Les mille Dangers de la Route
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Contient : mercenaires (7)(...) Ces hommes ne voient sans doute pas le brigandage comme une fin en soi, mais comme un moyen rapide de trouver de quoi survivre entre deux campagnes, ou pour rentrer chez eux. Le mercenaire : Parmi ces brigands maraudeurs, il n'est pas rare de trouver d'anciensmercenairesd'origines diverses. Ces hommes pleins de ressources trouvent toujours une manière de se refaire, aux dépends des locaux, suite à une défaite cuisante ou lorsque leur précédent employeur a refusé de leur payer leur dû. (...)
Ces gars-là peuvent aussi bien venir de la baronnie voisine que des contrées les plus lointaines. Lesmercenairestiléens sont bien connus, mais les Kislévites sont également fréquents. On trouve aussi parfois des foutus Bretonniens, qui parlent avec dédain du seigneur Sigmar. (...)
Les Estaliens sont assez vicelards pour nous donner du fil à retordre en revanche, mais pas aussi présents dans l'Empire que les Tiléens, et ceux qui sont là préfèrent les villes pour détrousser nos gens. Enfin il y a lesmercenairesoriginaires de Norsca. Ce sont à mon avis les pires, car peu de choses les différencient de nos ennemis chaotiques : ce sont des barbares et rien d'autre, quand ils ne vénèrent pas secrètement les sombres dieux. (...)
D'autres voient le brigandage comme une façon de protester contre la hiérarchie militaire sans scrupule, qui a envoyé leurs anciens bataillons au casse-pipe - ces justiciers se montrent le plus souvent cléments envers leurs victimes, à moins qu'elles ne montrent une trop forte sympathie envers les autorités locales ou les médailles militaires. L'occasion fait le larron : Lorsque les voyageurs croisent un groupe demercenairespatibulaires, de paysans sans-le-sou ou de vagabonds, si l'un d'eux à le malheur d'en regarder un de travers, si une demoiselle révèle un peu trop ses attraits, ou ses richesses. (...)
Afficher sa supériorité peut aisément convaincre les gardes d'un convoi qu'il est vain de combattre, sinon pour sauver sa peau. Bien des marchands ont ainsi été dévalisés par de férocesmercenairestout de mailles vêtus et faisant mouliner bien comme il faut leurs lames acérées. Si le but des agresseurs est d'éviter la violence, pour rançonner ou faire des prisonniers, il peut être bon également de faire preuve d'intimidation. (...)
Peu de bandes de brigands sont capables de réaliser un tel exploit. Et à dire vrai, ce sont plutôt des escadrons de « corsaires », desmercenairesrecrutés pour l'occasion et commandés par un capitaine d'armée d'un pays étranger à peine déguisé. (...)
Une demidouzaine de bons gaillards mettant en place un tour de garde cohérent et disposant quelques pièges autour de leur camp ont nettement plus de chance de s'en sortir face au même nombre d'adversaires, et je ne parle même pas des caravanes louant les services demercenairespour organiser la sécurité de tous. Pourtant, même ainsi l'attaque en masse a ses avantages. (...)« Eh non, petits, je ne vais pas du tout vous parler des patrouilleurs. Vous avez fait votre temps à la caserne d'entraînement, maintenant c'est la route qui vous attend. Z'en savez assez sur nous, c'est eux que vous allez devoir apprendre à connaître maintenant. Il faut dire qu'on les connaît bien, à force d'avoir affaire à de tels sacripants. Même eux ne se connaissent pas aussi bien que nous les connaissons. Dans le métier, on est confronté à toutes sortes de dangers ...