Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : cité (11)(...) Il occupe son poste actuel depuis treize ans et est respecté par tous comme un vétéran de nombreuses batailles contre les menaces du désert. S'il est encore très impliqué dans tout ce qui concerne la sécurité de lacité, Zuru se désintéresse lentement de son rôle administratif, de moins en moins excitant pour le vieil homme malade qu'il est devenu. (...)
Les trois conseils servent de conseillers personnels au grand kahini Jelim Ibn Aziz Abd-al-Salif. Contrairement aux wazirs attachés à la politique extérieure et commerciale de lacité, ceux du conseil des hauts intendants, ces wazirsci sont attachés à la politique interne, à la gouvernance de l'Al-Alaeddine elle-même. (...)
Composée à seulement cinquante pour cent de Saabi, la compagnie regroupe des Escartes, des Krek kaos, des Agalanthéens, des Shiradim et des Alfariqani sans distinction d'origines dans sa hiérarchie et son fonctionnement. L'école des gardiens des gouffres : Cette partie de la ville est ce qui ressemble le plus à unecitésaabi gouvernée par une noblesse d'arme. Ses nobles mages portent tous d'égale façon le grimoire et le sabre. (...)
Ici, on enseigne le combat contre les forces obscures, les créatures enfuies des enfers qui errent dans le désert et menacent lacitéet les voyageurs qui s'y rendent. Si dans tout Jazîrat on sait que l'Aramla El-Nar est dangereux, à Yasminabad on en est plus convaincu que partout ailleurs. (...)
Conseillé par de nombreux sages et savants, et assisté par le maqqabah Chem-Tov Bar Dayane et par sa propre femme Anâva, le patriarche est un homme aimant et aimé ayant tissé de nombreuses relations avec les mages qui gouvernent lacitéainsi qu'avec les mosaïstes de Sagurtha dont il finance une partie des recherches. Les tisseurs de tapis volants : L'une des principales curiosités de Yasminabad est qu'elle est l'un des derniers endroits au monde où l'on sait encore tisser les tapis volants. (...)
Au nombre de trente, les tisseurs sont tous des artistes à la fois révérés et craints. Mages dans unecitéde mages, il possèdent un statut de quasi noblesse et vivent dans des ateliers richement décorés où circulent les parfums des encens les plus voluptueux et des thés les plus fins. (...)
La guilde des mosaïstes de Sagurtha : Les fondateurs de la guilde étaient tous des artisans mosaïstes, Héritiers des dragons, qui s'étaient fixés comme but de retrouver la mythique mosaïque de Sagurtha. Sagurtha est unecitésacrée où vivait un oracle des dieux, un sphinx, du temps de la Jergath agalanthéenne. On dit que l'oracle prédit un jour la destruction de Jergath par Houbal et que pour empêcher un tel cataclysme, les mages de la ville de Sagurtha construisirent un piège qui priverait le dieu de sa colère destructrice. Ce piège prit la forme d'une mosaïque, un labyrinthe de tesselles représentant lacitédétruite par Houbal. Houbal vint en ce monde pour détruire Jergath, comme l'avait prédit l'oracle. (...)
Le très puissant sortilège parvint à tromper le dieu et celui-ci fut un temps, quelques heures, prisonnier de la mosaïque à s'imaginer détruire lacitéplutôt qu'à la détruire réellement. Lorsque Houbal eut compris ce qu'il se passait, il parvint immédiatement à sortir de la mosaïque et ravagea Sagurtha par punition divine pour le tour qu'on lui avait joué. (...)
Mais il était trop tard, toute sa colère contre les Agalanthéens, tout le pouvoir de destruction dont il jouissait contre Jergath l'Agalanthéenne, était pris dans la prétendue indestructible mosaïque. Pourtant, Houbal détruisit lacitéagalanthéenne, sans colère, par la seule force que lui insufflaient la foi et l'espoir des futurs saabi. (...)
Travaillant main dans la main avec les wazirs attachés à la politique extérieure et commerciale de lacité, les trois maîtres d'escrime sont aussi leurs supérieurs directs. Spécificité héréditaire et morbide des trois écoles, les disciples sont tous condamnés à tuer leur frère d'apprentissage et à faire sienne son arme. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...