L'aumônière écarlate
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Contient : prêtre (7)(...) Les hommes mangèrent dans un silence pesant, déchiré des seuls miaulements de deux chats en colère et du jappement plaintif d'un chien errant. Puis leprêtrese leva, s'approcha de son hôte et ordonna qu'on fasse apprêter une chambre pour ces personnes, que des habits propres leur soient fournis et qu'on leur prépare des bassines d'eau chaude, afin qu'ils puissent se laver. (...)
Une long moment plus tard, une jeune fille d'une quinzaine d'années à peine vint timidement les prévenir que ce qu'ils avaient demandé était prêt. - Padre Esteban est en prières et ne rentrera pas avant une bonne heure, prévint leprêtre. Messieurs, nous nous verrons demain matin, avant que nos routes se séparent... - Pardonnez ma curiosité, mon père, risqua Frédéric, mais quelle terrible affaire vous mène dans les montagnes hostiles de rancho Gallegos ? (...)
C'est en partie à cause de cela que je crains l'intervention de l'Inquisition sur nos terres. - Je croyais que c'était parce qu'unprêtrevous avait vu pratiquer cette étrange magie lors de la bataille... Domenico, si je me souviens bien. (...)
Soudain, Frédéric vit une ouverture, écarta la lame de sa main-gauche, se fendit et transperça la gorge duprêtre. Il vécut le reste du conflit dans une sorte de transe, indifférent aux combats qui se déroulaient autour de lui. (...)
Je ne dirais rien... cracha le mourant. Un sourire froid et cruel s'inscrivit sur la face de la jeune femme. - Je vais te donner le choix,prêtre, siffla-t-elle d'un ton doucereux. Si tu me parles de Domenico, si tu me dis où il se terre, je te promets une tombe décente, ainsi qu'à tes hommes. (...)
Si tu t'obstines à garder le silence et à m'injurier, je laisserai vos dépouilles à la merci des vautours qui hantent ces montagnes, je vous jetterai aux chiens sans prière ni sépulture... Alors choisis, mais choisis vite. Leprêtregémit, puis toussa. Une mousse rosâtre parut au coin de ses lèvres. Il dévisagea Estrella avec mépris mais c'était tout ce qu'il pouvait faire pour marquer son courroux. (...)
Qui sait ? Peut-être a-t-il réussi... - Il ne savait pas nager, coupa Estrella. Que Theus vous pardonne,prêtre. Elle se releva et, d'un seul coup d'épée, lui trancha la gorge. Trois semaines s'étaient écoulées depuis l'assaut de l'Inquisition. (...)Une nouvelle de Charlotte Bousquet Rouge, orange, ocre, or... Le corps de la danseuse se tordait tel une flamme au son des tambourins. Sa peau brunie par le soleil se chargeait de reflets cuivrés et ses yeux, noirs, intenses possédaient l'éclat presque insoutenable de la neige des montagnes de la région à leur zénith. Seule au milieu de la piste, elle se laissait porter par la musique, oubliant son public, perdue dans les harmonies des mélodies, de ses rêves, de ce que son âme exprimait ; le ...