La Règle du Temple
Voici la règle de la très sainte chevalerie du Temple, telle qu'elle fut établie à Troyes, sous la conduite de Dieu, avec la grâce du Saint-Esprit, pour la fête de saint Hilaire, en l'an 1128 de l'incarnation du Fils de Dieu, neuvième année depuis le commencement de la dite chevalerie. Elle est le fruit de ce qui fut entendu de la bouche de Maître Hugues de Payns, qui expliqua les divers chapitres, coutumes, manières et observances de la Maison. Ce qui sembla bon et profitable fut loué, et ce qui ...Contient : cheval (5)(...) Vous qui renoncez à vos propres volontés pour être, pour le salut de vos âmes et à tout jamais, les soldats du Souverain Roi par les armes et àcheval, vous vous appliquerez dans tous les cas à entendre avec un pieux désir l'office en entier selon les dispositions canoniques. (...)
A tous les chevaliers qui, l'âme pure, désirent servir à terme dans cette maison, nous commandons de se procurer uncheval, des armes et tout ce qui leur sera nécessaire. Ensuite, nous demandons à l'une et l'autre partie d'apprécier équitablement la valeur ducheval, et pour qu'il ne soit pas oublié, de noter par écrit son prix. Que tout ce qui est nécessaire au chevalier, à son écuyer et à ses chevaux leur soit donné selon les ressources de la Maison. (...)
Si à la fin de son terme, le chevalier désire regagner son pays, qu'il laisse par amour de Dieu la moitié du prix de sonchevalau Temple et il recevra l'autre moitié comme un don des frères. Article 8 - de l'obéissance. Il convient que les chevaliers qui sont profès, pour accomplir leur service, pour obtenir la gloire béatifique ou pour éviter le feu de l'Enfer, observent une obéissance sans faille envers le Malte. (...)
- Que nul ne demande si ce n'est ce qui est nécessaire. Nous commandons qu'aucun frère du Temple ne s'octroie de lui-même uncheval, une armure ou des armes. Si l'infirmité d'un frère, ou la faiblesse de ses chevaux ou de ses armes est reconnue telle qu'elle fasse préjudice à la communauté, que celui-ci vienne trouver le Maître ou celui qui le représente et qu'il lui expose la chose sincèrement et de bonne foi. (...)