Bloodlust : Du sang et des (l)armes
sur Black Book Edition au format (892 Ko)
Contient : porteur (6)(...) Géant blond des contrées barbares du nord, mercenaire au service d'une cité antique et décadente ou guerrier à la peau noire des jungles du sud, tous ne vivront que pour la joie de faire partie de l'élite, de tenir en main l'une de ces « armesdieux », qui offrent à leurporteurde fabuleux pouvoirs surnaturels. Les critiques de l'époque ne s'y sont pas trompées : tout cela fait furieusement penser à un subtil mélange entre le monde héroïque de Conan et la saga d'un ancien prince melnibonéen dominé par une épée intelligente et démoniaque... Ces références étaient toutefois parfaitement assumées, et, mieux, parfaitement retravaillées et sublimées, pour le plus grand bonheur des joueurs. (...)
... dans un monde plein de finesse : L'idée forte du jeu, c'est le couple formé par l'arme-dieu et sonporteur. Les rapports qui existent entre les deux sont complexes et basés sur la domination et l'interdépendance : l'arme peut ainsi tenter de prendre possession de l'esprit de sonporteur, mais a tout de même besoin de lui pour se déplacer, voir du pays et atteindre ses propres objectifs. Ainsi, à l'instar d'Elric, les personnages seront parfois soumis aux caprices de leur maîtresse d'acier, tout en en retirant pouvoir et prestige. (...)
Les combats étant particulièrement rudes dans Bloodlust, les personnages meurent beaucoup, à tel point qu'une armedieu peut changer plusieurs fois deporteurau cours d'un seul scénario ! Le jeu rompt ainsi avec la conception traditionnelle du personnage, puisque c'est son arme, et non lui-même, qui devient le véritable fil rouge de la campagne. (...)
L'un des modes de jeu - expérimental, il est vrai - préconisé par l'auteur est même d'incarner directement l'arme elle-même, à terme, plutôt que leporteur(une technique courante était d'ailleurs d'incarner l'arme duporteurd'un autre joueur !). Outre ce gameplay très particulier, l'univers de Bloodlust n'a cessé de s'enrichir au fil des suppléments. La culture des peuples de Tanaephis s'est affinée, tandis que de nombreux mystères trouvèrent leur explication, alors que d'autres firent leur apparition : qui a forgé les armes-dieux ? (...)En cette année 1991, alors que les vampires néo-gothiques punks s'apprêtaient à déferler sur nos vertes contrées, les alchimistes fous de chez Siroz mettaient au point l'un des succès les plus retentissants du jeu de rôle français. Bloodlust était son nom, et celui-là aussi claquait au vent de la destruction comme un étendard funeste... Tout beau tout chaud : Né du cerveau du célèbre Croc, auteur prolifique de jeux à « concept », Bloodlust fit l'effet d'une petite bombe dès sa sortie, grâce ...