Constantinople
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Contient : vice(...) La prise de Constantinople : A l'avènement de Manuel II (1391), l'Empire était réduit à sa capitale et à la principauté de Morée, dont la prospérité, sous l'intelligent gouvernement device-rois héréditaires, contrastait avec la misère de Constantinople. Il est même probable que, sans les Turcs, la Morée grecque aurait été le point de départ d'une nouvelle renaissance byzantine: les ruines de Mistra, sa capitale, sont encore là pour attester le haut niveau de la civilisation dans ce dernier réduit de l'hellénisme. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...