Sur le pont, nous règlerons nos comptes...
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Contient : ville (37)(...) Le conseil des Pieux est une des instances chargée de veiller au maintien de cette paix, même si nombreux sont les prêtres dans le conseil qui verraient d'un bon oeil une reprise des hostilités. On demande aux personnages de se rendre à Balague, unevillequi a été divisée en deux par la guerre. Située sur les rives du fleuve Balafre, chaque royaume a annexé la partie de lavillequi se situait sur la berge la plus proche. Les négociations n'ayant pas permis de réunifier laville, celleci fait office de « test » de bonne volonté entre les deux royaumes. Le pont qui a été détruit durant la guerre a été reconstruit et l'inauguration doit sceller la paix. (...)
Une fois sur place, les personnages sont accueillis par le père Jonsoy, grand prêtre du dieu de la Justice (voir plus bas, partie « protagonistes »). L'accueil est plutôt froid et Jonsoy fait tout pour que les personnages s'occupent dans lavilleplutôt que de traîner dans ses pattes. Il faut dire que Jonsoy est très affairé : c'est lui qui dirige lavilleen attendant de nouvelles décisions royales et c'est donc également lui qui ira à la rencontre du représentant de l'autre rive pour la poignée de main de l'amitié, au milieu du pont. Suivant le temps dont vous disposez, vous pouvez dépeindre l'ambiance de lavilleet plonger vos personnages dans leur mission de sécurisation. Sinon, passez directement à la journée de la réunification. (...)
Mai 761 : Un régiment de l'armée d'Aubain, dirigé par le général Lionçot, passe par Balague, dernièrevilleen territoire Aubainois. Comme toute armée, elle se sert abondamment en ravitaillement, laissant lavilledans un triste état. Heureusement, les champs sont ensemencés et la récolte de l'automne devrait permettre d'éviter une trop longue famine. (...)
Octobre 761 : Le général Lionçot réquisitionne les hommes valides. Il les fait travailler à la construction d'un fort situé à l'extérieur de laville. Ce fort, adossé à une ancienne mine, doit devenir une fortification permettant de reprendre l'avantage après l'hiver. (...)
Les villageois souffrent de ce travail forcé. L'armée confisque une bonne partie de la nourriture. Le père Avord, grand prêtre de laville, proteste contre Lionçot qui le fait emprisonner. 3 Décembre 761 : Le père Avord est tué dans sa cellule par un autre prisonnier Décimien. (...)
Les deux armées restent sur leurs positions, mais des contacts discrets se nouent entre les officiers. Jonsoy est chargé par le général de mettre en place la nouvelle organisation de laville. Jonsoy devient bourgmestre de fait de Balague-Est. Les militaires assurent la sécurité et font office de gardes- frontières. (...)
Constatant la stratégie de Lionçot, il décide de rester à Balague, qu'il perçoit, à juste titre, comme allant devenir une position clé. 13 septembre 761 : Lavilleest coupée en deux. D'un côté, le père Avord occupe le temple de la Justice avec son suivant, Jonsoy et un novice du nom de Byrien. (...)
Ces collègues, trop heureux de recevoir un apport en minerai, ferment les yeux. Jonsoy organise le pouvoir enville, s'assurant que personne ne remarque son trafic. 22 mars 762 : Byrien le novice s'étonne de la disparition progressive du patrimoine du temple. (...)
Le silence de la Décimie est pour eux un aveu : les réfugiés ont été arrêtés et exécutés. La tension reste forte. Lavilleest brisée. A propos des protagonistes Continuons la mise en place en dressant le portrait des différents personnages qui planent sur ce drame. (...)
Cela fonctionne aussi sur les sorts de divination prenant pour cible Mercenier. Balague : tour d'horizon d'unevilledéchirée Comment mettre en scène unevillequi a connu presque quatre ans de guerre et seulement une année de paix relative ? Imaginez une cité marquée par les privations et où la vie reprend tout doucement son cours. (...)
Certains iront même jusqu'à proférer de fausses accusations à l'égard d'un ennemi, pourtant bien innocent. Pour simuler cet état de fait, vous pouvez consulter l'encadré «Rencontres enville», page suivante. Vue générale Balague est construit sur le fleuve Balafre. Ce fleuve prend sa source dans le massif de Kercy, situé loin au nord et s'écoule vers le sud-est en direction de l'océan. (...)
Deux d'entre eux ont péri lors de l'effondrement. La rive ouest (Aubaine) abrite la plus grande partie de lavilleen terme de surface. On y trouve tous les bâtiments officiels, la halle du marché (désormais bien vide), les temples dont le plus important est celui de la Justice et les maisons désormais désertes de marchands bourgeois. (...)
La route jaune qui relie le pont à la capitale régionale, Akor, doit son nom des collines glaiseuses qu'elle traverse immédiatement à la sortie de laville. Ces collines qui prennent de l'altitude vers le nord-ouest, abritent également des gisements de minerais, inégalement exploités avec le temps. (...)
On prévoit d'ors et déjà de bâtir un poste frontière de chaque côté, voir de concéder des concessions de vente à des marchands souhaitant s'installer sur le pont. A l'extrême sud de lavillese trouvent les deux ports de laville(en fait, de part et d'autre du fleuve). On y trouve surtout des embarcations de pêcheurs et de péniches, mais la plupart des navires sont hors d'état pour le moment. De temps en temps, une péniche traverse laville, signe que le commerce reprend tout doucement. Enfin, au sud-est de laville, au centre de la Balafre, se trouve une petite île d'alluvions de taille modeste (30 mètres de large sur 100 mètres de long). Elle est périodiquement recouverte d'eau lors des crues et à part une faune riche et quelques arbres supportant bien l'humidité, elle est déserte. (...)
du clergé de la Justice ...des personnages 1 Ils ont tout fait pour empêcher la Décimie de prendre laville. Hélas, ils ont échoué. Ils ont occupé laville, nous ont interdit nos habitudes. Et pire que tout, on raconte qu'ils auraient exécutés tous ceux qui voulaient rejoindre leur famille de l'autre côté ! La justice ? (...)
Il faut que je vide mon sac, mais sans m'impliquer personnellement. Facile : « on m'a raconté que ... » RENCONTRES ENVILLEsoy répétait à qui voulait l'entendre qu'il fermait le temple pour le protéger des voleurs. Parmi les autres indices trouvables dans le temple : - Coincé dans la cheminée du quartier des prêtres, un morceau de papier brûlé s'est coincé, soulevé par un courant d'air chaud. (...)
L'attitude officielle de Jonsoy par rapport à la disparition de Byrien était de souligner le manque d'audace du jeune novice qui a sans doute préféré fuir lavilleplutôt que de risquer une confrontation avec des soldats. - Une note de la main de Jonsoy sert de marque pages dans un livre : elle indique « demander à F. (...)
Huppert sait que certains proches du général ont pendant toute la guerre effectué des déplacements nocturnes envillemais il ne sait pas pourquoi. Huppert décrira le général comme un tyran, un monstre de détermination qui ne respecte pas la vie, à part celle des soldats fidèles. (...)
Ce dernier a la réputation d'avoir de nombreuses relations parmi les nobles et même à la cour du roi Decius. Il est immensément riche. - Cardenaux avait également acheté une maison à la limite de laville. C'est d'autant plus surprenant que le prêtre était dépendant du don des fidèles depuis que le lien avec le temple principal avait été coupé. (...)
Chez les pétrifiés L'enquête débutera vraisemblablement par la fouille des domiciles des deux pétrifiés du pont. Reportez vous aux sections correspondantes dans la partie « Balague : tour d'horizon d'unevilledéchirée ». Résistance enfouie En tâtant de l'ambiance enville, les personnages finiront alors par entendre parler d'attentats dans la partie Décimienne de laville. En effet, un groupement clandestin organise des assassinats ou des actions contre les soldats Décimiens (jusqu'à jeter des charognes dans le puits du camp militaire à l'est de laville). En fouillant un peu, en gagnant (difficilement) la confiance des villageois, les personnages apprendront que les Décimiens sont accusés d'avoir exécuté de nombreux habitants qui souhaitaient simplement rejoindre le reste de leur famille resté de l'autre côté. Du côté de l'état major Décimien, on ne souhaite pas répondre à ces accusations. (...)
Eloise L'affaire d'Eloise pourra être mise sur le tapis de deux façons : soit les personnages interrogent les villageois sur ce qui s'est passé d'étrange dans lavilleces dernières années, soit les parents d'Eloise, de modestes artisans, viennent voir les personnages pour leur demander de l'aide, puisque les militaires n'ont rien fait. (...)
De quoi déclencher les hostilités... Quand on est trop curieux... Car tôt ou tard, Lionçot finira par trouver ces enquêteurs trop encombrants. Qu'ils soient engagés pour maintenir l'ordre dans lavilleétait déjà un camouflet pour les forces militaires. Qu'ils se mêlent de la façon dont Lionçot a géré la crise est définitivement un pas de trop. (...)
Les personnages y auront contribué et mériteront bien quelques récompenses (à votre discrétion) et surtout l'inimité éternelle du général Lionçot... Les conséquences pour lavilleseront difficilement prévisibles. Une chose en sûre : la Décimie sortira grandie de cette affaire puisque contrairement aux soldats Aubainois, elle n'a rien à se reprocher. (...)
Il est même possible qu'un mouvement populaire naisse avec l'intention de demander le rattachement complet de lavilleà la Décimie. L'instabilité politique risque donc de durer encore longtemps, à la grande joie de Mercenier et des siens. (...)La guerre civile a coupé Balague en deux. De part et d'autre de la rivière, les armées ont tenu bon. La paix les a prises par surprise. Mais avant qu'un nouveau pont ne puisse sceller la réunification des deux quartiers, il reste des comptes à régler. Ce scénario s'adresse à des joueurs plutôt diplomates. Il fait suite à « La cathédrale des cimes », paru dans Eastenwest n°16 et continue à explorer les aléas d'une société déchirée par la guerre. Il se déroule dans un cadre fourni, mais peut aisément ...