité. On entend le chuintement constant des rames où que l'on soit dans la Cité. (...)
Plus exotique et très appréciés des visiteurs sont les déplacements par les multiples canaux suspendus entre les jardins et lespalaisnobles, les universités et la Cité administrative... Ce sont de petites embarcations qui permettent les déplacements, les changements de niveau étant assurés par d'ingénieux systèmes d'écluses. (...)
La fête portuaire : La célébration maritime de l'année est l'occasion de dresser sur le port une immense fête foraine, faites de baraques plus extravagantes les unes que les autres. Pendant deux semaines, les exiléens se perdent parmi lespalaisdes glaces, les exhibitions de monstre, les châteaux horrifiques et autres labyrinthes. C'est une véritable petite ville qui s'installe près des quais, dans les rues et les entrepôts. (...)
On vient parfois du Continent admirer les artistes les plus adulés dans les oeuvres les plus renommées. A ce titre, le magnifiquePalaisOpéra de la Cité est un écrin superbe pour les compositions les plus extravagantes. Mais les théâtres, du plus grand au plus humble, fleurissent dans toute la Cité, et les familles nobles aiment à donner des représentations privées pour un public choisi. (...)
Ceux-ci sont déportés dans des trains pénitentiaires, dans les mines à ciel ouvert, les grandes exploitations agricoles ou les chantiers de construction des machines de guerre. L'Empereur vit dans l'antique cité impériale, Nimrod, dans l'enceinte de sonPalais, au milieu de la garde impériale et des courtisans. C'est d'ici que l'Empereur, et ses ministres ou conseillers, dirigent l'Empire. (...)
Récente construction, l'imposante gare de Grand Central est le coeur palpitant de cette cité ou les plus ancienspalaisrestent vides et glacés. Culturellement, Nimrod est aussi une ville à l'agonie, étouffée par les défilés officiels et les cérémonies pesantes du pouvoir impérial. Cesta : Lepalaisd'hiver est à Cesta, et c'est ici que la cour impériale passe le plus clair de son temps. Bien plus modeste que l'énorme capitale, Cesta est une jolie petite cité, à l'architecture délicate, nichée sur un pic qui domine les vallées glacées. (...)
La dernière remonte à plus de 60 ans, lorsque la jeune et belle Paulina de Belcombes devint Selimène IX. La famille royale réside donc dans un vastepalais, dont la magnificence est scientifiquement calculée pour ne pas dépasser celle dupalaisvoisin, qui lui abrite les ministres et parlementaires élus par les talbiens, ceci afin de bien montrer l'équilibre des pouvoirs dans le royaume. Carselles surplombe les vastes plaines agricoles de la vallée du Nestembes, le fleuve qui descend vers l'océan. (...)