Gaire et pé
sur Eastenwest
Contient : forêt (4)(...) Le spectacle n'est cependant pas fini, car derrière la palissade ce ne sont pas les rues dont ils ont l'habitude que les personnages trouveront, mais une immense et denseforêtautomnale. Avec un peu de jugeote, il sera possible de remarquer que la topographie des lieux épouse en tout point celle de la ville connue. (...)
Au besoin, le spectre de la guerre émergeant de la palissade pourra les aider à faire leur choix. Laforêtmeurtrie, en elle-même est assez rassurante, n'étaient ses quelques bizarreries. Les feuilles tantôt tombent sur l'épais tapis qu'elles constituent déjà au sol, tantôt suivent le chemin inverse et remontent lentement se fixer aux branches. (...)
Quant aux troncs d'arbres, un liquide noirâtre perle de leur écorce ; les personnages pourraient d'ailleurs bien se demander d'où provient ce sang qui leur macule les mains ou les vêtements. En dehors de cela laforêts'avère être un lieu sûr où les personnages pourront rallier les quelques autres enfants qui comme eux auront quitté trop tard le terrain vague et se retrouvent en plein cauchemar. (...)
Enlevé à ses certitudes dans les mêmes circonstances que les enfants, le vieil homme a vécu depuis à l'abri de laforêt, apprenant à se cacher de la présence malfaisante sous les feuilles et contre laquelle il commence par mettre les enfants en garde. (...)À tous les petits Lee à qui on a fait croire que la guerre était un art. L'avenir appartient au passé : La tête pleine de rêves, gonflée à l'héroïsme et au patriotisme bon marché, le jeune Lee Sanderson ne savait pas réellement ce qui l'attendait lorsqu'il s'engagea dans l'armée le jour même de son quatorzième anniversaire. Libérer son pays, défendre sa famille, trouver la gloire ! Quelques mois plus tard il mourait dans la boue d'un champ de bataille. C'était son premier combat, et un de ceux ...