La morsure du nord
sur Le Ludiste
Les sabots des montures soulevaient la neige sur leur passage, signalant l'arrivée imminente d'une troupe importante, les sentinelles embusquées les avaient repérés depuis longtemps déjà et la peur au ventre, elles s'interrogeaient. - On n'aurait peut-être pas dû attaquer le village, sergent ? - Soldat, vous savez bien qu'on ne discute pas les ordres ! Vous avez de passez votre vie derrière un bureau à vérifier des formulaires à longueur de journée ! - Non, sergent, non... Dans la tête ...Contient : guerre (5)(...) Mais les ordres sont des ordres... ------------------------------------------------------------------------------- En fouillant leur village, Wilhelm et ses hommes trouvèrent les restes d'armes et d'armures de métal, ainsi que de nombreux carreaux d'arbalètes. - Ainsi donc, ces chiens de Vorozions ont décidé de venir porter laguerresur notre territoire ! Ecoutez tous ! Ses chiens méritent de mourir ! Me suivrez-vous pour leur donner le châtiment qu'ils méritent ? (...)
A peine revenus de leur traditionnelle chasse aux thunks, les valeureux guerriers de Wilhelm partaient enguerrepour venger leurs familles... ------------------------------------------------------------------------------- Les pisteurs Piorads furent les premiers à franchir le rempart de neige. (...)
Depuis qu'ils avaient rasé le village piorad, les soldats Vorozions étaient nerveux. Et il y avait de quoi : ils venaient de déclarer laguerreaux barbares du Nord ! Mais Alexandre, l'AEnestor du fort, gardait confiance. Ils avaient élevé un fort sur une position défensive intéressante et leur équipement supérieur fournissait un atout de poids. (...)
Les autres durent escalader les débris et les soldats Vorozions purent ainsi se préparer correctement à leur assaut. Alexandre dirigeait ses hommes du haut des remparts, alors que le chef deguerrepiorad hurlait ses ordres au coeur de la mêlée, broyant crânes et os au passage. Alexandre n'avait jamais vraiment été un combattant, mais lorsque le besoin s'en fait sentir, il s'est toujours senti habité par une furie et une ténacité hors du commun. (...)
D'un bond fabuleux, il percuta le buste du Piorad avec son épaule. Sous le coup de boutoir de l'armure de plaques, le chef deguerrebarbare s'effondra au sol. - Je t'en prie, relève-toi, mon ami ! s'exclama le Vorozion, avec une courbette ironique. (...)