Bayonne sous les Cendres
sur Club Table Ronde au format (1.7 Mo)
Contient : ville (37)(...) Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, lavilleresta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. (...)
Il souhaitaient ainsi acquérir des terres en servant sa Reine et passa le marché suivant avec elle : Il restructurait lavillede Bayonne et lui rendait son rôle historique (celui d'une place forte permettant le contrôle des entrées et des sorties dans le Royaume) et en échange Toribio devenait le gouverneur local et pouvait monter son école maritime. C'est ainsi qu'en l'espace de vingt ans, lavillede Bayonne ressortie littéralement de terre ! Toribio ainsi que ces hommes, aidés par les Gudaris de l'Erregina, chassèrent les malheureux qui vivotaient sur place, ou les fit mettre aux arrêts. (...)
Ces nouveaux prisonniers, et d'autres venus de l'intérieur du Pays furent ensuite chargés de dégager les voies principales de laville(Boulevard du BAB, Allées Paulmy, RN10 et autres Allées Marines) et les quartiers historiques de la villes (Grand et Petit Bayonne et quartier Saint-Esprit). Ceci fait, Toribio redonna à lavilleune activité portuaire et industrielle malgré l'ensablement du port. Au final, peut lui importe la rentabilité de ce dernier, ce qui l'intéresse est son attrait militaire. (...)
Toutefois, à ce jour, une petite centaine de familles de pécheurs survivent tant bien que mal de la pêche locale. Le fruit de la pêche est salé directement dans des usines enville(quartier Saint -Esprit), et on y à repris aussi la fabrication des célèbres espadrilles Bayonnaise ! (...)
La vie à Bayonne ressemble beaucoup à ce qui se fait dans l'ensemble du Royaume. L'eau courante existe envilleet un astucieux système de barrage sur la Nive permet d'éclairer le Grand Bayonne. L'alphabétisation est monnaie courante et il y fait bon vivre. (...)
En effet, peut de travaux de réaménagement du lit historique on été réalisés et de ce fait on peut croiser absolument n'importe quoi sous le niveau de l'eau. Lorsque Toribio réhabilita laville, il s'occupa d'abord des terres en hauteurs, beaucoup moins touchées par le raz de marrée. Bien sur, ce sont ces zones qui étaient les plus habitées, et les occupants durent accepter le nouveau dirigeant ou goûter de la geôle. (...)
Jusque là, la jonctions entre les deux rives se faisait par barge, et encore aujourd'hui ce moyen de traverser l'Adour subsiste, mais les ponts sont tout de même plus rapides et pratique pour voyager d'un bout à l'autre de laville. Pour améliorer la communication dans laville, il fit également reconstruire les ponts Marengo et Pannecau. Le pont du génie n'a pas été reconstruit pour sa part et sert aujourd'hui de ponton aux pêcheurs à la ligne. (...)
Les quartiers de Bayonne : Bayonne est donc découpé en trois quartiers distinct ou la vie est sensiblement différentes en fonction de son utilité. Quartier Saint-Esprit : Ce quartier est donc le coeur industriel et administratif de laville. Surplombé par la Citadelle, ce quartier concentre aujourd'hui l'industrie de Bayonne. Le long du Boulevard Alsace-Lorraine on retrouve au milieu de bâtiments en ruines, des fabriques d'espadrilles, des usines de salaison de poissons, des conserveries, des abattoirs, des distilleries qui fabriquent du cidres ou une liqueur de pommes qui n'a pas grand choses à voir avec la manzana. (...)
En montant la rue Maubec, et en longeant d'autres entreprises du même acabit que les précédentes, on accède à l'avenue de la Citadelle qui donne sur la forteresse du même nom. Aujourd'hui école navale et centre administratif de laville, cette enclave un peu à l'écart de Bayonne pourrait tout aussi bien vivre en autarcie, tant le mélange de bâtiment militaires, administratifs, et commerciaux est équilibré. C'est aussi dans la citadelle que logent les gradés de lavilleet Toribio Otchoa lui même. Si Toribio ne souhaitait pas voir de civiles dans cette partie de laville, il à fini par se laisser corrompre par la réussite de son entreprise. En effet, les commerçants et les nobles de lavilleaiment à ce sentir dans leur petites enclaves personnelles et Toribio dût faire des concessions pour garder certains éléments de valeurs dans sa citée. C'est pourquoi il est possible de trouver des hôtels et des commerces au sein de la Citadelle. (...)
C'est ainsi qu'elle ressuscita l'ancien 'As de Carotte' se contentant de traduire le nom en suédois 'Som Morot', et qu'elle en fit un lieu très huppé ou les riches de lavilleaiment venir jouer 'comme ceux d'avant'. Erika et deux de ses frères qu'elle à embauché servent de la bière et des plats typiquement suédois et tâchent d'apprendre ses jeux étranges aux locaux comme aux visiteurs de passage. (...)
La décoration, le concept original et la gentillesse de la maîtresse des lieux en font un établissement très visité ou il est parfois difficile de trouver de la place. Le Père Ohri : Le Père Ohri est le principal prêtre de l'Eglise Catholique de Ravenna envillede Bayonne. C'est un homme d'une soixantaine d'année, un peu vouté, aux cheveux grisonnant et au regard vif et pénétrant. (...)
Mais le Père Ohri est un homme au caractère bien trempé qui ne se laisse pas impressionné si facilement ! Après-tout, n'était t'il pas le premier prêtre à Bayonne lorsque l'idée de reconstruire cettevillegerma dans l'esprit de l'homme ? Lui aussi avait bien pensé à s'installer dans la Cathédrale de Bayonne, mais à cette époque, l'endroit n'était vraiment pas sûr et la priorité du gouvernement local n'était pas à la reconstruction d'un lieu de culte, fusse t'il le plus important de laville. Ainsi le Père Ohri préféra t'il s'installer dans la petite église de Saint-André, profitant de l'aide des populations du quartier et leur apportant à son tour son soutien et la parole de Dieu. (...)
Ceci remonte à l'époque ou la population du quartier souhaita installer un péage entre les deux ponts du centreville. Une seule dérogative est accordée une fois par an, à l'occasion des fêtes de Bayonne. Car en effet, aussi illogique que cela puisse paraître, c'est dans ce quartier désoeuvré qu'a lieu une fois l'an et pendant toute une semaine, au milieu de l'été, la version post-apocalyptique des fêtes de Bayonne. (...)
Le Cardinal souhaite vivement se débarrasser de ce gêneur, mais le vieil homme est futé : il se cache derrière la population du Petit Bayonne, égarée par ses visions délirantes de Chrétien dérangé. De Caumont sait toutefois que le vieil homme manque de moyens et de soutien enville, aussi continue t'il à harceler le curé sachant pertinemment qu'il finira par céder. Le seul point important de cette lutte est de la garder secrète aux yeux des croyants qui ne comprendraient pas cette guerre inter-église. (...)
Agé de plus de cinquante ans, petite et toujours le sourire aux lèvres, elle tient l'hospice religieux Paul Bert, seul lieu de soin accessible aux plus pauvres de laville. Avec la douzaine de soeurs qu'elle à recrutée, elle s'évertue de soigner sans accepter d'autres honoraires que les dons. (...)
Mais pour chacun dans ce quartier, apprendre que cela est vrai serait sans doute un grand plaisir tant les deux religieux sont appréciés. Le Maire Leheren Iniguez : Le Maire de Bayonne est un homme heureux ! Savilleest belle, neuve, et productive. Et surtout, il n'a pas de décision à prendre ! Tout viens de plus haut, de la Citadelle et donc du Gouverneur. Iniguez est un homme de paille et sa lui conviens. Il est chargé d'écouter ce qui se passe enville, de faire respecter la loi communale et de diriger les affaires courantes. Un emploi dont il se charge à merveille et qui lui conviens tout à fait. (...)
Sans être détesté par les habitants de la citée, Leheren Iniguez n'est pas à franchement parler apprécié. Il est vu comme un profiteur qui ne fait pas grand chose enville, et ceci par toutes les catégories de la population. On le tolère car c'est un homme agréable, cultivé qui sait se tenir à carreaux et qui finalement n'est pas si gênant. (...)
Ce parc est la fierté des habitants du quartier, et un grand agacement pour les autres quartiers qui voient la une perte de place importante. Le parc est donc l'objet de nombreuses railleries au sein de laville. Il est simple de deviner à la vue de tout ceci que la population du Grand Bayonne est à l'exact inverse de celle du Petit Bayonne. (...)
La Cathédrale est, bien entendu, le lieu de prière, de recueillement et de toutes les grandes occasions religieuses de toute laville, bien au delà du quartier, même si les habitants n'apprécient pas trop de voir les autres quartiers venir ici. (...)
Ce sont des logements pour les prêtres, les invités de hauts rangs et également une école cléricale qui sert à former (qui à dit formater ?) de nouveaux prêtres. Les alentours : Nous venons de détailler le centrevillede Bayonne, mais heureusement la vie dans la région ne se limite pas à cela. Autour de lavilleprincipale existent plusieurs îlots de civilisation. En voici une rapide description : * Beyris : Ce quartier est aujourd'hui une sorte d'enclave indépendante dirigé par la famille Laulhé, une très ancienne famille de la région. (...)
Toutefois, ils font souvent la forte tête quand il s'agit d'obéir à un ordre venant de Bayonne et n'hésite pas à tirer profit de la moindre faille dans le système politique de laville. Plusieurs fois, le gouverneur à menacer de lancer l'assaut contre ce quartier, mais cela n'est jamais arriver jusque présent. (...)
La sécurité y est minimale, et on raconte que les Gudaris ferment les yeux tant que cette médiocrité de vie ne déborde pas sur le centreville. D'autres prétendent aussi que c'est une bonne façon de faire réentrer l'argent qui sort des caisses de la municipalité, mais aucun lien entre ces trafics douteux et le gouverneur n'a jamais été publiquement établis. Puis, tout autour de laville, on retrouve une mosaïque de marées parmi lesquels des îlots de terres exploitables accueillent des familles d'exploitants agricoles ou maraichers qui profitent de l'attrait commercial et portuaire de Bayonne. (...)
Les fêtes de Bayonne en sont une preuve. Une fois par an, et pendant une semaine tous les habitants de lavilleet de nombreux touristes venus pour l'occasion se retrouvent dans le Petit Bayonne pour y faire la fête non-stop, traditionnellement habillé de leur tenue de travail ! (...)
De nos jours ce genre d'oublie ne peut plus se reproduire, mais voila qui donne une idée assez intéressante de l'état d'abandon dans lequel se trouve lavillependant les fêtes. Les fêtes ont lieu exclusivement dans le Petit Bayonne. Un petit marché est installé exceptionnellement sur la Place Réduite et chacun à le droit d'y tenir un petit stand pour troquer ce qu'il possède. (...)
Puis, graduellement, au cour de l'après midi les gens recommencent à sortir. De jour l'ambiance est plus sereine. On boit toujours, et l'on danse encore, mais lavillese repose un peu en attendant la nuit prochaine. En fin d'après-midi, vers 17h on lâche un premier taureau dans le Petit Bayonne. (...)
Le lendemain, personne ne va encore au travail. Les fêtes sont finies, mais il est temps de nettoyer et de ranger laville, sans oublier de libérer les lampadaires de leurs lourds fardeaux. Contrairement à ce que Bayonne connaissait avant le grand cataclysme, les fêtes actuelles sont assez meurtrières. (...)
Les Gudaris tâchent d'assurer un maximum de sécurité pendant les fêtes, mais ils sont très vite débordés. En plus des taureaux déferlants dans laville, les rixes sont d'autant plus nombreuses qu'elles sont l'occasion parfaite pour régler de veux comptes. (...)Un peu d'histoire : Comme nous le savons, au Pays Basque comme ailleurs, les grandes villes côtières furent rasées par le tsunami qui suivi la catastrophe. Bayonne ne fît pas exception à cette règle, et le nombre de mort fût considérable dans la citée, et dans tout le district. Longtemps, la ville resta à l'état de ruines malodorantes, à demi ensevelie dans la vase et à nouveau entourée de marais sombres et dangereux à pratiquer. Plus personne n'y vivait hormis quelques reclus ou criminels ...