Les Remparts
sur Ginungagap au format (26.1 Mo)
Contient : ogres (2)(...) Comment cette péniche, Fleur de Zukoi, a pu s'échouer ici, au milieu d'une mare boueuse du fief, ça, personne ne sait. On y parle en patois gob et les plafonds sont si bas que lesogreset les wolfens qui voudraient y être servis devront aller s'asseoir sur le toit. A moins qu'ils ne préfèrent aller s'échouer à L'Os. (...)
Tous gobelins, ils glapissent, grognent et se démènent, pareil à des écureuils cocainomanes dans une roue, tout enivrés qu'ils sont par les émanations des encres et des produits toxiques. Pour limiter les débordements d'une telle meute, les contremaîtresogresfont régner une discipline de fer, le knout à la main. Les allusions graveleuses, les appel à la haine et les délires de toute sorte sont bien souvent censurés, et parfois certains fous furieux disparaissent de leur lutrin, tandis que le bruit des rotatives couvrent leurs cris de panique ou de douleur... Leurs informateurs sont nombreux, dans toutes les strates de la population, que ce soit dans la ville basse où on se le lit le matin dans les tavernes, ou dans la ville haute où l'on se plait à torpiller ses concurrents et ses associés par de fortuites fuites d'informations confidentielles. (...)Mieux vaut vivre debout que mourir à genoux... Où Sortir ? L' « Avenue » des Traîne-Misère : Cette rue est un des « gouffres » du fief des Remparts, une de ces failles où chutent les cadwës en perdition et dont parfois, ils ne remontent plus. Baptisée ironiquement « Avenue », cette rue serpente comme un ivrogne à travers le fief, et possède le triste record du nombre d'assommoirs et de débits de boisson. C'est les pieds dans la boue, et dans un concerto de beuglements d'ivrognes, que ...