Cil
sur La Page à Papat
Cette nouvelle de Cugel L'Astucieux, intitulée CIL, se situe aprés le chapitre , 'Le monde Supèrieur'. Lugubre et languissante, la nuit s'avançait sur les terres en friche du septentrion comme le sang qui s'écoule d'un animal à l'agonie. Le crépuscule surprit Cugel alors qu'il traversait péniblement un marais salant. Dans la sombre lumière rouge de l'aprês-midi, il s'était égaré, il avait d'abord gravi une pente douce, puis rencontré un sol humide avant de s'enfoncer dans un terrain spongieux ...Contient : charme (2)(...) - Ou peut-être êtes-vous fiers ? Est-ce par mépris que vous vous cachez ! A moins que vous ne manquiez decharme? Toujours pas de réponse. Cugel resta dans la même position et se mit à siffler un air qu'il avait entendu à la fête d'Azenomeï. (...)
Le coquillage le plus éloigné s'ouvrit un peu plus, assez pour dévoiler un visage indigne. - Nous ne sommes en aucune façon ignorants ! - Nous ne sommes ni indolents, ni dépourvus decharme, pas plus que nous ne sommes méprisants, cria un autre. - Ni peureux, ajouta un troisième. Cugel les salua d'un air solennel. (...)