Indépendant exiléen #1
sur Ballon-Taxi au format (2.7 Mo)
Contient : risque (4)(...) Son auteur affi rme être l'assassin qui terrorise les petites gens des niveaux inférieurs de notre belle cité. Aurisqued'insulter mon illustre lectorat, je prendrai la peine de résumer le triste palmarès de ce sinistre personnage. (...)
Et bien chers lecteurs, après nous être résolus à moult vérifi cations, voici le temps pour vous de découvrir enfi n une des faces sombre de la noblesse Exiléenne. Nous ne prendrons pas lerisquede citer des noms, vous vous en doutez, mais sachez que la jeunesse huppée s'adonne parfois à de biens curieux jeux que la morale se doit de réprouver. (...)
Il poursuit son analyse en affi rmant, preuves à l'appui, que certains d'entre eux après avoir franchies plusieurs fois les portes dans leur vol erratique, développent un comportement étrange, pouvant aller jusqu'au suicide voire des modifi cations notables dans la couleur de leur plumage, lesquelles pourraient augurer de modifi cations plus profondes. Partant, le professeur met en garde Exil contre lerisquede voir une puissance étrangère établir des communications régulières avec des taupes installées en Exil par le biais d'oiseaux correctement dressés. (...)
Si ces premiers accrocs, dont il est diffi cile d'évaluer la réelle gravité, n'entravèrent en rien la poursuite du programme, il en fut tout autrement quand une bande de miséreux visiblement courroucés assaillirent en bonne et due forme un souffl eur autonome et le réduisirent consciencieusement à l'état de ferraille, rouant de coups son propriétaire au passage. Les ingénieurs, soucieux durisquede perdre d'autres précieux prototypes dans des circonstances similaires, décidèrent alors d'interrompre la production de souffl eurs autonomes jusqu'à une date indéterminée. (...)Un mot de notre directeur : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ici notre cinquième compilation annuelle. Bien entendu, le choix fut diffi cile, parfois déchirant : notre Indépendant vit au rythme du souffl e d'Exil, et c'est avec la même fi erté quotidienne que je me saisis du premier exemplaire sorti des rotatives. Il n'y a pas, à mon sens, de « petites histoires » ou de « nouvelles insignifi antes ». Notre cité vit, respire et frisonne et notre journal s'en veut ...