De Main Morte
sur Antonio Bay au format (26.7 Mo)
Contient : ville (10)(...) Un obus explosa près de lui, alors qu'il progressait avec plusieurs hommes du 57ème Régiment d'Infanterie. Parmi ceux-ci se trouvait le poète Jean de LaVillede Mirmont, dont le talent dans les lettres portait une fois de plus ombrage au jeune Auguste. Mais l'obus changea le cours de leur destin d'une façon étonnante : si Jean de laVillede Mirmont fut terrassé et enseveli par l'explosion, Auguste Senestre en eut les mains arrachées. (...)
Aidé dans son office par un vagabond alcoolisé et payé une simple bouchée de pain, il retrouva le « tombeau » de Jean de LaVillede Mirmont et déterra son corps, toujours recouvert de terre et de gravats sur le Chemin des Dames. (...)
Sa motricité retrouvée, il lui fut facile d'abattre le vagabond d'une seule balle, avant de lui sectionner les mains à son tour et de les utiliser en lieu et place de celles de Jean de LaVillede Mirmont. Celui-ci fut de nouveau inhumé dans son tombeau de gravats, qu'il ne quitta pas avant 1920 pour rejoindre le caveau familial, tandis que le vagabond repose désormais dans la tombe d'un soldat inconnu. (...)
Vous pouvez donc brièvement décrire leur quotidien, leurs habitudes, leur cheminement jusqu'à la rive gauche : à bord d'un ballontaxi, du Métropolitain, en s'arrêtant quelques minutes chez les bouquinistes de bord de Seine, pour acheter quelques fruits dans un petit marché, en observant un étrange bateau à partir d'un des ponts ou en scrutant un automate mime près de Notre Dame, etc. L'occasion de décrire un peu ce Paris de 1937, où la superscience a donné à lavilleune allure post-moderne : publicités Cadum géantes, voitures vrombissantes, zeppelins, magasins vendant des jouets en fer représentant le « Cosmos » (le fameux vaisseau du Docteur Omega)... Comme tous les dimanches matin depuis plusieurs semaines, les personnages se retrouvent incognito à une table du fameux Café des Deux Magots. (...)
Ses souvenirs lui reviendront quand vous le souhaiterez, selon le moment le plus adéquat. Ces quatre lignes sont en réalité des vers écrits par son ami d'enfance : le poète Jean de laVillede Mirmont, tragiquement décédé le 28 novembre 1914 sur le Chemin des Dames. Il se souvient parfaitement les avoir lus bien avant la mobilisation de son camarade. (...)
En réalité, il ne s'agit que d'un jeu cruel d'Auguste Senestre, un poème que ses premières mains volées ont écrit et dont il aime décorer ses « plantes somnifères ». Seul le hasard a voulu que Jean de laVilleet François Mauriac aient été amis d'enfance dans le bordelais. - La plante est un mystère bien plus coriace à résoudre. (...)
- Il se peut également que les personnages se trouvent chez Mauriac, au moment où son concierge lui apportera la plante. Dans tous les cas, Mauriac reconnaîtra immédiatement les vers de Jean de laVillede Mirmont et ne tombera pas dans le piège grossier du coupeur de mains. A partir de là, les personnages auront suffisamment d'éléments pour prendre plusieurs initiatives. (...)
Oui, j'ai compris pourquoi l'on a crée le monde ; C'était pour mon plaisir exubérant d'un soir ! » Jean de LaVillede Mirmont, l'Horizon chimérique Auguste vit seul et n'a qu'un seul complice « entier » : le Grand Jacques, qui ne sait pas grand-chose et ne cherche pas à en savoir plus, d'ailleurs. (...)
Les mains les plus précieuses de son exposition macabre sont également les plus abîmées : il s'agit de celles de Jean de laVillede Mirmont. Désormais, elles ont l'allure de doigts squelettiques à la peau parcheminée, dignes d'une momie, mais restent tout de même utilisables. (...)Ce scénario pour la Brigade chimérique - l'Encyclopédie et le Jeu (qu'il convient de posséder pour le faire jouer) est prévu pour une partie relativement courte, idéale pour initier de nouveaux joueurs ou établir un premier contact avec cet univers. Il peut être joué en une simple poignée d'heures, à l'aide des personnages pré-tirés que vous trouverez en annexe ou dans le Livre de Base, ou tout autre surhomme personnalisé. Le scénario met les personnages aux prises avec un tueur ...