Indépendant exiléen #1
sur Ballon-Taxi au format (2.7 Mo)
Contient : monstre (5)(...) Mezcan Paluva conçut immédiatement qu'une infl uence délétère affectait ses machines pendant la nuit, les dépouillant peu à peu de la fi ne substance qui leur donnait vie, saignées à mort par unmonstreinvisible qui s'insinuait parmi les rouages, les tiges souples et les cristaux afi n d'en extraire avec gourmandise quelque morceau choisi. (...)
Quand des meurtres atroces sont commis et que ni les Pandores ni la Sûreté ne retrouvent les assassins, c'est le Meurtrisseur qu'on accuse. Un procédé bien pratique car cemonstrereste insaisissable. Il semble que sa réputation doive autant aux dires des personnes qu'il aurait effrayées, qu'aux rapports de la Sûreté. (...)
Il m'a donc fallu chercher la raison de ce cercle du côté de l'exécuteur. Et si, comme la pierre dans l'eau de la rade, monmonstrese trouvait au centre de ce cercle ? Il me fallait vérifi er cette idée. Le centre géométrique du cercle de morts s'est trouvé être un pâté d'immeubles d'habitations, situé à un jet de pierre de la cité universitaire, et comprenant un bureau de recrutement du Service de Nettoyage des Spores. (...)
Les clients, d'abord affolés, se sont rapidement tus à l'évocation du nom du Meurtrisseur. Je tenais donc bien une preuve de l'existence de cemonstre, par mon expérience personnelle mais aussi par l'attitude des gens qui m'entouraient à ce moment-là. (...)
Il portait un grand tricorne ; on aurait dit un stalyte, mais quand le vent a chassé la nappe de brume qui l'entourait... ses yeux, oh, ses yeux ! ... je ne peux vous dire s'il était vivant ou mort ! » « Unmonstregrand comme le port tout entier mon gars ! Ouais ! Plus noir que l'paletot d'la Mort ! Un rafi ot maudit, pour sûr. (...)Un mot de notre directeur : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ici notre cinquième compilation annuelle. Bien entendu, le choix fut diffi cile, parfois déchirant : notre Indépendant vit au rythme du souffl e d'Exil, et c'est avec la même fi erté quotidienne que je me saisis du premier exemplaire sorti des rotatives. Il n'y a pas, à mon sens, de « petites histoires » ou de « nouvelles insignifi antes ». Notre cité vit, respire et frisonne et notre journal s'en veut ...