Quelques pétales de lys
sur La Cour d'Obéron au format (69 Ko)
«Ai ! Laurië lantar lassi surinen, Yéni unotimë ve ramar aldaron !' ('Ah ! Comme l'or tombent les feuilles dans le vent, de longues années innombrables comme les ailes des arbres !') J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux, II.8. '...Je fais en sorte que l'ennemi prenne mes points forts pour des points faibles, mes points faibles pour des points forts, tandis que je transforme en points faibles ses points forts et que je découvre ses failles... Je dissimule mes traces de façon à les rendre ...Contient : forêt (7)(...) Il s'agit d'un étang que les elfes appellent 'Merethlin', l'étang de la fête. Le Merethlin somnole dans une belleforêtde hêtres, sur les contreforts les plus lointains des Monts Brumeux, face aux terres sauvages du Pays de Dun. (...)
L'étang de la fête est situé dans de belles collines boisées, contreforts occidentaux des Monts Brumeux. L'endroit possède un caractère réellement féerique : lorsque les PJ s'enfoncent dans laforêtqui protège le Merethlin, la brise agite doucement les arbres en fleurs, une pluie de pollen et de pétales ondule gracieusement dans les rais obliques du soleil ; les sous-bois eux-mêmes sont tapissés par des parterres colorés de coucous, de primevères et de muguet et retentissent du gazouillis des sources ; les animaux sauvages sont étrangement familiers, et il ne sera pas rare de voir merles et moineaux venir quémander jusque dans la main des PJ, ou renards et belettes rôder furtivement à quelques dizaines de pas. (...)
Le village vient d'être fondé sur une petite butte herbeuse, au bord d'un méandre du Kelethel, un torrent qui s'assagit en quittant les collines pour devenir une petite rivière paresseuse dans la lande. Le village est éloigné de trois cents pas environ de la lisière de laforêt, car les Hommes de Dun se méfient des tours des elfes... En outre, le village est en pleine construction : seules deux chaumières grossières en rondins et au toit de bruyère séchée viennent d'être achevées ; deux autres sont en construction, et une quinzaine de lourds chariots forment encore le logis de la plupart des colons. (...)
Le linteau de la porte a été déjà construit avec une charpente solide et grossière, mais il n'a pour l'heure qu'une utilité très symbolique. Le clan se fournit en bois à la lisière de laforêt, où de grands abattis ont eu lieu ; les essarts forment une coupe dans les bois qui devraient serrer le coeur des elfes. (...)
Le clan est riche en bétail ; une trentaine de boeufs (qui servent d'animaux de trait aussi bien pour les chariots que pour les charrues), une cinquantaine de vaches et deux taureaux aux longues cornes paissent la lande sous la garde de quelques gamins, assez loin de laforêtet de ses dangers. Le clan possède aussi une vingtaine de chèvres et de porcs, ainsi que de nombreuses volailles qui vagabondent de droite et de gauche. (...)
Dernière hypothèse : vos joueurs n'ont rien à faire des événements qui se passent à Wyrdtalath ou ne sont pas parvenus à délivrer Curudan. Dans ce cas, ils tomberont sur Beremil à l'orée de laforêt, qui a suivi de loin Curudan et les cavaliers d'Angmar dans l'espoir de favoriser l'évasion de son compagnon. (...)
Si les PJ sont parvenus à les retarder suffisamment pour qu'ils fassent le trajet en sept jours ou plus, une force de secours se trouvera au Merethlin, composée d'une dizaine d'elfes archers menés par Gildor Inglorion et d'une quinzaine de rôdeurs, menés par Curudan (s'il a été libéré) ou Beremil. Une bataille aura alors lieu enforêtentre les forces coalisées d'Uruthaur et de Caevillos et celle des elfes, des rôdeurs et des PJ pour prendre le contrôle de l'étang de la fête, bataille qui après moultes péripéties, sera remportée par les elfes et les rôdeurs (faites en un grand moment pour vos PJ). (...)