Les Sources Psioniques II
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Contient : elfes (14)(...) Ils déployaient leurs vertes branches partout à sa surface, donnant à la terre autant qu'ils lui prenaient. Leurs enfants et leurs gardiens étaient leselfes, qui priaient la nature avec ferveur et étaient la race chérie des Dieux Anciens. Le Monde était en paix, cependant tous craignaient le retour de Bolnour, le Dieux Difforme, exilé de la Terre des Grands parce qu'il désirait ardemment créer lui aussi des races à son image, et qu'on lui refusa ce droit de peur que les créatures horribles nées de son sang malade n'effraient leselfes, fragiles et insouciants. Bolnour, rendu amer et cruel par son échec, autant qu'il l'était par son reflet grotesque, s'en fut sous terre, là où la lumière ne révélerait pas son masque terrifiant, et y planta la graine du Mal. (...)
De son esprit aliéné et de la fange des profondeurs, il créa sa progéniture, dont on ose à peine chuchoter le nom, qui croissait dans la boue immonde et la corruption, jusqu'à ce que le coeur d'Athas en fut plein et rongé comme un fruit gâté. Si leselfesétaient des êtres de lumière et de magie, les rejetons de Bolnour étaient des êtres de ténèbres et d'un pouvoir étrange que leur géniteur leur avait insufflé. (...)
Le Fléau accomplit sa volonté, et revint un jour à la surface, seul et sans armes. Les siècles sous terre l'avaient rendu plus hideux encore, et devant son passage leselfesfuyaient, reculant un peu plus vers la Terre des Grands à chaque instant. Lorsqu'ils y furent tous, Bolnour gravit lentement la Colline de Gloire, celle-là qui mène à la patrie des Dieux, tout à leur suite, et plongea en son sein une dague noire que sa haine même avait forgée. (...)
Les Dieux Anciens qui l'avaient rejeté étaient des couards et des monstres tout aussi méprisables que lui, et puisqu'ils tenaient tant à leurs enfants, ils resteraient prisonniers ensemble pour toujours, dans leur si magnifique et si élitiste Terre des Grands, à moins qu'ils ne sacrifient leselfesjusqu'au dernier. Au dehors, bien rares étaient leselfesqui n'avaient pas fui devant le Dieu Difforme, et ceux-là étaient si marqués par l'expérience que leurs traits durcis en seraient marqués sur mille générations. Les humains plus faibles qu'eux ne surent maîtriser la magie dont ils héritaient comme nouveaux représentants des Dieux, et en firent mauvais usage, d'autant que l'abandon apparent des Dieux Anciens les aveuglaient de rage ; leur magie perverse consumait et les arbres et les bêtes, si bien qu'Athas fut remodelé en désert aride. (...)
Quant aux rejetons de Bolnour, ils avaient une mission que leur père leur avait confiée avant son départ, et quel que soit le temps que ça leur prendrait, ils réaliseraient ses dernières volontés. Ainsi chantent les esprits tourmentés deselfes. » 18. Une tribu d'elfesa planté son campement provisoire à cet endroit. Elle se compose de quarante hommes (Guerriers/Voleurs N 3/6), trente-huit femmes (Voleuses N 5), vingt-sept jeunes (N 0), quatre chamans (N 7) et un chef de tribu (Rôdeur/Archer N 10/8) répondant au nom de Thillaxis, qui viendra au devant de tout visiteur. L'elfe doit avoir environ soixante-dix ans, bien que ses yeux gris impassibles et ses longs cheveux châtains maintenus par un diadème rendent son âge très difficile à déterminer. (...)
Ses vêtements sont simples et seyants, apparemment faits de peau de mammifère tannée, en plus d'une ample cape indigo aux nombreux pouvoirs magiques (bonus d'1 à la CA et au Js contre les Sorts, invisibilité et sommeil trois fois par jour, métamorphose en kirre à volonté). Leselfessont pacifiques, mais ils auront tendance à voler les biens des aventuriers qui les laisseraient un peu voyants. (...)
Pour sa part, il cherche à accomplir une mission de la plus haute importance pour lui et les siens, et il la décrira aux PJs qui ont gagné sa confiance, c'est-à-dire aux druides, aux guerriers, aux roublards et auxelfes, à condition que ceux-ci n'aient pas manifesté d'hostilité aux premiers abords, et qu'ils ne soient pas mauvais. (...)
« Les humains et la plupart des autres races nous considèrent comme incultes, parce que nous sommes nomades et que nous vivons simplement, à élever notre bétail, proches de la terre. Mais si leselfesne remplissent pas de somptueuses bibliothèques de leur savoir, ce n'est pas parce qu'ils ne savent rien, c'est parce qu'ils ont peur de leur passé. (...)
Il n'existe pas de texte, pas de vestiges des premiers temps elfiques, dans le monde jeune, cependant la tradition orale, nos contes et nos chansons, parlent d'une civilisation brillante, à la beauté céleste et à la sagesse immense. C'est pour retrouver les traces deselfesde lumière que nous parcourrons les plaines, à la recherche de l'Esprit de la Nature, le cerf de la légende. (...)
» Il est possible que les PJs aient découvert le bosquet où repose le cerf blanc, et s'ils indiquent le chemin auxelfes, ils gagneront 10000 PX chacun. Sinon, ils peuvent toujours se voir offrir un repas de fruits secs et d'oiseaux rôtis à la broche. (...)
Parmi les salons de conversation, l'un est un cercle de pyrènes qui décrivent les différents plans parallèles (plan astral, pandémonium, plan éthéré), un autre un cercle druidique qui parle des réserves naturelles des druides et du contact avec les esprits telluriens (voir BM DARKSUN, Terreurs du désert), et le dernier un cercle mixte dans lequel les brajetis décrivent leur monde natal, leur société et leurs semblables (voir BM DARKSUN II, Terrors beyond Tyr, les brajetis étant les esprits des sables déjà décrits, les éthilums étant les esprits des vents, semblables à deselfesà la peau bleue pâle et munis d'ailes d'ange, les kaltoris ceux des volcans, à la peau et à l'amure rouge et armés de tridents, et enfin les zathosis ceux des montagnes, ressemblant à des vieillards à la peau grise mate, et portant toujours des massues courtes et polies de roc ; l'un d'eux participe au cercle et fait figure d'aîné parmi les ruvokas). (...)Episode IV : Dans les Griffes du Dragon. Les terribles secrets de la bête : Le seul accès au Palais Blanc se fait par l'entrée principale, une porte de métal noir à double battant qui fait peut-être sept mètres de haut, et dont les deux parties sont décorées par un immense bouclier de cuivre, gravé d'une myriade d'yeux fermés. Lorsque quelqu'un se présente à la porte, les yeux prennent vie et s'ouvrent tous en même temps, et le visiteur doit faire un jet de sauvegarde contre les sorts ou ...