[AT] 3. La structuration du temps
Contient : rituel (6)(...) Un tel comportement peut finir par devenir franchement handicapant, voire conduire au suicide social. Lerituel: Il s'agit du niveau le moins impliquant de la relation. Lorsque la relation entre deux individus est peu intime, il est courant de recourir à des échanges peu intenses, de purrituel. Ainsi, en échangeant autour de sujets de pure forme (la météo, les retards à la SNCF...), les individus pourront créer un terrain favorable avant de passer à des relations plus intenses, ou pas. Lerituelest donc une situation de communication lors de laquelle les échanges se limitent à un strict minimum, dicté par le peu de proximité entre les interlocuteurs et/ou par les obligations sociales du moment. (...)
C'est par exemple le cas lorsqu'un individu se retrouve « contraint » de tenir une conversation avec sa famille éloignée, les amis de ses amis, les collègues de sa femme... Ainsi, les sujets de conversation resteront limités au non-impliquant, jusqu'à ce que le niveau d'intimité entre les interlocuteurs augmente, ou que des sujets d'intérêts communs soient découverts (comme les dernières performances du FC Lens ou du MFK Lokomotiv par exemple). Le passe-temps : Au dessus durituelse trouve le niveau de passe-temps, lors duquel la relation reste dans le domaine conventionnel, mais se développe un minimum. Comme son nom l'indique, ce niveau de relation induit plus de temps que lerituelbasique, toujours à un degré non intime et non-impliquant. Par exemple, l'individu pourra recourir au passe-temps lorsqu'il devra meubler tout un dîner ou toute la durée d'un trajet, avec une discussion plus forcée que naturelle. Les sujets abordés pourront être un peu plus complets et variés que pour lerituel, néanmoins personne n'ira jusqu'à des prises de positions trop tranchées. Par exemple, on pourra se contenter d'un sourire entendu lors des élucubrations racistes d'un collègue, plutôt que de s'offusquer en lui reprochant des considérations que l'on ne partage pas. (...)[Ou comment construire des relations entre les personnages] J'attaque donc le troisième chapitre de ma théorie rôlistique destinée à adapter l'Analyse Transactionnelle d'Eric Berne au JdR. Si vous n'êtes pas au fait des chapitres précédents, rendez-vous au sommaire. A l'issue des cinq chapitres de présentation de cette théorie, je prendrai un exemple complet destiné à l'illustrer dans la situation particulière du JdR. L'AT s'intéresse aux interactions entre les individus, et plus particulièrement ...