Les mille Dangers de la Route
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Contient : armés (3), armes (9)(...) Vous seriez surpris de voir combien de bons aubergistes ou filles de salle participent, souvent en donnant juste ce qu'il faut d'informations à des complicesarmés, à dévaliser les voyageurs non loin de leurs établissements. On connaît aussi des cas de paysans laissant parfois leur charrue quelques jours de suite, pour s'assurer de quoi pallier une récolte peu abondante, et s'en prenant au marchand voyageant sans escorte. (...)
Le coin est généralement sûr. Par contre va falloir démonter pour passer messieurs, mais gardez quand même vosarmesà portée de main, on ne sait jamais. Toi, allume cette lanterne, tu passes devant. T'inquiète, je serai juste derrière, et les autres aussi. (...)
Je vais profiter du reste de la soirée pour vous parler des tactiques préférées de vos ennemis. Quarante ans que je côtoie ceux de votre sorte et que je vous réparearmeset armures, alors j'en connais un rayon, même si je mets pas souvent les pieds sur les routes que vous essayez de protéger. (...)
Et pourtant il faut bien que quelqu'un se charge de dégager le passage... Je vous assure qu'avec un peu d'intimidation - une douzaine d'hommes enarmespar exemple, et l'assurance que personne ne sera blessé, ça peut marcher. Les rares brigands qui tiennent à se conserver une moralité usent souvent de cette technique, car bien que plus risquée, elle leur permet de limiter au maximum l'usage de la violence. (...)
La solution intermédiaire consiste donc à poster un guetteur ou deux pour surveiller le piège et son bon fonctionnement. Pour peu que ces hommes soientarmésd'arcs et de flèches, et ils finiront idéalement le travail si jamais un survivant cherchait à s'extirper de la fosse. (...)
Très rarement, un individu exceptionnel saura interpréter que le danger le plus immédiat vient des brigands munis d'arcs ou d'arbalètes, voire d'armesà feu si ce sont d'anciens soldats, mais qu'il puisse prévenir le reste du groupe à temps, et les convaincre de suivre son idée, relève du miracle. (...)
J'ai entendu dire sans trop y croire, que les nobles bretonniens étaient du genre à adopter un tel code d'honneur, qui non seulement les contraint à attaquer de front en toute circonstance, mais également à ne jamais faire usage d'armesde tir. Si c'est bien le cas, je doute que ce peuple perdure assez longtemps pour que mes fils à naître croisent un tel chevalier ailleurs que dans une fable comique. (...)
Ceux qui s'autorisent un tel luxe en ont les moyens et ne redoutent pas de se faire battre par leurs victimes. Dans le même ordre d'idées, des types très supérieurementarmésou bénéficiant d'un grand avantage numérique peuvent souhaiter intimider leur monde en déployant leurs forces. (...)
Cette attaque coup de poing est plus généralement dirigée en temps de conflit sur un trésor de guerre, un convoi chargé de butin qui compte se ravitailler en hommes et enarmes. Les cavaliers s'évanouissent ensuite dans la nature par petits groupes, avec chacun une part du magot. (...)
Bon, bien sûr, là aussi il y a des façons de procéder pour venir à bout d'un toutou qui aboie trop facilement, comme le faire passer pour un excité avec des fausses tentatives. La première fera surgir le maître des lieux toutesarmesbrandies. La seconde également peut-être, si le bonhomme a de quoi craindre pour ses biens ou est particulièrement frileux. (...)
Je vais donc vous parler d'une activité qui a rendu célèbre les types que l'on va piéger demain soir. On les appelle les Marchands Endettés, et à l'heure de leurs premièresarmes, avant qu'ils ne deviennent les brigands sanguinaires qui n'hésitent pas à tuer et à torturer pour parvenir à leurs fins, ces types étaient dirigés par un certain Ulmar Tranner, qui avait grandi dans le Vieux Quartier de Middenheim, parmi les racketteurs et les petites frappes. (...)
Dans la fraicheur humide du matin, chacun revêtit son costume par-dessus son armure de maille, et l'on fit au mieux pour y dissimuler lesarmes, ici dans une botte, là sous un large manteau. Même le sergent Murmur abandonna son chapeau pour une coiffe de marchand. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...