Organisation : Les Psycholunes
sur Souffre Jour au format (3.3 Mo)
Contient : connaissances (11)(...) Elle comprit qu'elle pouvait aider ses semblables à se guérir de bien des travers en comprenant le fonctionnement de leur propre esprit. Mais sa quête de s'arrêtait pas là et elle acquit, dit-on, de vastesconnaissancesoccultes à propos d'Eternels ayant façonné et veillé sur l'Harmonde. En particulier, elle brûlait du désir de découvrir l'un d'entre eux, responsable du Jour et de la Lumière, un enfant innocent et pourtant plein de sagesse, un être radieux et pourtant infiniment triste et blessé. (...)
Loin des terres de la Province Liturgique, celle-ci se détacha quelque peu du dogme pour devenir une confrérie d'espions, une fraternité impie de doctes fanatiques, toujours avides deconnaissancesnouvelles mais en tant que rigoureux censeurs élitistes, jaloux de leur savoir et ne supportant pas que d'autres qu'eux puissent être savants. (...)
Certains autres rallièrent Luciel et entreprirent avec lui de sauver ce qui pouvait l'être de leursconnaissanceséparpillées. En 1282 ils fondèrent la confrérie des psycholunes. Sans structure, sans académie ni collège, cette profession ne s'enseignait que de maître à disciple. (...)
La plupart des psycholunes ignorent que des agents du Masque pourraient venir les pourchasser en tant qu'héritiers de Puisame, que leursconnaissancesplus ou moins ésotériques pourraient les placer au coeur d'une lutte entre Eternels. Un psycholune Inspiré peut en comprendre les enjeux et décoder la Tradition. (...)
mais qui vous dissimulent aussi aux yeux des Archévistes et de leurs affidés qui pourraient vous reconnaître comme un héritier de leurs ennemis. Vous devrez bientôt prendre un disciple pour lui enseigner vosconnaissances. Mais vous êtes surtout reconnu comme un praticien compétent, l'un des rares capables de soigner les atteintes de l'esprit, mineures ou graves. (...)
) - Les meilleurs Eïdelios, devenus morts-vivants, n'ont pas disparu. Complètement déments, ils n'en disposent pas moins deconnaissancesthéoriques phénoménales, dans tous les domaines. Armador de Guisel était évidemment un Masquard (qui n'a pas forcément disparu) et les Eïdelios non-morts sont devenus des Félons très puissants. (...)
Dès qu'ils le peuvent , ils se jettent sur leur victime et s'insinuent soit dans son Corps (s'ils sont physiques) soit dans son Ame (s'ils sont fantomatiques) occasionnant le gain d'un point d'aspect noir. Ensuite, ils se nourrissent desconnaissancesde la victime : à chaque fois qu'elle utilise une compétence de savoir, ou au minimum une fois par semaine, celle-ci perd un niveau dans une compétence de savoir (sauf les deux derniers points de sa langue maternelle) et 1D10 points de vie que le repos peut toutefois lui faire regagner. Lorsque toutes lesconnaissancesont ainsi été dévorées, la victime perd un point de vie par semaine, sans guérison possible. (...)
Elle n'a plus dès lors qu'une solution pour pouvoir survivre : apprendre encore et encore, développer sesconnaissancesle plus vite possible pour nourrir le parasite. La perversion supplémentaire est que lesconnaissancesqu'elle a déjà perdues et oubliées ne suffisent plus à rassasier la créature qui la dévore de curiosité : elle a besoin de nouveauté. Ainsi par exemple, si un érudit rongé par un Curieux Dévoreur a perdu ses 6 niveaux de compétences Herboristerie, il ne possède plus la compétence qu'à 0 mais devra faire des recherches équivalentes au passage du niveau 6 à 7 pour endiguer sa perte de points de vie. (...)
Dès lors que l'on sait comment lui adresser une missive - à une adresse bien précise ne correspondant toutefois à aucun lieu réel identifié, mais que de sinistres courriers à son service viennent prendre en charge - il est disposé à répondre à toute question ayant trait à un serviteur de l'Ennemi ou une créature corrompue. Sesconnaissancescouvrent toutes les créatures du Masque, il n'ignore rien de la nature du Pestemétal et connaît toute la biographie de Selent, par exemple. (...)Une Histoire des psycholunes : Les origines : " En 1050, une jeune Itinérante de Préceptorale, Héliame de Douceîruine, visite une chapelle de son domaine familial, le petit fief de son père, le Vicaire Oldrof-le- Vieil. Une superstition locale veut que dans cette chapelle, à midi au plein coeur de l'été, quiconque se regarde dans un miroir cerclé d'ivoire placé entre deux bougie y voit apparaître l'âme soeur qui lui est destinée. Héliame, maudissant son tempérament romantique ...