Gladise
sur L' Oiseau Oracle au format (428 Ko)
Contient : ville (50)(...) Autrefois : Il était une fois, au Second Age, une jeune et belle princesse du nom de Gladise. Elle vivait dans une très belleville, administrée par le roi son père. Celui-ci était vraiment fou de sa fille, surtout depuis la mort de la reine. (...)
Il faisait tout pour qu'elle ait constamment sous les yeux une vue agréable. De même, il faisait son possible pour que les habitants de lavillele soient eux-mêmes, qu'ils soient prospères, car quoi de plus déprimant que le spectacle de la misère. (...)
Et les gens le lui rendaient bien en arrangeant et décorant d'eux-mêmes leurs maisons, leurs quartiers, leurville. Aujourd'hui : Naturellement, il ne reste que peu de choses de ce que fut lavilleautrefois, si ce n'est cette recherche du parfait bonheur, transformée en une véritable obsession. Mais le bonheur ne suffit plus car les citadins poussent cette quête au paroxysme. Le malheur est prohibé, et la moindre trace de tristesse est devenue un délit. Lavilleelle-même doit respirer la gaieté, elle en est devenue exubérante, luxuriante, excessive. Les citadins prétendent que le monde, le Grand Rêve, n'est qu'un spectacle destiné à entretenir la bonne humeur des Dragons. (...)
Cette Charte date de l'époque de la princesse Gladise et c'est le roi, son père, qui l'a promulgu ée après qu'elle ait sombré dans la tristesse (du moins, c'est ce que l'on suppose). Aujourd'hui, elle est appliquée à la lettre et le gouvernement de lavillela fait respecter par tous les moyens. Le Malheur est pourchassé, ainsi que tout ce qui en découle : les larmes, la peine, le chagrin, la mélancolie, la colère, etc. (...)
La Garde Hilare a pour mission de les traquer impitoyablement, mais toujours le sourire aux lèvres, cela va de soi. Le Décor : Gladise est une très belleville, bien que fort singulière. De loin, elle apparaît comme une mosaïque de couleurs vives, utilisant tout l'arc-en-ciel. (...)
Au-dessus de la porte, un écriteau comporte ces quelques mots : «bienvenue à Gladise». Vous qui entrez, abandonnez tout désespoir. Deux gardes de lavillesont en faction à l'entr ée et leur costume bariolé et loufoque donne tout de suite au visiteur le ton de laville. Ils interdisent l'introduction envillede toute arme. Puis, en entrant véritablement, le visiteur se trouve pris dans un tourbillon de démence comme il ne peut en exister que dans les rêves les plus délirants. Les gens sont habillés de vêtements complètements fantasques, avec de grandes épaulettes, de tissus chamarrés, lamés, de grandes capes aux couleurs vives, des coiffures vertigineuses, des chaussures à semelles surcompensées, des chapeaux extravagants, des maquillages les faisant ressembler à toutes sortes d'animaux ou à des caricatures. (...)
Dire qu'elles se distinguent de la sorte ne serait plus vrai, car au bout du compte quand tout le monde cherche à se distinguer, tout le monde se ressemble, ce qui pourrait paraître hétérogène quand on y regarde de près, apparaît finalement homogène avec du recul. Lavilleest un chaos, organisé et encouragé. Le piéton n'est pas simplement spectateur de ce décor, car il arrive qu'en passant près d'une statue, celle-ci tourne la tête et l'arrose d'un jet d'eau. (...)
Ce ne sont que des marionnettes, mais ce peut être aussi un farceur bien vivant qui jaillit d'une trappe. Gladise présente le paradoxe d'être unevilleà la fois touffue et possédant de larges artères. Dans certains quartiers, les maisons sont les unes sur les autres, très chargées, avec des annexes surajoutées à n'en plus finir. (...)
Certaines zones construites sont donc très denses, avec de toutes petites ruelles dans lesquelles on ne peut se glisser qu'un par un et où il est impossible de se croiser. Mais lavillea aussi essayé de s'aérer, avec des avenues larges, de grandes places, des espaces verts... Ces espaces publics sont souvent envahis par des spectacles, des manèges, des sculptures au milieu de bassins et de fontaines et ils changent très souvent de visage. (...)
pour se transformer miraculeusement en «fausse» bagarre burlesque lorsqu'arrivent les forces de l'ordre et finir dans de grands éclats de rire... un peu jaunes. LES QUARTIERS : Lavilleest divisée en quartiers, séparés par de grandes avenues. Le Quartier Beau : A l'ouest, c'est le quartier Beau, celui des personnalit és de laville, des grandes et belles demeures. Certaines sont même plus grandes que le Palais lui-même. Il y a de grands jardins et tous les espaces entre les maisons sont plantés d'arbres. (...)
Curieusement, il comporte en plein milieu un mur, de 5 mètres de haut, orienté est-ouest et qui n'est relié à rien. Il s'agit probablement d'une portion d'un ancien emplacement du rempart, du temps où lavilleétait moins étendue. Certains anciens prétendent qu'il s'agissait d'une ancienne rue aérienne, qui permettait aux gens de se promener en profitant d'un panorama imprenable sur laville. Pourtant, il ne reste aucun vestige d'escalier permettant d'accéder au sommet. C'est au sud de ce quartier qu'est implanté le Palais du Grand Bouffon et la Garnison. (...)
Le Torte : Ce quartier doit son nom au labyrinthe de ses rues. C'est le quartier des plus modestes. Si dans le reste de lavilleles immeubles sont divisés en appartements, il n'y a ici que des maisons individuelles très humbles, ce qui ne les empêche pas d'être tout aussi décorées que le reste de laville. Certaines habitations sont très exiguës. Cet amas de petites maisons a été construit au fil du temps, allez savoir pourquoi, sans que deux maisons soient contiguës. (...)
Enfin, à l'est, le rempart est en bonne partie éboulé, permettant d'entrer et sortir librement de laville. Le Quartier des Faiseurs : Ce quartier est anciennement celui où était rassemblé tout l'artisanat de laville, où était fabriqué tout ce dont lavilleavait besoin. Aujourd'hui, si les ateliers se sont dispersés, il en reste encore une bonne concentration dans ce quartier. Le Quartier de la Princesse : Rien d'extraordinaire dans ce quartier qui devrait son nom à ce que le lieu de rencontre des amants de la légende y aurait été situé... L'Histrion : Au centre de laville, c'est le quartier le plus vivant, où se donnent beaucoup de spectacles. C'est la zone la plus aérée de laville, avec de nombreuses places et les tavernes, les théâtres et les salles publiques y abondent. Le seul inconvénient, c'est qu'on y dort assez mal. (...)
PLACES ET RUES : La place Heureuse est celle sur laquelle donnent le palais et la garnison. C'est la plus grande de laville, où sont données les exécutions, où un marché a lieu un matin sur deux. Le boulevard des Mille Pas doit son nom à ce que tous les défilés, cortèges et parades empruntent cette artère. Beaucoup font en fait le tour de lavilleen empruntant ensuite l'avenue de Bonne Fortune, puis celle du Grand Bonheur, pour revenir sur la Place Heureuse où ont lieu les grands spectacles et les exécutions. Le rempart qui encercle lavillefait une dizaine de mètres de haut et n'est plus en très bon état. De nombreux échafaudages de bois ont été apposés contre les murs de manière plus ou moins définitive, qui servent autant à accéder au chemin de ronde qu'à soutenir le mur. Il n'est plus possible de faire le tour de lavillepar ce chemin de ronde. Le mur est écorné en de nombreux endroits, et même complètement éboulé à l'est. (...)
Il est parfois réparé par un plancher de bois qui enjambe les trous. Au pied de ce rempart le plus grand boulevard de Gladise encercle toute laville. Le seul inconvénient est qu'il est souvent encombré. Les échafaudages qui soutiennent le rempart gênent la circulation. (...)
En effet, nombreuses sont les maisons possédant une passerelle, mais comme on n'a jamais pensé à faire le plan de laville, on ne s'est jamais rendu compte qu'il en existait autant qui soient reliées de la sorte. Certaines passerelles sont volontairement laissées délabrées extérieurement, tout en consolidant l'intérieur, pour laisser à penser qu'elles ne sont plus utilisables. (...)
L'AUBERGE DES RIANTS VOYAGEURS : Cet établissement dans l'Histrion est le seul qui propose des chambres aux voyageurs et cela ne lui arrive pas souvent. C'est surtout une taverne et si on sait que des étrangers sont enville, on viendra là les voir et entendre de nouvelles histoires, un peu d'exotisme... D'ailleurs, selon la bonne vieille tradition des Auberges de Voyageurs, ceux qui y font une attraction, à condition qu'elle plaise (ne serait-ce que raconter ses souvenirs) se voient offrir le dîner et la chambre. (...)
D'ailleurs, un excellent moyen de le mettre de son côté serait de lui proposer une recette ou un cocktail qu'il ne connaît pas, mais ce ne sera pas évident d'en trouver (disons, CHANCE/Cuisine à -4). Si la recette lui plaît, il la servira gratuitement. La Vie à Gladise : Gladise est unevilletrès animée par tous les spectacles qui y sont donnés tous les jours . Les gens circulent beaucoup dans les rues et celles-ci sont toujours très encombrées. (...)
La naissance d'un enfant peut créer le lendemain la fête des bébés, et tout le monde s'habillera en bébé ce jour-là. L'arrivée de voyageurs peut provoquer la fête des voyageurs. A chaque fois, lavilleest redécorée selon la circonstance (le temps de la préparer). LES DIFFERENTS CORPS DE METIERS : Comme dans de nombreuses autres villes, les métiers se sont rassemblés en castes. (...)
Les Elévateurs : Ils regroupent les cultivateurs et les éleveurs. Leur principale activité consiste naturellement à fournir de la nourriture à laville. Mais, ne pouvant échapper à la tradition de loufoquerie de laville, ils font aussi l'élevage de plantes et d'animaux exotiques. Il est de leur devoir de pouvoir répondre aux demandes les plus extravagantes des restaurateurs et aubergistes. (...)
Les Constructeurs : Charpentiers et maçons bâtissent des maisons et des bâtiments délirants. Certains sont d'ailleurs recrutés à Grand-Pierre, lavilledes bâtisseurs. Les Artistes : Ce sont les peintres et les sculpteurs. Ils réalisent sans arrêt des oeuvres extravagantes, délirantes, saugrenues. (...)
Ce sont principalement des jeunes d'une vingtaine d'années qui estiment que la recherche du Bonheur est une chose très sérieuse. La tradition de lavilleproclame que le bonheur passe par le Rire, soit. Mais cela mérite une étude approfondie et scientifique. (...)
Ses adeptes sont tous d'âge vénérable et ils ont décidé qu'ils devaient passer la fin de leur existence à s'amuser. Ce sont eux qui en fait font le plus de bêtises dans laville. La plupart des farces stupides sont perpétrées par des membres de cette voie. La Folie au pouvoir : La Folie est en ce moment la Voie Officielle, et comme il se doit le Grand Bouffon, titre honorifique du dirigeant de Gladise, est complètement fou. (...)
Il pourra éventuellement servir de modérateur aux ardeurs des Voyageurs, ou d'ennemi invisible. Il connaît en effet tous les souterrains de lavilleet sait apparaître et dispara ître à volonté. Il possède en outre une bague d'Invisibilité qui peut le faire dispara ître (pour de bon) en un round. (...)
Mais quoi de plus ennuyeux que des soldats en uniforme. Aussi sont-ils eux aussi habillés à la mode de laville: un pourpoint et des braies faits de losanges multicolores, un grand manteau garni de spirales rouges, orange et jaunes, des chaussures d'une longueur démesurée. (...)
Des cloches ont été installées aux deux portes, à la Garnison, en différents points des remparts et quelques autres ont été réparties dans laville. Chacune peut être entendue à environ 300 mètres, et est immédiatement reliée par celles qui sont à portée d'oreille. (...)
En cas de besoin, la Garde peut sonner l'une des cloches et rameuter du renfort très rapidement. L'Envers du Décor : Gladise est unevilleconstamment en fête, emplie de man èges, de fleurs, de lampions, où il y a toujours un orchestre, des acteurs, des saltimbanques qui jouent, où l'on s'efforce de rendre la vie gaie et insouciante. (...)
Toute l'année sur les nerfs pour se forcer à sourire, les gens peuvent enfin se laisser aller et craquent nerveusement. Une fois de plus, les rues sont redécorées, mais cette fois tout est recouvert de noir. Lavillerésonne de cris, de pleurs, de hurlements, de lamentations. Les gens sont tous endeuillés, ou déguisés en squelettes, en morts-vivant, en fantômes. (...)
Condamner à mort les gens tristes lors de ces moments douloureux ne ferait que démarrer une réaction en chaîne et lavillese dépeuplerait rapidement. Alors, il existe une échappatoire. En effet, le cimetière de Gladise est situé en dehors des limites de lavilleet il est autorisé de pleurer pendant les enterrements, tant qu'on est à l'extérieur des murs. Naturellement, il faut reprendre un air enjoué dès qu'on repasse les portes de laville. Pour continuer à garder le contrôle de la population, les autorités interdisent de s'installer, ou même de construire une maison, en dehors de la cité. (...)
Joyeuse est donc une femme qui en eut assez de ce nom et qui, par réaction, s'est mise à rechercher tout ce qui en était l'antithèse. Elle est devenue célèbre dans laville, tout le monde connaît son activité. Mais la jeune femme a disparu depuis des années de la vie citadine. (...)
Elle vit retranchée dans les soussols et circule par les souterrains ou la Voie Médiane. Elle ne sort qu'en dehors de laville, la nuit, pour prendre un peu d'air frais. LES CONDAMNATIONS : Le Large Sourire : Cette peine est appliquée à ceux qui n'ont pas été jugés assez souriants dans leur vie quotidienne. (...)
Dans ce cas, la teinture bleue est indélébile, elle ne s'en va plus jamais. Dans ce cas, l'enterrement simulé de la victime a lieu en dehors de laville. Le condamné ne fait plus partie de la population de Gladise. La Garde Hilare a par contre le «pouvoir» de voir les Invisibles, et de les empêcher dans la mesure du possible de profiter de leur condition aux dépens des autres. (...)
Les Voyageurs seront donc partagés entre la pitié et la crainte de la Garde et des représailles, surtout s'ils doivent mener parallèlement une enquête qui nécessite leur liberté de mouvement. Le tigre vert de Parterioa s'est échappé et circule dans laville. Il est particulièrement intéressé par toutes les plumes que porte la population citadine, qu'il prend pour des volatiles pouvant servir de repas. (...)Il existe une cité du nom de Gladise située dans un endroit tellement perdu et reculé qu'elle est devenue une vraie légende. Les plus proches bourgs ou villages ne peuvent être atteints qu'au terme d'un voyage de trois à quatre semaines, un voyage si long et si périlleux que personne ne le tente, Cette cité peut heureusement se permettre de vivre en totale autarcie. Une grande forêt apporte une source inépuisable de bois et de gibier, des terres arables permettent des cultures fructueuses ...