Les Terriens sur Mars
sur Loukoum On Line
L'Angleterre : L'Angleterre est la première puissance coloniale terrienne sur Mars. La ville principale de la colonie anglaise est Syrtis Major (où se rejoignent sept canaux). La colonie anglaise s'étend principalement vers le nord le long de l'axe nilosyrtien, et vers l'ouest. Vers l'est, les déserts inhospitaliers de Libye et d'Isidis la séparent de la colonie française, 2500 km plus loin (en 1890, un traité signé entre les deux pays fixera la limite entre leurs colonies sur le méridien 90 ...Contient : indigènes (10)(...) Outre le vice-roi, le gouvernement général comprend le secrétaire colonial (dont dépendent en particulier le Colonial Civil Service et la police coloniale), le trésorier colonial, les commissaires en chef, un représentant du Foreign Office, et le général commandant en chef des troupes britanniques sur Mars. Ce dernier dirige la Martian Army, constituée d'unités venues de la métropole et d'unitésindigènes(dont l'encadrement est constitué des officiers anglais du Martian Staff Corps). On trouve sur Mars des régiments de cavalerie, des bataillons d'infanterie, et des batteries d'artillerie des quatre types (Horse Artillery, Field Artillery, Mountain Artillery et Garrison Artillery). (...)
Les unités de cavalerie utilisent principalement des chevaux, mais, devant la difficulté d'acheminement des remontes vers Mars et le fort taux de mortalité des animaux, elles commencent à envisager l'emploi de gashants, à l'image des troupesindigènes. Les unitésindigènesquant à elles se composent de régiments de cavalerie (montés à dos de gashant, sauf pour les officiers, qui restent fidèles au cheval), de bataillons d'infanterie, de batteries d'artillerie de montagne, de compagnies de sapeurs-mineurs, et d'une unique batterie d'artillerie de forteresse. Les régiments de cavalerie indigène sont constitués de huit escadrons et comportent huit officiers britanniques et 624 gashantars (cavaliersindigènes). Les bataillons d'infanterie indigène comptent huit officiers britanniques et 896 sikaners (soldats). (...)
Les batteries d'artillerie indigène comportent quatre officiers britanniques et 256 kuunaars (artilleurs) pour six pièces de 12 livres. Les militairesindigèness'engagent pour un minimum de trois ans (et servent au maximum 21 ans). Un système de réserves actives et territoriales, sur le même principe que pour la métropole, est à l'étude. (...)
Seuls quelques milliers de militaires français sont sur Mars, mais ils sont appuyés par des nuées d'alliés et d'auxiliaires (troupesindigènes). L'installation coloniale a apporté la pax gallica, et les débuts de l'action sanitaire et éducative (au moins dans les chefs-lieux de cantons). (...)
Elle est le siège du gouvernement général et des grands services communs : affaires militaires, affairesindigènes, travaux publics, enseignement, agriculture, santé. Le gouverneur général est le dépositaire des pouvoirs de la République ; il n'a de comptes à rendre qu'au ministre de la Guerre, de la Marine et des Colonies (1) et au président de la République. (...)
Ils disposent pour cela de petits éléments de police (garde-cantons) et d'un corps d'auxiliaires administratifs, et reçoivent également le concours de chefs (souvent désignés parmi les grands lignages martiens) dans leurs rapports avec lesindigènes. Dans les villages, les Martiens pratiquent parfois une stratégie d'évitement : ils cachent le chef de sol, véritable autorité religieuse respectée par tous, et désignent aux Français un chef de paille. (...)
Ils sont très inégaux, beaucoup moins importants que ceux de la Fédération, et certains doivent être complétés par des reversements du budget fédéral. Lesindigènessont soumis à l'impôt de capitation et aux 'prestations' de travail. Ils sont soumis au statut de l'indigénat (dont le code règlementaire, très discriminatoire, prévoit un grand nombre d'infractions et confère à l'administration coloniale la possibilité de confondre le judiciaire et l'exécutif). (...)
Les deux ont des approches différentes de la politique indigène : les militaires pratiquent souvent l'administration indirecte en plaçant des clients sur le trône des souverains déchus et en utilisant les souverains soumis ; les civils préfèrent une administration plus directe et interviennent dans toutes les affairesindigènespour imposer ou faire pénétrer la loi de la France. Les administrateurs civils et assimilés sont peu nombreux : une quarantaine seulement pour toute la colonie française. (...)