Le Centre de la Folie
sur Librarium au format (30 Ko)
Synopsis : Dieter Brinks, licteur de l'archonte disparu Chesed, a changé. Depuis sa descente en Enfer et son retour à Métropolis, il y a de cela quelques jours, le licteur a changé. Il sent une présence se réveiller en lui... 7 Juillet 1943: Après vingt ans de lutte contre ses semblables, Chesed, à bout de force, crée 6 êtres à partir des chairs de ses Incarnations (Calvin Bradley, Henri Deville, Eric Callder, Sade Kingston, Edward Klimb et Dieter Brinks), et se réfugie dans chacun ...Contient : sang (21), chaud (2)(...) c'est par une nuit d'orage sans précédent que l'Archonte, avide de vengeance, ressuscite. Et cette renaissance sera gravée en lettres desangsur un livre de tourments et de douleur. Inspiration: Ce scénario est né de la fusion de trois films, que je conseille vivement à tout MJ de visionner: * Seven pour l'ambiance pluvieuse et le tueur en série * Angel Heart pour l'enquête dans les bas fonds occultes et pour Monsieur Siphr * L'Antre de la Folie pour l'histoire du livre. (...)
Il ne regarde qu'à peine la plaque des personnages et ne les accompagne pas. La première chose que perçoivent les personnages en pénétrant dans ce charnier est l'odeur dusang, omniprésente et écoeurante. Presque immédiatement après, les esprits des personnages réalisent l'ampleur du carnage qui s'étend sous leurs yeux. (...)
Les meubles sont brisés d'avoir été projetés sur les murs, et seule une ampoule nue éclaire la scène. Au centre de la pièce une mare desangcoagulé a recouvert un vieux tapis fané. Les murs sont eux aussi maculés d'hémoglobine, répandue en symboles torturés et complexes. (...)
Par la porte ouverte au fond de la salle, les personnages aperçoivent deux cadavres éventrés, jetés là comme de vulgaires rebuts. Mais le pire reste encore ce corps exsangue et mutilé de nourrisson, enfoncé dans la mare desangcoagulé.... Inutile de préciser que face à une telle horreur, des jets d'EGO (avec peut-être un léger malus de l'ordre de -2) sont nécessaire pour garder la tête froide et éviter la nausée. (...)
La première chose à noter est sans conteste le symbole qui a été gravé sur le front du nourrisson (un gribouillis étrange mélant lettres issues de plusieurs idiomes et de nombreux symboles géométriques entrelacés); les personnages peuvent retrouver ce même symbole tracé avec dusangsur les mur . En soulevant le cadavre du bébé, on peut découvrir le poignard sacrificiel, englué et poisseux, qu'a utilisé Kingston pour accomplir son rituel. (...)
Enfin, près du cadavre de l'un des parents, les personnages peuvent découvrir une feuille de papier pliée en quatre, tachée desang. Le texte suivant y est tapé à la machine à écrire (une analyse ne révélera aucune empreinte digitale: Mes entrailles hurlent de cette résurrection. (...)
Tout à coup, ils sont réveillés par la fenêtre de leur chambre qui s'ouvre violemment. Le vent s'engouffre en hurlant dans la pièce et leur glace lesang. Dehors, la pluie tombe à verse et commence à pénétrer dans leur appartement. Alors qu'ils se lèvent à demi-endormi pour fermer la fenêtre récalcitrante, les personnages sont saisis d'une deuxième vision: Comme lors de la vision précédente, ils entr'aperçoivent une pièce éclairée par une lueur rougesang. La tapisserie en est terne et nue. Contre le mur, le corps démembré d'un homme bizarrement rabougri gît dans une mare noire et fumante. (...)
(voir égalment annexe 1 : Le Livre). Le Livre : Chapitre I. ' Brinks se tenait au milieu du carnage. L'odeur dusangétait si forte, la faim si présente, qu'il devait se faire violence pour ne pas se ruer sur sa victime mutilée. (...)
Seul détail non concordant, l'emplacement de la liasse de feuillets. Celle-ci se trouve au bord de la mare desangcoagulé. Sans la toucher, les personnages peuvent en lire la première page. Ils ne la connaissent que trop bien. (...)
A l'intérieur, les personnages trouvent tout d'abord le corps sans vie de Mary Petersen, la nurse du bébé et voisine, âgée de 20 ans à peine. Elle a été étranglée. A trois mètres de là, dans le berceau rougi desang, le petit John Dholes, six mois, serre dans ses bras brisés son ours en peluche et ses entrailles. (...)
Alors que le temps avance et que l'inquiétude commence à gagner les personnages, ils sont tous saisis une terrible impression de vertige, puis ont la sensation de tomber dans un puits sans fond. En même temps, leur vue se brouille et se teinte desang... Il sont dans un bureau de travail. Un homme parle à l'inconnu (toujours Brinks) qu'ils habitent, mais les personnages ne voient que ses lèvres bouger, sans entendre le moindre son. (...)
Son visage est squelettique, et les vaisseaux sanguins le recouvrent comme une sinistre toile d'araignée. Ses mains se terminent par des griffes métalliques suintantes desanget ses orbites vides brillent du même éclat carmin que ses lames meurtrières. Le visage de Brinks, si défiguré qu'il soit, exprime encore deux expressions mêlées: la souffrance et la haine. (...)
Le texte a été entièrement imprimé, et commence par: Le Livre : Chapitre III ' Dans un bruit humide, les chairs se décollaient des murs. Les griffes de Brinks dégoulinaient encore dusangchaudde sa victime. Pourtant, aucun souvenir, aucune nouvelle connais- sance. Puis la créature comprit. Lentement, elle se baissa et saisit le morceau de chair qu'elle avala aussitôt. (...)
Enfin, la mort du nourrisson remontait à environ 2 heures avant l'arrivée des personnages sur les lieux. Le rapport criminalistique indique quant à lui que lesangtrouvé répandu sur le lit et sur la lame du poignard n'est pas celui du nourrisson (différence de rhésus). (...)
Après avoir été éjecté de ma voiture, mes pas me guidaient vers cette ruelle où m attendait Brinks. Le choix absent à cause de mes poursuivants, ces chiens assoiffés desangqui m ont empêché de me sauver en invoquant la Terrible Divinité, source de Chaos et d'Entropie. (...)
Je me souviens du hurlement de douleur de mes entrailles et du soulagement de mon être. Peut-être après tout n avais-je été conçu que pour cela. Mon regard embrumé desangse porta sur ces pauvres humains qui m avaient poursuivi depuis l'hôpital. Je les voyais assister choqué à ma mise à mort, et leur immobilité avait quelque chose d étrange et de terrible. (...)
d'une main tremblante, il sort de sous ses vêtement un médaillon noir qu'il sert contre lui. Brusquement, la vision des personnages se brouille et se teinte desang. Il sont face à Kingston alors que celui-ci rampe tête baissée vers eux, ou plutôt vers Brinks. (...)
Les personnages prennent alors conscience que les griffes ramènent rapidement le corps de Kingston vers Brinks, et sentent tout à coup le goût dusangqui envahit leur gorge et le fluidechaudse répandre dans le corps de Brinks. Les personnages reprennent ' conscience ' lorsque Brinks laisse retomber le corps exsangue de Kingston, qui s'effondre dans une flaque. Le corps mutilé et difforme du licteur sort de l ombre et regarde les personnages sans un mot pendant quelques instants avant de disparaître par la porte enfoncée dans le mur. (...)
Ses mains se lèvent comme tirés par quelques invisible ficelle. Lorsque la griffe de Brinks s'abat sur la machine, une immense lettre desangapparaît dans le ciel: C C'est maintenant aux personnages à intervenir. s'ils ne font rien, Virinov se rue sur Brinks et commence à le déchirer de ses griffes et de ses dents sans que celui-ci ne puisse se défendre. Le visage recouvert dusangde sa victime, Virinov se tourne vers les personnages, une lueur de rage dans les yeux et les attaque (il est cependant affaibli et fuira à la première BM). (...)