Au Diable la Bagatelle !
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Lyon et les Années Folles : L'histoire qui suit se déroule à Lyon, au début de l'année 1923. Elle propose aux investigateurs de faire connaissance dans une atmosphère mondaine, détendue et plus qu'agréable, pour les plonger subitement dans l'horreur. Confrontés au meurtre atroce d'un proche dont la disparition les touche tous profondément, ils suivront une fausse piste qui les occupera longtemps et leur fera entr'apercevoir la vérité, pour les ramener en définitive vers le drame principal et ...Contient : guerre (28)(...) Un sanglant final, patiemment mis en place, pourra alors éclater et laissera les investigateurs devant un choix difficile... Les protagonistes : Deux des acteurs du drame sont anglais et appartiennent à l'excentrique famille des Thorpe. Sir Edmund Thorpe est un vieil aristocrate anglais. Il habite en France depuis la fin de la GrandeGuerreet vit une paisible retraite dans la capitale des Gaules. Son passé dans les colonies de la Couronne lui a permis d'affronter des situations surnaturelles et de recueillir quelques informations sur le Mythe [Sort connu : Créer un Zombie - A en sa possession un exemplaire du « Rameau d'Or »]. (...)
Elles partagent leur temps entre Lyon, Paris, leurs amants, leurs maîtresses et les soirées mondaines où se consomment drogues et alcools. Maggy a participé à la GrandeGuerreet a été grièvement blessée aux poumons. Elle n'a plus que quelques années devant elle, avant de succomber à son mal. (...)
Jean Moisseutier est inspecteur à la Section Mixte de la police judiciaire, brigade mondaine au sens propre du terme. Il est chargé de surveiller les excès des nouveaux riches d'après-guerreet se doit d'être présent à toutes les soirées. Protégé par sa famille, Jean n'a pas participé au conflit et vit mal cette situation vis à vis de l'autre soupirant des jumelles, Léon. (...)
Outre le club où il se produit, il anime la plupart des soirées qui peuvent réunir la bourgeoisie lyonnaise. C'est ainsi qu'il a rencontré Maggy et Lizzy, avant de devenir l'un de leurs amants. Blessé à laguerre, il a une jambe raide et est revenu du front avec une phobie : la peur du sang. De tous les investigateurs, il est le seul à avoir réellement des rapports avec les bas-fonds lyonnais où il est né et avec lesquels il continue d'entretenir des contacts réguliers. (...)
La bibliothèque de Lord Thorpe est notamment très réputée dans la région, pour sa richesse et sa diversité. Les excès des Années Folles Au lendemain de laguerre, la France veut oublier le cauchemar qu'elle vient de vivre. Les Années Folles resteront une période de grande permissivité, aux nombreux débordements. (...)
Duval, l'orchestre entame la Marseillaise dans un changement de rythme soudain. Tous les hommes ayant connu laguerrese mettent immédiatement au garde à vous, alors qu'un vrombissement terrible surgit de l'extérieur : une motocyclette side-car monte avec grand fracas la volée d'escalier donnant sur le parc et rentre pétaradante dans la salle de réception. (...)
Ces renseignements collectés, les jumelles, Léon Bonnefoix et Jean Moisseutier ont tout le temps pour mettre au point les autres détails de la soirée en matière de costumes, de musiques ou encore de cocktails spécialement préparés pour l'occasion... La police des Années Folles : La police après-guerres'est organisée. Une coopération internationale se met peu à peu en place et la police scientifique prend de plus en plus d'importance. (...)
Il rejoint donc un orchestre ambulant dès ses treize ans et apprit son métier sur le tas : solfège rudimentaire pour pouvoir lire les morceaux sur une partition, apprentissage de plusieurs instruments en fonction des besoins ponctuels de l'orchestre, etc. Sa classe de levée devait partir au front en 1916 alors que laguerres'était déjà enterrée dans les tranchées et que les plus grandes boucheries étaient encore à venir. (...)
Ses trois frères aînés et son père étaient déjà tombés pour la France. Léon ne put hélas complètement échapper à laguerre. Un obus vint s'écraser dans la ferme où sa compagnie stationnait et le jeune musicien connut l'horreur le temps d'un après-midi. (...)
Il rentra à Lyon dans un état psychologique inquiétant et se remit à jouer pour les poilus en permission. Lyon et les Années Folles Depuis la fin de la GrandeGuerre, Léon a pu profiter de l'euphorie générale pour se découvrir enfin une passion : la trompette et le Jazz. (...)
Maggy seule semble l'apprécier un peu plus que ses autres étalons - c'est de cette manière qu'elles appellent leurs amants. Ils parlent souvent ensemble de leur expérience de la GrandeGuerreet, parfois, Léon espère plus que ces fugitifs moments de plaisir et d'abandon dans les bras de sa maîtresse. (...)
Mais rien ne pourrait lui faire oublier d'où il vient - ses origines sont encore à quelque pas du Humming Black Bird, dans ce quartier sordide où sa mère essaye tant bien que mal d'élever les gosses qui ne lui ont pas été volés par laguerre. Léon lui donne une grande partie de ses revenus et ne s'offre que le minimum de confort, une chambre d'hôtel sur la presqu'île. (...)
Et Léon qui ne pense toujours qu'à avoir un peu de temps libre avec Maggy... Les excès des Années Folles Au lendemain de laguerre, la France veut oublier le cauchemar qu'elle vient de vivre. Les Années Folles resteront une période de grande permissivité, aux nombreux débordements. (...)
Et chaque jour qui passait accroissait cruellement la culpabilité de Lord Thorpe, lui qui n'avait même pas su retenir sa fille en sécurité. Lyon et les Années Folles A la fin de la GrandeGuerre, Lord Thorpe retrouva enfin Margaret, indemne physiquement mais très perturbée par ce qu'elle avait enduré. (...)
Il se mit à apprécier puis à aimer ces pays d'Afrique Noire et leurs peuples, leur trouvant pour beaucoup d'aspects une plus grande valeur que chez ses compatriotes. Lorsque éclata la GrandeGuerre, le Colonel Lagarde était établi dans une garnison du Sénégal et instruisait les indigènes pour former des milices autochtones. (...)
Mais le devoir était plus fort que tout et il continua à sacrifier ses contingents de sénégalais jusqu'à l'Armistice, de plus en plus dégoûté par le drapeau. Lyon et les Années Folles A la fin de la GrandeGuerre, le colonel Lagarde resta encore quelques temps au Sénégal et dans les colonies noires mais il avait du mal à regarder ce que la France avait fait subir à ces peuples. (...)
Cela ne se produira pas, tant que les jumelles ne se seront pas lassées de lui... * Léon Bonnefoix est un autre des amants, celui qui reste auprès des jumelles depuis le plus longtemps. Le colonel ne l'aime pas spécialement. Parce qu'il est lui aussi emblématique de l'aprèsguerre, mais de l'aspect destructeur de la Der des Ders. Ancien poilu, ce musicien de jazz a besoin d'une canne pour se déplacer et montre des signes évidents de crises psychotiques. (...)
C'est peu de temps après que Maggy rencontra John Talpting, un jeune officier de l'armée britannique qui faisait ses classes et se préparait pour uneguerreimminente. Cette première aventure sérieuse pour Maggy fut non seulement une belle erreur de jeunesse mais elle coupa surtout le lien unique qui l'unissait à sa soeur. (...)
Elle ne donna presque aucune nouvelle à son vieux père et à sa soeur chérie durant cette période. Et elle ne put échapper bien longtemps aux affres de laguerre. Elle fut soumise à une attaque chimique au gaz pendant une opération de récupération de blessés, sur un champ de bataille où les combats devaient s'être arrêtés. (...)
Cette assurance fatale d'en finir avant l'âge trotte depuis dans l'esprit de la jeune anglaise et a développé en elle une phobie critique de la mort. Lyon et les Années Folles : A la fin de la GrandeGuerre, démobilisée, Maggy ne put se résoudre à rentrer en Angleterre et préféra rester à Paris en compagnie de ses camarades de combat. (...)
Maggy quant à elle put profiter de cette période pour enterrer au plus profond de sa mémoire les horreurs de laguerre. Elle n'a réussi jusqu'à présent à parler de sa carence pulmonaire qu'avec Lizzy et redoute le jour où son père l'apprendra. (...)
Peut-être parce qu'il n'est pas parfait, qu'il vient d'un milieu pauvre et qu'il a lui aussi beaucoup souffert pendant laguerre. Ils en parlent d'ailleurs souvent ensemble. C'est dans le club de jazz où il se produit, le Humming Black Bird, 2, rue St Georges, qu'elle le trouve le plus souvent. (...)
Ses parents assuraient toujours ses dépenses financières et lui offrirent une rente à vie somme toute confortable pour compléter son triste salaire de fonctionnaire. En 1914, il fut miraculeusement exempté et évita le départ au front. Il vécut toute la GrandeGuerredans le camp des planqués alors que sa famille s'enrichissait sur le dos de lyonnais moins chanceux qui avaient vu leurs fils et leurs maris partir à laguerre. Même si Jean ne le montra jamais et conserva son vernis mondain et sans faille, ces quatre années furent très dures à supporter. (...)
Non seulement se savait-il lâche d'avoir accepté silencieusement l'influence de son père pour rester loin du conflit, mais en plus sa famille en profitait sans aucune morale et de manière affreuse. D'un autre côté, tant de jeunes gens mourraient dans cette saleguerre. Aurait-il, lui, échappé à ce funeste destin ?... Lyon et les Années Folles : A la fin de la GrandeGuerre, Jean fut nommé inspecteur pour pallier aux pertes de la Der des Ders. Sa carrière de flic de la Mondaine commença réellement à ce moment. (...)
Jean a du mal à voir pourquoi les jumelles s'intéressent à lui et serait même un peu jaloux : Léon lui, a fait laguerreet Maggy semble particulièrement sensible à cet aspect, elle qui s'était engagée comme infirmière volontaire et est partie au front avec les poilus. (...)
Il est lui aussi de toutes les fêtes organisées par les Thorpe. Officier à la retraite, Lagarde n'a pas lui non plus participé à la GrandeGuerre. En tout cas pas directement. Il était dans les colonies, instructeur au Sénégal si les renseignements de l'inspecteur sont bons. (...)