Le vieil homme qui dévorait les dieux
sur Deadcrows Studios au format (23 Mo)
Contient : cité (18)(...) Mais pour un homme de pouvoir, l'argent ne suffit pas, au-delà de ces tractations, il lui faudra aussi du pouvoir, des terres à contrôler. Or, les peuplades du Krek'Kaos n'ont aucunecitéà eux dans le Capharnaüm et en acquérir une représenterait un gigantesque bond en avant. Nahr s'est donc engagé dans un projet aussi dément que génial : profiter des velléités escartes et saabi pour retourner les peuples déjà présents à Sagrada les uns contre les autres, laisser la ville se mettre à sac elle-même, puis marcher sur ses cendres avec une armée de barbares galvanisés par l'odeur du sang et de la victoire. (...)
Il pensait y mourir, au milieu d'un espace vide de toutes formes de vie. Pourtant, arrivé à ce qu'il crut être la fin du monde, il trouva lacitéabandonnée (cf. CAPHARNAUM : L'Héritage des dragons, p. 49, Le palais abandonné). Dévastée comme si elle avait été piétinée par des dieux en colère aidés par un tremblement de terre venu des enfers, la ville n'était plus qu'un amas de pierre brisée et de lambeaux de chair. (...)
Après des heures d'errance dans la ville de ruines encore fumantes, il tomba sur un mendiant qui lui sembla extrêmement âgé. Sur le point de mourir, le dernier survivant lui révéla le secret de cettecité: tous les mille ans, les dieux font reconstruire cette ville par des esclaves acheminés depuis toute la Création. (...)
En mémoire de leurs « mères » les dieux relâchent alors sur le monde des humains une centaine de terribles afreeti, monstres graciés de leurs crimes pour cette occasion. Parmi les bâtisseurs de la ville, les dieux nomment un roi. Ils font de lui le seigneur de lacitéet le maître des afreeti pour mille ans. On lui donne le savoir-faire des lampes d'argile morte et il devient le geôlier des afreeti. (...)
Le vieillard lui, mourut l'instant d'après, comme délivré d'une mission qui le gardait péniblement en vie. Bhron resta seul et désorienté, errant ainsi dans lacitépendant plusieurs semaines, mangeant des rats, des restes humains, et buvant de l'eau croupie. Lisant et relisant les parchemins, il décida de faire sien leur savoir. (...)
En réalité, il rejoint la secte Mouhafid et commença à méditer sur l'absence des dieux lors de la destruction de lacité... à ce sujet, il n'a aucune réponse aujourd'hui. Introduction : La mèche est allumée. Si les Héritiers sont des hommes d'influence à Sagrada : Pour une raison ou une autre, les Héritiers (ou un seul d'entre eux) ont du « pouvoir » à Sagrada et sont liés avec la reine Hélicandre ou des hommes de son entourage (choisir Mashmëon Bar Zaoural pour un Héritier tourné vers la politique ou la culture, ou Sharen Bar Telleth pour un Héritier tourné vers l'action, le combat). (...)
Ce temple est devenu une chapelle escarte depuis la Quête Sainte, l'une des rares que l'on puisse trouver dans cette partie de lacité. Dans son arrière-cour, on trouvera le prêtre qui y officiait mort décapité. A côté de son corps, on trouvera les restes d'une lampe à huile en terre cuite (en argile morte en réalité). (...)
Bien sûr, il y a, en ville, quelques jeteurs de sorts, des alchimistes, des diseuses de bonne aventure, et puis il y a les remèdes des kahini et kahanim... mais les monstres eux, restent d'habitude loin de la civilisation, au fond des océans, sur des îles désertes ou bien dans les débris de quelque crypte. Ce qui se passe aujourd'hui est sans commune mesure : quatre monstres ont été introduits dans lacitéet vont faire de terribles ravages. Vous trouverez leurs fiches techniques à la fin du scénario, mais voici les éléments pour les mettre en scène. (...)
Quelle que soit leur entrée en matière dans ce scénario, les Héritiers sont désormais suffisamment impliqués dans l'histoire pour que la suite des évènements puisse être mise en scène. Ils savent que des monstres attaquent lacité, qu'ils étaient contenus dans des lampes magiques et qu'ils ont été tantôt lâchés par des Escartes, tantôt par un Saabi. (...)
L'armée du Krek'Kaos n'a pas de machines de guerre comme en avaient les Escartes lors de la prise de la ville. Ses effectifs sont faibles, trop faibles pour attaquer unecitéunie. Mais si Sagrada n'a pas retrouvée la paix, il en sera autrement. Le siège : Gestion du conflit : Comme vous l'avez compris, Sagrada ne tombera pas cette foisci, pas définitivement en tout cas. Cette bataille peut cependant être extrêmement dommageable et meurtrière pour les habitants de lacitéet les Héritiers ont un rôle à jouer pour empêcher que cela n'advienne. Forces en présence : Si les troupes sont unies suite à l'intervention de la reine Hélicandre et de la belle Farah : Sagrada voit pour la première fois tous ses peuples s'unir contre un même adversaire. (...)
Si les troupes sont désunies car les Héritiers ne sont pas parvenus à « libérer » Hélicandre et Farah à temps : Les Escartes n'ont que deux mille soldats en place, seules quelques poignées de Saabi prendront part au combat, et seulement deux-mille Shiradim (presque tous civils) pourront défendre la ville dès le début de la guerre. Un total de quatre mille hommes pour défendre lacitéface à dix mille barbares tandis que les autres habitants continuent de s'entretuer. Les épreuves : Afin de simuler la guerre, les troupes ennemies vont proposer des épreuves aux Héritiers des dragons, dans le but de tester leurs compétences de chefs et de guerriers. (...)
Exemple : Depuis près de cinq heures, les barbares du Krek'Kaos s'acharnent sur les portes sud et est de lacité. Alors que deux violentes échauffourées (deux épreuves pour Sagrada) ont été remportées par un contingent shiradi à la porte du Levant, les barbares lâchent trois énormes bêtes de combat contre la porte méridionale, porte qui vole en éclat sous leur poids (une épreuve pour le Krek'Kaos). (...)
Epreuves du Krek'Kaos : Voici quelques exemples d'épreuves auxquelles vous pourrez confronter les Héritiers. N'hésitez pas à les adapter, les mélanger, ainsi qu'à créer les vôtres. Dans son approche de lacité, l'armée du Krek'Kaos s'apprête à piétiner le souk extérieur (situé à une bonne dizaine de kilomètres de Sagrada). (...)
Ayant trouvé une porte annexe dans les murs de la ville, quelques bandes de krekhins sont parvenues à se faufiler dans lacité. Séparés en petits groupes, ils convergent vers la porte méridionale pour prendre à revers ceux qui la défendent. (...)
Lorsqu'ils s'unissent pour un rituel, les effets peuvent être dévastateurs. Durant cette bataille, une centaine de sorciers se sont unis pour ensorceler les pierres de lacitégrâce à leur lien minéral. Leurs chants et sacrifices, effectués au pied même des murs, font vibrer ceux-ci... de part et d'autre de la muraille, on voit des visages se dessiner dans la pierre, des visages tordus de douleur, ceux des âmes des soldats tombés ici lors des batailles du passé. (...)
Une vague de paranoïa s'emparera de Sagrada et les milices n'y pourront rien. Le peuple nettoiera lacitéde ce qu'il restera de barbares du Krek'Kaos, mais on continuera aussi pendant quelques jours à s'agresser entre peuples sagradènes. (...)
Ce sera ensuite une aide venue de l'extérieur, des troupes saabi, menées par Medhi Ibn Yucef Abd-al-Salif lui-même, qui permettra à lacitéde se libérer. La mainmise de Medhi sur de nombreux réseaux criminels sagradènes, et son pouvoir politique à Kh'saaba lui auront permis d'organiser la résistance et de demander l'aide de troupes saabi présentes dans la région. (...)Lorsque Tiamat mourut, de son sang naquirent les Premiers djinns, et de ses larmes mêlées au sable du désert, naquit l'argile morte, une terre grise aux propriétés étonnantes. Si elle n'a pas les capacités et la résistance de l'orichalque, l'argile morte est à ce point liée à la nature même des Premiers djinns, qu'elle est d'une certaine façon devenue leur point faible. Les porte-bonheurs faits d'argile morte repoussent les afreeti comme la peste effraie les hommes. Les tablettes faites ...