Pour le Septième de tes Fils : première partie de la
Campagnesur Chez Demehet au format (87 Ko)
C'est il y a bien longtemps maintenant que je quittais mon village de Bondost pour partir sur les traces d'Auric, un de mes amis, mais aussi sur celles de mon frère, Ganalaan, mystérieusement disparu lorsque j'avais 12 ans. C'était en 1623 S. T.(Solara Tempora), à l'époque où la constellation du Dragon s'était éteinte du ciel de Glorantha, notre planète, phénomène que ni les sages ni les magiciens ne savaient expliquer... Les premiers temps de mes errances restent flous dans mon esprit et je ne ...Contient : arme (9), armé (3)(...) J'ai la conviction qu'il s'agit d'Iram de Noble Plume, l'auteur de la prophétie sur les Sept Fils. Je m'aperçois soudain que monarmeest maintenant en Foyëm. Me désignant la foule assemblée au pied du balcon, Iram me dit : « la renaissance du roi est accomplie, va les mener à la victoire, regarde, tout ceci est à toi ». (...)
Là, nous devrions trouver Le Porteur de l'Epée du clan Orlanthi, (annoncé dans la prophétie : « le cinquième portera l'Epée »), et lui remettre sonarme. Ceci fait, il nous faudrait revenir avec ce Porteur à la Passe du Dragon. Quant à notre « chef », il s'occuperait de l'éducation d'Erian. (...)
Maintenant qu'il était mort, mon honneur m'enjoignait de l'enterrer dignement puis de retrouver sa famille pour lui remettre l'armedu défunt ; un sabre nommé katana. Le rêve de la deuxième prophétie : Nous nous installâmes enfin dans la petite auberge de ville dont nous rêvions depuis plusieurs mois. (...)
Soan : Nous fûmes réveillés par des bruits de combats dans la ruelle que surplombaient nos chambres. Ouvrant la fenêtre, j'aperçus un jeune kralori assailli par six hommes. Sans plus attendre,arméde ma seule hache, et n'ayant pour toute protection que mes vêtements de nuit, je sautais dans la rue. (...)
Celle-ci venait d'achever une incantation et aussitôt nous nous sentîmes oppressés et saisis de malaises. N'osant plus utiliser ma hache contre le vampire et sachant qu'unearmenon en Foyëm ne serait pas utile, je décidais de l'attaquer avec ma torche. Près de l'escalier, Ashra venait de blesser son adversaire, Scott quant à lui peinait à blesser le vampire, sur lequel les rares coups qu'il était parvenu à porter n'avaient laissé que des traces superficielles. (...)
Lorsque nous approchâmes, il vint vers nous à pied ; c'était Bartok, notre ami Taureau Tempête ! Ce fut les effusions propres aux joyeuses retrouvailles entre gens d'arme... Questionné sur sa présence ici, notre ami nous révéla qu'il était l'éclaireur d'une armée forte de 1500 Orlanthi et Taureaux Tempête, avec à leur tête le commandant. (...)
Mon adversaire fut stoppé net et repoussé en arrière par une tornade invisible et irrésistible, finalement il se retrouva empalé sur l'armed'un Taureau-tempête qui, ahurit, ne comprenait pas ce qui venait de se passer. J'éclatais d'un rire dément et, remerciant Orlanth pour son intervention, je chargeais un groupe de Lunars. (...)
J'appelais alors Esmaëlia et Scott et, tous trois, nous atteignîmes rapidement la tente de Demehët. Celui-ci en sortit,arméd'une fort belle épée et, ne faisant aucun cas de Scott ou de moi-même, il s'attaqua à la Porteuse. (...)
Nous nous précipitâmes pour tenter d'empêcher Demehët d'achever la Porteuse mais celui-ci, plus rapide, enfonça d'un geste prompt sonarmedans la poitrine de la jeune fille qui s'affala à ses pieds, lâchant son épée. Poursuivant notre course vers les combattants, Scott et moi avions compris qu'il nous fallait maintenant nous emparer de l'épée de la Porteuse pour tenter d'achever Demehët. C'est Scott qui fut le plus rapide et qui se saisit de l'armealors que Demehët achevait à peine de retirer sa lame du corps d'Esmaëlia. Aussi, s'attaqua-t-il à son tour à notre adversaire. (...)
Jurant et pestant, j'allais faire demi-tour pour retrouver Scott quand, à nouveau, je me retrouvais nez à nez avec les oursons. Je n'étais plusarméaussi tentais-je de leur adresser gentiment la parole : « Qui êtes-vous, que faites-vous là, avez-vous besoin d'aide ? (...)
Nous n'eûmes aucune peine à les forcer, et elles nous révélèrent le dortoir et le réfectoire des soldats, ainsi qu'une salle d'armeet les quartiers des prêtres. Rien d'intéressant ou d'utile pour nous en ces lieux, les chefs Lunars avaient même pris la peine de brûler leurs archives. (...)