Bayonne sous les Cendres
sur Club Table Ronde au format (1.7 Mo)
Contient : prisonniers (8)(...) Toribio ainsi que ces hommes, aidés par les Gudaris de l'Erregina, chassèrent les malheureux qui vivotaient sur place, ou les fit mettre aux arrêts. Ces nouveauxprisonniers, et d'autres venus de l'intérieur du Pays furent ensuite chargés de dégager les voies principales de la ville (Boulevard du BAB, Allées Paulmy, RN10 et autres Allées Marines) et les quartiers historiques de la villes (Grand et Petit Bayonne et quartier Saint-Esprit). (...)
Le pont Henri Grenet, pour sa part, n'a jamais été reconstruit, et l'ancien pont Eiffel n'est plus utilisée que par les Gudaris et lesprisonniers. En outre, un ingénieux système de barrage installé sur ce pont permet la création d'une électricité un peu chaotique mais existante. (...)
Au bout de ce boulevard on retrouve justement la prison de Bayonne qui à aujourd'hui repris ses activités d'origine. On n'y fait plus d'hôtellerie, mais lesprisonniersy travaillent à des tâches de blanchisserie, fabrique d'espadrilles et réalisation de paniers ou de textiles. (...)
Certains, les plus dociles peuvent être affectés à des travaux en dehors de la prison, en tant que manutentionnaire au port ou le long du boulevard Alsace-Lorraine pour quelques entreprises bien en vue des autorités. Enfin certains autresprisonniers, les plus rebelles souvent, sont affectés à des tâches épuisantes dans les champs ou sur les chantiers municipaux. (...)
La catastrophe avait privé la Cathédrale de ses deux tours, et le Cardinal les fit reconstruire à l'identique avec l'aide de nombreuxprisonniers. En guise de récompense, tous furent bénits et absouts de leurs fautes passés aux yeux de l'église ! (...)
En effet, Otchoa aimerait remettre en fonction ce port important économiquement, mais les travaux sont considérable et toujours en cours. De nombreux ouvriers etprisonnierstravaillent ici du matin au soir, et des baraquements ont été construits ici pour les accueillir. (...)
Pendant cette semaine les entreprises tournent au ralenti, les travaux de la zone portuaire sont arrêtés et lesprisonnierssont gracieusement 'invités' à ne pas quitter leurs cellules. A ce propos, tous le monde se rappelle les Fêtes de l'été 64 ou l'on retrouva dix-septprisonniersmorts dans les cellules, les gardes ayant simplement oubliés de les nourrir pendant la fête. De nos jours ce genre d'oublie ne peut plus se reproduire, mais voila qui donne une idée assez intéressante de l'état d'abandon dans lequel se trouve la ville pendant les fêtes. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...