Premiers conseils pour mener une partie...
Vous allez vous lancer à mener votre première partie de Maléfices ? Lisez ces quelques conseils de base. Ces courtes notes n'ont pas la prétention de faire le tour de la question, d'ailleurs je me suis laissé dire que d'autres articles suivront qui traiteront plus en profondeur du même sujet... Vous pourrez donc « pousser plus loin » avec l'article « Mener une partie de Maléfices » -------------------------------------------------------------------------------- J'ai simplement voulu ici ...Contient : joueurs (11)(...) Tout d'abord avant de vous lancer dans la « profession » de meneur de jeu je vous conseille de lire ou de relire les pages 15 et 16 du livret de règles de Maléfices où vous trouverez un « Préambule destiné à faciliter la vie du meneur de jeu ou de l'art de mener une partie de Maléfices ». On vous recommande en premier lieu de ne pas faire jouer des groupes de plus de sixjoueurs, ce qui me semble parfaitement exact, au-dessus de ce chiffre la plupart du temps une table de jeu ressemble beaucoup plus à un champ de foire, surtout quand le meneur de jeu n'est pas un vieux routier. (...)
N'hésitez pas non plus si cela est nécessaire à fractionner la partie en deux soirées. Selon le groupe dejoueursla durée d'une partie de Maléfices est variable. Il n'est pas rare qu'une partie prenne sept heures alors, pour peu que vous ayez débuté un peu tard dans la soirée et que vous vouliez jouer en continu, vous allez vous retrouver à l'aube avec un groupe dejoueursfourbus, harassés, n'interprétant plus leur personnage et n'ayant plus qu'une hâte : finir l'aventure et regagner leur lit au plus tôt. Et que dire du pauvre meneur de jeu ayant brillamment débuté la soirée, précisant avec brio chaque détail du décor, décrivant finement le moindre trait de caractère de ses personnages et finissant à l'aube en bredouillant d'une voix pâteuse quelques vagues indications concernant par exemple : « Un type heu. (...)
» Alors, plutôt que d'en arriver là, mieux vaut fractionner votre scénario en deux parties et vous retrouver tous frais et dispos, quelques jours plus tard, pour terminer l'aventure en cours. D'autant plus que de cette facon vous ne serez pas contraint de bousculer vosjoueurspour qu'ils arrivent à « boucler dans les temps » votre scénario. ------------------------------------------------------------------------------- Liberté, liberté chérie : En effet un bon meneur de jeu doit toujours laisser sesjoueurss'exprimer librement. C'est une grave erreur que de penser que lesjoueursdoivent, tels des wagons mis sur des rails, suivre la ligne de conduite du récit sans trop s'en écarter. Un récit, quel qu'il soit, est certes tenu de suivre, d'une certaine manière, un trajet linéaire, tout du moins s'il veut être cohérent. (...)
Cela ne veut pas dire qu'il n'offre pas toutes sortes de dérivations et de choix possibles pour lesjoueurs. L'art du meneur de jeu consiste à laisser les personnages évoluer le plus librement possible et avec un maximum d'initiatives. (...)
Etre meneur de jeu est affaire de mesure. Il vous faut acquérir un doigté subtil, ne pas nécessairement laisser faire n'importe quoi auxjoueurs, mais toujours leur laisser la plus grand liberté dans leurs actions. Il vous faut également être capable d'improviser et de vous adapter rapidement aux situations que vosjoueursvont créer, car ils en créeront ! ------------------------------------------------------------------------------- L'amour du prochain : N'oubliez pas qu'en face de vous, vous avez quatre, cinq ou six personnes douées d'imagination elles aussi, et fort capables de trouver des solutions inédites aux problèmes que leur pose votre scénario. (...)
Alors sachez accepter ces solutions et les adapter au fil constructeur de votre histoire. Vous n'êtes pas l'adversaire de vosjoueurs, j'estime même que, plutôt que d'être un arbitre impartial, mieux vaut être leur ami. Un bon meneur de jeu doit même savoir parfois tricher en leur faveur ! Alors, s'il vous arrive un triste soir, d'être obligé d'accompagner un de vosjoueurspour mettre en terre l'un de ses personnages, j'aimerais que cela ne se fasse pas sans regrets et que ce soit en ami que vous l'assistiez en ces pénibles circonstances. (...)