Extraits de Terra Cthulhiana
sur Les Editions sans Détour au format (5.3 Mo)
Contient : ville (44)Extraits de Terra Cthulhiana Des mondes et des époques où l'histoire est faite de légendes. (...) Le cauchemar d'Innsmouth : Y'ha-nthlei, lavilledes Profonds. « De grandes pièces sous-marines apparurent sous mes yeux, et je crus errer à travers des halls de colonnes et labyrinthes titanesques engloutis de murs cyclopéens. (...)
[...] [ J'avais en effet nagé] jusqu'à ce récif crépusculaire et [plongé] [...] à travers des abîmes noires dans lavillecyclopéenne de Y'ha-nthlei, [...] cettevilledes Profonds [...] au sein de la magnif icence et de la splendeur [...]. » Extrait du journal de Robert Martin Olmsteads, descendant éloigné du capitaine Obed Marsh d'Innsmouth, Massachusetts, vers 1932. (...)
Ce mot n'est pas fait pour la voix humaine, mais résonne cependant de façon étrangement familière à nos oreilles et déclenche au plus profond de notre être un sentiment confus de dégoût et de bien-être à la fois. Y'hanthlei. C'est le nom qu'ont donné les Profonds, froids et d'apparence reptilienne, à leurvilleancestrale située à peu de distance de la côte nord américaine. Y'ha-nthlei, lavilledes profondeurs à l'affût, pas encore découverte, et située près du Récif du Diable, non loin du village de pêcheurs délabré d'Innsmouth, en Nouvelle Angleterre. Ce n'est pas pour rien que le récif des profondeurs, à un mile et demi d'Innsmouth, a été doté par les premiers pionniers américain du nom de l'adversaire de Dieu, le Devil 's Reef. (...)
Le Grand Zimbabwe n'était que l'une des nombreuses villes de l'Empire Monomotapa moyenâgeux au sud-est de l'Afrique, mais en tant que capitale, la plus grande et la plus importante. Cettevillefut probablement quittée au XVe siècle et l'Empire déclina ; les raisons en sont inconnues. Il ne resta que les ruines qui n'ont jusqu'à ce jour pas révélé leurs secrets. (...)
Il existe deux théories concernant la signification du nom Zimbabwe : la première serait une abréviation de « ziimba remabwe », signifiant dans un dialecte indigène local « la grande maison faite de pierres » ; la deuxième proviendrait de l'expression « dzimba woye » (« maisons honorées »), utilisée la plupart du temps pour les tombes et maisons des chefs de tribu. A son apogée, dix-huit mille âmes environ vivaient dans laville. Aujourd'hui, ce ne sont que des ruines de pierres, bien qu'il y ait eu également des constructions en bois, surtout, naturellement, avant l'utilisation de la pierre. (...)
Très similaire dans les grandes lignes, elle diverge cependant dans les détails : Le récit de Shaddad et de lavilled'Irem aux nombreux piliers, conte l'orgueil de Shaddad et de son peuple, les Aad. Ils ne voulurent pas écouter le prophète Houd, qui leur parlait de la grand eur d'Allah. (...)
Shaddad lui rétorqua qu'il pouvait également les avoir dans ce monde. Ses maîtres d'oeuvre bâtirent unevillecarrée imposante avec des piliers de fondation si profonds que les bâtiments pouvaient s'élever jusqu'au ciel. (...)
Il fit construire trois cent mille châteaux, reposant chacun sur mille piliers, fit creuser des canaux et disposer des jardins. La construction dura cinq cents ans. Shaddad s'établit dans lavilleet déclara : « J'ai maintenant ce que Houd m'avait promis pour après ma mort ». Mais lorsqu'il voulut s'installer dans son château, un ange de Dieu hurlant arriva et annihila tout son peuple. Allah cacha lavillede la vue des humains et ce n'est que la nuit que certains élus peuvent découvrir ses traces. Dans le récit d'Iram, lavilleaux piliers et Abdullah, fils d'Abi Kilabah, Abdullah est à la recherche d'un chameau disparu dans le désert d'Al Yaman jusqu'à Iram. Lorsqu'il entra dans lavilleimposante, celle-ci était totalement vide. Les bâtiments ornés d'or et d'argent et les portails de bijoux dévoilaient des richesses incommensurables. Cependant, puisque lavillesemblait abandonnée, Abdullah était paralysé par la peur, bien qu'il se dît qu'il devait être au paradis. (...)
Mais lorsqu'il raconta son histoire chez lui et sortit les perles pour la prouver, elles avaient perdu leur couleur. Le célèbre poète Ka'ab al-Ahbar, qui entendit l'histoire d'Abdullah, connaissait laville. Manifestement, Abdullah avait trouvé Irem. Ka'ab alAhbar raconta l'histoire de Shaddad, qui lisait dans les livres anciens la beauté du paradis. (...)
Il fit amener toutes les splendeurs du monde et tous les rois du monde devaient lui envoyer ce que leurs mines leur apportaient. Même les trésors du fond des mers lui furent offerts pour parer saville. Lorsque Shaddad voulut enfin habiter dans laville, cette oeuvre façonnée par l'habileté humaine et à un jour de voyage, Allah descendit du ciel et annihila Shaddad et son peuple. Shaddad ne vit jamais savilleet Allah en bloqua l'accès. Dans le récit de lavillede laiton, Taleb, un célèbre artiste noir, raconte la découverte d'une bouteille en cuivre scellée avec le sceau de Salomon, dans laquelle un djinn rebelle est enfermé. La bouteille pêchée dans la mer fut ouverte et il en sortit une fumée bleue, qui se transforma en une créature indiciblement laide. D'après Taleb, on peut trouver de telles bouteilles dans lavillede laiton. Le calife Abdulmelik qui entendit cela, envoya son émir Musa à la recherche de laville. Avec Abdul Kasus comme guide, vieil homme ayant beaucoup voyagé, mille chameaux et deux mille chevaliers en armes, il partit. Après un voyage éprouvant de presque deux ans, ils atteignirent leur but, unevilleconstruite en pierre noire au centre de laquelle se tenaient deux châteaux en laiton espagnol. Ils firent le tour de lavilleen deux jours, mais aucun des vingt-cinq portails ne put être ouvert. Ils finirent par poser des échelles contre les murs. (...)
Dix superbes jeunes femmes aguichantes semblaient se tenir debout en eau profonde. L'ancien dissipa l'illusion par le nom de Dieu, descendit et ouvrit l'un des portails. Lavilleétait merveilleuse mais partout se trouvaient des squelettes, en partie putréfiés, en partie que des os. (...)
Dans l'un des châteaux, ils trouvèrent une jeune fille morte sur le trône, et de ses yeux coulait du mercure : la Reine Tadmora. L'histoire du déclin de lavilleétait écrite sur un grand tableau : Tadmora avait régné sur le plus grand royaume de la Terre. Mais pendant de nombreuses années, il ne plut pas. Toutes les richesses de lavillene suffirent pas à apporter assez de nourriture car le chemin menant à lavilledans le désert était éreintant. Musa sortit tristement de lavillepour rentrer dans son pays. Avant de partir, il obtint d'un peuple bien disposé envers lui et qui vivait à proximité de lavillede laiton, trois bouteilles en cuivre qu'il put amener à son calife. (...) Muhammad Ibn Rassoul. Ainsi, Irem fut bâtie sous le règne du fils du Roi Aad, Khareem Shaddad, unevilled'une magnificence inconcevable, avec d'innombrables palais et des jardins abondants. Les habitants d'Irem, entêtés, ne voulurent pas entendre les avertissements du prophète Houd (nommé Heber ou Eber dans la Bible), qui reconnut leur arrogance, leur négligence lors des offrandes, et même leur profonde méchanceté, et qui tenta de parler à leurs coeurs. (...)
Muhammad Ibn Rassoul donne une autre version : puisque les habitants d'Irem avaient été annihilés, d'autres êtres investirent lavilledes mille piliers, des êtres plus obscurs, dont la vue brise l'esprit humain. Ces créatures, décrites comme n'ayant qu'un bras, une jambe et un oeil, étaient les nouveaux souverains d'Irem. (...)
Et la terreur s'emparait dorénavant de l'esprit ainsi que de l'âme de celui qui s'aventurait ne serait-ce que dans les environs de laville. La sourate 89 du Coran parle d'Iram, des piliers et du peuple Aad, sur lequel Allah fit tomber le malheur, car les Aad étaient cruels et leurs actes mauvais : « N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi avec les Aad, avec Iram, la cité des piliers, dont jamais ne fut construite de semblable, et avec les Thamud qui taillaient leurs maisons dans la roche de la vallée, ainsi qu'avec Pharaon, qui inventa le supplice des pieux ? (...)
Un Bédouin qui l'accompagnait dans son voyage la nomma « Route vers Ubar ». Il expliqua qu'Ubar avait été jadis unevilleimposante : « Nos pères nous relatèrent que cettevilleexistait déjà il y a des éons de cela. Elle se trouve à présent enterrée sous le sable. » Puisque Thomas avait rationné son eau, il ne se risqua pas à suivre la route, bien que le Bédouin déclarât qu'Ubar ne se trouvait qu'à quelques jours de voyage vers le nord dans la direction actuelle. (...)
La région n'est pas facile à explorer en raison de sa topographie. Sans tout-terrain, il est impossible (...) Nouvelles du Temps du rêve : Pnakotus, lavillede la Grande Race en Australie. « Ils portent les traces d'une forte érosion, comme si cette partie du monde avait été submergée, puis avait émergé de nouveau après des temps considérables - tout cela depuis que ces pierres eurent été taillées et utilisées. (...)
Les Yithiens vainquirent les calmars volants dans une attaque surprise jamais égalée à ce jour, les bannirent dans de noirs caveaux et construisirent leurs villes par-dessus en tant que sceau protecteur. Dans la zone de la plus grandevilled'autrefois des calmars géants, les Yithiens fondèrent Pnakotus, une métropole aux dimensions monstrueuses, dont les ruines souterraines ont été conservées jusqu'à ce jour et dissimulent toujours les vestiges encore intacts de la culture la plus développée que l'univers connaisse. (...)
La plupart de ces postes avancés devaient devenir au cours des millénaires des vestiges fusionnant avec la géologie de la région ou engloutis par la mer, comme par exemple le vaste port à proximité de lavillede Darwin. Un aventurier perspicace peut éventuellement découvrir des indices disséminés de la présence des Yithiens dans le Grand désert de Victoria, dans les grottes des MacDonnell Ranges, une chaîne de montagnes au centre de l'Australie, ou sur la côte ouest du continent. (...)
La construction de la métropole Pnakotus a nécessité peu de temps en raison des acquis technologiques immenses de la Grande Race. Au cours des millénaires, lavillese modifia constamment de façon naturelle, fut agrandie, en partie détruite et transformée. Le grand défi pour les Yithiens était de protéger leurvilledes bouleversements géologiques et de la maintenir en état. Lavillefut également ravagée par les guerres, des conflits civils ainsi que des affrontements avec les Grands Anciens qui s'étaient installés en Antarctique dans les montagnes hallucinées. Malgré tout cela, il existe assez de constantes dans la planification et la construction de lavillepour fournir une image très détaillée de ce à quoi elle ressemblait et ressemble encore en partie aujourd'hui, enfouie sous le Grand Désert de Sable australien. Les récits de Nathaniel Wingate Peaslee constituent la meilleure source des descriptions de Pnakotus ; en effet, celui-ci visita lavilledans le corps de l'un des êtres coniques il y a environ cent cin (...) La veille endormie d'Iranon : Lavillelointaine et pétrifiée de Lomar. « Trompeuses ! Oh, trompeuses sont les larmes que tu as versées, lorsque tu entendis les chants ancestraux du triste destin de Lomar. (...)
• Coordonnées : 14° 43' 14" de latitude sud, 75° 9' 1" de longitude ouest. • Itinéraire : Dans le désert, près de lavillede Nazca. • Type de lieu : Gigantesques dessins sur le sol du désert. Près de Nazca, on se retrouve face à des oeuvres gigantesques « dessinées » (ou plutôt creusées) dans le sol par les membres des anciennes cultures paracas et nazca, sur une surface immense de soixante kilomètres sur vingt-cinq. (...)Des mondes et des époques où l'histoire est faite de légendes. (...) Le cauchemar d'Innsmouth : Y'ha-nthlei, la ville des Profonds. « De grandes pièces sous-marines apparurent sous mes yeux, et je crus errer à travers des halls de colonnes et labyrinthes titanesques engloutis de murs cyclopéens. [...] [ Je] portais leur parure de bijoux inhumains, empruntais leurs routes aquatiques se trouvant à de grandes profondeurs sous l'eau et récitais de monstrueuses prières dans leurs détestables ...