Grande-Bretagne des années 20 : L'Homme qui court
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Contient : temps (18)(...) Ces jours - au milieu des années 30 - avant La Guerre. Il y a si longtemps. Et l'affaire me tourmente encore... Durant montempslibre je me consacrais à des activités - ou passe-temps- au sein d'un petit, mais enthousiaste, groupe qui s'était lui-même baptisé Spécialistes Universels des Ames Inapaisées : Recherches et Etudes. SUAIRE en abrégé. (...)
Mais il était de ceux qui doivent être au centre de l'attention ou la vie n'avait aucun sens. Il était revêche, aussi, et detempsà autre suffisant en parlant de ceux qui étaient moins 'psychiquement impliqués', ce qui expliquait probablement mon aversion. (...)
' a soufflé notre cinquième membre, nous conseillant la prudence. Clive Thorne était notre aîné et le plus expérimenté d'entre nous. Il avait passé un peu detempsdans l'armée, et était toujours aux aguets et loin de se calmer. Mais il était fort et inspirait confiance. (...)
Le vieux bonhomme du pub en possède : il les conserve sous clef à cause de leur valeur. L'enseigne, dehors, est une copie. Il n'avait pas letempsà ce moment, mais il m'a dit que la prochaine fois que je viendrai, je pourrai les voir.' Après ça nous nous sommes installés pour boire un verre, nous avons fait le reste de nos préparatifs et passé une soirée agréable mais sinon sans rien de spectaculaire. (...)
Ce ne fut pas une sinécure d'aller à Peterborough : Harkness, Ainsworth et moi entassés à l'arrière, feuilletant notre 'littérature', la plupart dutempsdes livres et des brochures sur des maisons hantées célèbres et sur des cas parapsychologiques. (...)
Mais ses fondations, peut-être même ses murs porteurs, sont aussi vieilles que l'église de l'autre côté de la route ; en effet la première maison a été construite ici à peu près en mêmetemps, au début du 16ème siècle. Cela figure dans les registres. La famille n'a pas prospéré et le dernier de la lignée est parti à Londres vers 1580. (...)
Pendant que nous entrions j'ai entendu George Ainsworth murmurer, 'Eh bien, moi, j'en ai compté vingt-deux !' 'Il fut untemps,' a dit Applebury, qui semblait à présent récupérer, 'où cette pièce était employée comme sacristie. (...)
Mais Chorazos et consorts, apparemment ils adoraient ce Yot-Sottot : un être s'étendant dans tout l'espace et dans tous lestemps. Une chose qui est tout letempset partout, si vous connaissez les portes. Mais seul Yot-Sottot lui-même connaît les portes. C'est plus surnaturel que l'enfer ! (...)
' 'Si vous adorez Yot-Sottot,' lui a rappelé Thorne, 'comme le faisaient Chorazos et ses gens, il vous apprendra alors à changer la structure de l'espace, comment déformer le tissu dutemps.' Jackson a redescendu l'escalier, mais Peter Harkness errait toujours quelque part en haut. Soudain il a laissé échapper un glapissement, un son rauque qui semblait venir de très loin. (...)
Nous pouvons ranger nos provisions, nous préparer un petit thé, choisir nos chambres : essayons au moins de rendre cet étage habitable. Plus tard, après le repas, il sera encoretempsde penser à explorer le haut...' Curieusement, sa suggestion n'a pour une fois rencontré aucune opposition. (...)
Graham Jackson a trouvé une petite table de jeu et s'est mis à prendre des notes pour son projet 'd'article' ; Thorne a commencé à mesurer la maison et à faire des plans des étages et des pièces ; George Ainsworth préparait ses appareils photo pour la nuit, quand il les placerait stratégiquement en haut avec un fil déclencheur 'piège-fantôme' ; j'ai passé letempsavec Peter Harkness qui était toujours un peu secoué. A midi, nous sommes allés en ville et avons pris quelques verres, en trop grand nombre, dans 'notre' local, puis nous avons traîné vers l'église - qui était solidement bouclée - et Applebury n'était nulle part. (...)
Il fallait toujours qu'il grogne sur quelque chose. Vers 19h45 nous avons fini notre café ; et dans le mêmetemps, la maison aussi est devenue très calme. Peut-être même sinistrement calme. Nous avons allumé les lampes et nous sommes aperçus que nous retenions notre souffle en écoutant attentivement - mais quoi ? (...)
' J'ai rapidement vérifié toutes les pièces - qui semblaient avoir vieilli d'une manière indéfinissable - et pendant tout cetempsil trébuchait collé à mes talons. L'idiot : il aurait dû apporter l'autre lampe ! Les pièces du haut étaient vides, mais la curieuse 'perspective' de l'endroit était de retour. (...)
Et les bredouillages de Jackson qui flottaient vers moi, et la lumière de sa lampe toujours juste un rien trop loin en avant, la distance distordue et toutes les perspectives altérées. Yot-Sottot : un être qui pouvait changer la structure dutempset de l'espace et nous, emprisonnés quelque part le long de la courbure de l'espace-temps... C'était devenu un vrai cauchemar. 'Sortir, sortir, sortir, sortir, sortir !' bafouillait-il ; et d'autres voix, la mienne et la sienne, disaient : les bancs dans l'église, et montons, montons, montons ! (...)
Cette fois-ci la descente a semblé normale - ou presque, si l'on considère qu'il pouvait bien y avoir une paire de cultistes encapuchonnés sur nos talons -- ou elle l'aurait été sans les dessins cabalistiques, ésotériques et érotiques peints crûment sur les murs en rouge et blanc. Mais je n'ai pas eu letempsde me pencher sur ces derniers car je cherchais à rattraper mon délirant camarade. Et puis, enfin, nous sommes arrivés au rez-de-chaussée. (...)Chapitre I : Aujourd'hui ? Aujourd'hui, je ne m'approcherais même pas d'un plateau de ouija, même si ma vie en dépendait. Vous ne me verrez pas même lire une histoire de fantômes ! Mais à cette époque... J'étais professeur - de mathématiques et matières associées, en particulier la géométrie - dans une école du nord de Londres. Un peu barbant, vraiment. Il y avait peu de demande pour les triangles et les cercles à Londres nord, pas même alors. Et pas du tout pour les carrés. Mais naturellement ...