L'angoisse de la feuille blanche
Contient : oubliez (4)(...) A la fin de la partie, les joueurs devraient normalement avoir eu toutes les informations nécessaires pour reconstituer l'intrigue. Sachez cependant quand et où donner telle ou telle information. N'oubliezpas ce que disait Hitchcock : c'est l'effet à obtenir sur vos joueurs qui doit vous guider. Sixième règle : Pensez votre scénario en termes chronologiques. (...)
Rien ne me paraît aussi peu crédible qu'un scénario de Maléfices où les sorciers apparaissent à tout bout de champ. N'oubliezpas ce que disait Jean Ray, alias le maître de Gand : « Le fantastique n'est pas un procédé, c'est un état d'esprit. (...)
Cette nouvelle devrait vous combler, bien plus que si la même nouvelle vous était arrivée alors que vous vous apprêtiez à remplir votre déclaration d'impôts sur les grandes fortunes - si tel est réellement le cas, n'oubliezpas que l'équipe de malefices.com travaille bénévolement et n'aurait rien contre un petit coup de pouce ! (...)
C'est au cours de cette scène que la tension s'apaise, que l'on peut expliquer ce qu'il reste à expliquer - comme dans la dernière scène de Psychose par exemple. Ne l'oubliezpas : c'est tellement désagréable pour les joueurs d'entendre le meneur jeu dire « voilà, c'est fini » cinq secondes après que la tension dramatique a atteint son paroxysme. (...)Quel meneur de jeu n'a un jour tenté d'écrire ses propres scénarios ? Quel meneur de jeu n'a alors jamais connu une irrépressible angoisse face à la feuille blanche ? Ou pire, quel meneur n'a jamais ressenti, après des jours voire des semaines d'un labeur exténuant, le sentiment que ce qu'il proposait à ses joueurs était loin de tenir la route ? C'est un lieu commun, mais il faut pourtant le répéter : Maléfices est un jeu de rôle qui a ses exigences. Si vous voulez rester fidèle à l'esprit du ...