Le Journal de Pochikalaan
sur Chez Demehet au format (158 Ko)
Avant propos : Plus que de révolutionner la littérature française, les pages qui suivent entendent être un récit fidèle des péripéties de quelques héros en un monde nommé Glorantha. Cependant, encore faut-il s'entendre sur le sens du mot « fidèle ». C'est pourquoi l'auteur tient à préciser que certains passages, tant pour des besoins d'écriture que de cohérence du récit ont du être un peu « revu » par rapport aux faits qui furent réellement joués. Néanmoins, que les protagonistes de cette histoire ...Contient : jambe (10)(...) L'instant suivant, Irssin ouvrait la porte tandis qu'Auric, évitant adroitement les doigts griffus, parvenait à blesser le père à lajambe, le déséquilibrant assez pour pouvoir se ruer vers l'extérieur. Je lançais un coup de hache vers Célia qui tentait de me repousser vers l'intérieur, et elle fut obligée de s'écarter ce qui me laissa le champ libre pour rejoindre mes compagnons. (...)
Il s'était bien rendu compte que nous devions être retenu prisonniers mais n'a rien pu faire pour nous car il a été blessé à lajambepar trois Crocs de Krarsht il y a deux jours. Je lui ai demandé de se tenir prêt pour ce soir et il m'a dit qu'il arriverait à se traîner jusqu'à nous. (...)
Comme dans un rêve, je me vis me tourner vers Auric et lui porter un coup de hache. Par bonheur mon ami réussit à l'esquiver et marmonnant une incantation rapide, il me figea unejambeau sol. Je vis mes bras lâcher ma hache et empoigner mon arc, mais aussitôt Scott qui était près de moi, m'étourdit et je perdis à demi connaissance. (...)
Je perdis connaissance. Lorsque je repris mes esprits, j'avais mal partout. Une douleur intense à lajambedroite m'indiqua que celle-ci était très certainement cassée. Je m'appliquais deux soins magiques d'affilée puis tentais de me relever. (...)
L'instant d'après plusieurs cris de rage emplissaient la salle de leur écho tandis qu'une demi-douzaine de broos nous chargeaient ! Scott, d'un grand coup d'épée bâtarde en abattit aussitôt l'un d'eux tandis qu'Irssin tranchait lajambeà un second. De son côté, Auric venait de blesser un broo à l'allure porcine, mais un second adversaire le prenait à son tout pour cible. (...)
Des arbres voisins, des cris aigus s'élevaient, la bataille entre les aldryani avait elle aussi débuté... Entre le feu d'Irssin et mes flèches, nous dûmes abattre une dizaine d'adversaire avant que le corps à corps ne devienne inévitable. Devant moi je vis Auric entouré d'adversaires puis s'effondrer, unejambetranchée. Je me précipitais en sa direction, mais un mur de lames s'éleva devant moi. A mon tour je succombais sous le nombre... [...] J'eus l'impression de reprendre conscience après un long moment. (...)
Je cherchais Auric des yeux et l'aperçu gisant, ensanglanté, sur le corps sans vie d'un soldat lunar. Je m'approchais de lui et fut pris de peur à la vue de sajambeamputé, mon ami était-il encore en vie ? Aidé d'Irssin qui vint me rejoindre, je fis un bandage à mon ami et lui appliquais un soin magique. (...)
Nous hésitions encore lorsque Furst, le prêtre des vent de Boldhome nous exhorta de nous charger des puces, en notre absence, il prendrait la direction des troupes sur les remparts et se faisait fort, avec le soutien de Jarstonn et de Kaldronn, de repousser une fois de plus les Lunars. Laissant Auric, qui sans sajambene pouvait pas courir, nous nous sommes précipités accompagnés d'une vingtaine d'archers vers la faille. (...)
- Tu peux le faire, Irssin et moi l'avons fait et nous n'en n'avons pas souffert me semble-t-il, lui répondis-je en regardant sajambed'un air entendu. - Non ! Et d'ailleurs qui sait si vous n'avez pas perdu plus qu'unejambeen acceptant de boire à sa coupe ? Non m'entends-tu, je refuse de me lier à ce Créateur ! Ce disant, il empoigna sa hache et d'un coup violent, il l'abattit sur le monolithe ! (...)