Ultima necat
sur La Cour d'Obéron au format (277 Ko)
Il s'agit d'un scénario d'introduction à Wraith : les PJ commencent comme simples mortels, trouvent accidentellement la mort au cours du scénario, et découvrent le Monde des Ombres en tentant d'échapper à des trafiquants d'esclaves. Ce scénario fournit également les décors d'un lieu hanté, morbide à souhait, qui pourra devenir un repère pour les PJ. I. Synopsis. Les PJ sont des vifs demeurant ou voyageant dans l'est de la France. Pour des raisons personnelles, chacun d'entre eux doit se ...Contient : froid (5)(...) Des voix murmurantes, entendues déjà au détour d'un mauvais rêve, dans le secret des pires souvenirs d'une existence passée... Et puis, après les voix, vient la sensation defroid: unfroiddiffus, pénétrant, malsain comme l'exhalaison d'une vieille cave. Avec lefroid, les PJ ont le sentiment de reprendre conscience, mais une conscience flottante et floue, onirique, qui semble toujours prête à verser dans les pires cauchemars... De très loin, de façon très détachée, les PJ assistent à une scène qui leur paraît étrange et semble se dérouler au ralenti : dans un tunnel, des dizaines de pompiers et de gendarmes s'affairent au milieu du chaos du train déraillé. (...)
Lorsque la membrane est déchirée, les PJ subissent un déferlement de souffrance épouvantable : - Unfroidglacial s'engouffre en blizzard autour d'eux, leur donne le sentiment d'être calcinés jusqu'au plus profond de leur coeur, jusqu'à avoir le sentiment d'être dispersé en particules hurlantes par le gel ; - Leurs sens deviennent extraordinairement affûtés : le vacarme des secouristes (appels radios, scies-sauteuses, cris, tenailles cisaillant le métal) leur donne le sentiment de faire exploser leur crâne, les lueurs des lampes et des étincelles brûlent leurs yeux, laissent des phosphènes de magnésium danser dans leur champ de vision et vrillent leur cerveau comme des coulées de lave. (...)
Etendus sur des hectares de mornes ondulations, traversés çà et là de chemins vicinaux. Dans le Monde des Ombres, ils donnent un sentiment defroidinfini ; la terre des labours se désagrège en tourbillons de cendres et de poussière. Le vent aigre emporte cette terre maigre en bourrasques de poussière et découvre par endroit le bouclier rocheux en affleurements granitiques. (...)