Mazarin est mort... empoisonné par la Fronde Grise...
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Contient : poison (7)(...) Un mitron fut « acheté » pour un gros pactole. Il lui fut confié la tâche d'empoisonner le Cardinal. Hélas pour la Fronde Grise, le violentpoisontoucha le Roi. L'affaire, connue sous le nom de « la petite mort du Roi » en 1658 après la victoire à la bataille des dunes, fut mise sur le compte d'une violente maladie. (...)
La dernière tentative du prince Gris contre Mazarin date de la mi-février 1661 et elle connait le dénouement funeste que nous déroulons aujourd'hui. Les apothicaires de la Fronde Grise réussirent à mettre au point unpoisonredoutable et létal aux particularités singulières : le porteur vecteur dupoisonn'est pas affecté alors que par un simple contact, il transmet l'élément mortel qui commence aussitôt à agir. C'est un des chiens du Cardinal, un épagneul blanc, qui fut choisi pour porter lepoison. Infecté dans le chenil par un comparse ensuite éliminé, le fidèle canidé transmit lepoisonmortel au Cardinal lors d'effusions quotidiennes. Il contamina aussi la meute de trente-cinq chiens et six garçons du chenil. Seul point heureux de cette tragédie, la courte durée de vie dupoisonempêcha une contamination plus importante. Le Major et les médecins comprirent le déroulement des choses mais furent incapables de trouver un antidote. (...)
En mai 1661, les laborantins du Galérion réussissent à mettre au point un antidote. On parle officieusement de plus de 400 victimes de cepoison. La plupart des affaires sont passées inaperçues au milieu de la mortalité générale très élevée de ce début d'année. (...)Pour la Grande Histoire, le cardinal Mazarin est mort à la suite de maladies. C'est un homme usé qui est veillé sur son lit d'agonie. Usé par la vie et l'exercice sans partage du pouvoir, miné par une goutte terrible, ravagé par la gravelle et les coliques néphrétiques. Un homme pâle, les cheveux blancs, décharné, à qui il arrive de perdre l'usage d'un bras... Il est ainsi décrit par le doyen de la faculté de médecine plus de deux ans avant sa mort. C'est aussi une volonté de fer qui ne ...