Colonel Fawcett, I presume
sur La Cour d'Obéron
Scénario pour aventuriers des années 1920 par Xaramis. Ce scénario est n'est pas écrit pour un jeu particulier. Il invite les joueurs à vivre une aventure d'exploration d'une région inhospitalière, dans les années 1930. Les joueurs d'Arkeos ou du Hero System / Pulp Hero n'auront aucun mal à l'adapter, pas plus que ceux qui préfèrent le dK ou Adventure. Mais, au-delà du système lui-même, c'est l'ambiance de l'aventure qui est primordiale ; elle nécessite des joueurs capables de se laisser ...Contient : cité (10)(...) L'histoire en quelques mots : Les PJ forment un petit groupe d'explorateurs parti à la recherche d'un célèbre aventurier anglais disparu dans sa quête d'une fabuleusecitéprécolombienne au coeur du Brésil. Les PJ vont se retrouver confrontés aux dangers attendus et inattendus d'une telle expédition, qui mettront leur esprit à rude épreuve. (...)
Il lui annonçait qu'il allait finalement s'engager en territoire difficile avec son fils Jack et l'ami de celui-ci, Percy Ramleigh, pour retrouver unecitéantique perdue dans les contrées non explorées au coeur des jungles brésiliennes, sa mystérieuse «citéde Z ». Brésil, mars 1929 : Cela fait près de quatre ans que la jungle du Haut Xingu a englouti le colonel Fawcett et son expédition. (...)
Il n'est pas impossible que ces péripéties (traîtrise du terrain, accrochages avec des Indiens, etc.) conduisent à la mort d'un ou plusieurs PJ. Mais trouver les traces de Fawcett ou de sa fabuleusecitéperdue est peut-être à ce prix. Z, enfin : LacitéZ se dévoile enfin aux rescapés de l'expédition. La façon dont la voit chacun des rescapés dépend de sa personnalité propre, de l'appétit qui l'a conduit jusqu'ici. Unecitéflamboyante pour celui qui espérait la ville d'or. Unecitéà la fois minérale et végétale pour celui qui espérait un écho luxuriant avec les tombes ensablées de l'Egypte. Unecitéaux vibrations mystiques pour celui qui voulait y trouver la porte vers les étoiles. Un vulgaire tas de pierres branlantes, « tout ça pour ça », pour le désabusé. Chacun des rescapés ressent, au plus profond de lui, sa vision de lacité. Et le besoin de l'expliquer à ses compagnons d'aventure. Plus que de l'expliquer, même. Le besoin viscéral de les en convaincre. (...)
L'aventure n'était en effet que le dernier rêve de ce dernier aventurier, rongé de fièvres malignes au coeur du Mato Grosso, dans ce village indien où l'on a recueilli ce Blanc fou. Un de plus. Il en est déjà venu des comme lui. Et il en reviendra sûrement. La «citéZ » existe-t-elle ailleurs que dans le rêve de ceux qui l'ont cherché au point d'y perdre la vie ? (...)