Monstres d'Utilité Publique
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Contient : pjs (73)Monstres d'Utilité Publique Le scénario « Monstres d'Utilité Publique » peut être joué par une équipe de 3 à 5PJs. Peu importe le niveau ou l'origine professionnelle desPJs, mais il serait commode qu'au moins l'un d'entre eux appartienne à la Police ou à une Agence Gouvernementale. LE BACKGROUND : LE CAMP 731 : Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'armée Japonaise utilisa, comme toutes les nations industrielles impliquées dans ce conflit, des centaines de scientifiques qui furent mis au travail sur des domaines allant de l'armement de pointe au génie génétique. (...)
Pendant 50 ans, les conspirateurs mirent donc au travail ces bourreaux, à qui l'on fournit de nouvelles victimes pour approfondir leurs expériences inhumaines... MONSTRES D'ULITE PUBLIQUE : C'est dans ce contexte d'expériences secrètes, sur lesquelles plane un lourd secret qui a coûté la vie à des centaines de victimes, que lesPJsvont être amenés à intervenir. Ils vont se mettre en chasse de monstres qui procréent des monstres... Tout secret a un prix, aussi bien pour être gardé que découvert, mais lesPJssauront-ils le payer ? Ce scénario s'inspire des épisodes de la série The X-Files 3x09 « Nisei » et 3x10 « 731 ». PROLOGUE : AUTOPSIE. Un ou plusieurs desPJsdoivent probablement s'intéresser à toutes les manifestations de phénomènes étranges, ou aux témoignages ayant trait aux OVNIS. (...)
Ils tirent à travers la porte vitrée, et l'image disparaît, comme si la caméra venait d'être percutée par une balle... Il y a là probablement de quoi exciter la curiosité desPJset les lancer sur une investigation prometteuse... Indéniablement, si l'autopsie en elle-même peut être un trucage bien réalisé, l'assaut semble des plus réaliste ! (...)
Une recherche peut être effectuée à partir du visage du médecin qui sort quelques instants avant l'assaut, mais autant dire de suite qu'elle ne mènera à rien (n'en dites rien auxPJs!) puisque l'homme qu'elle représente n'est plus censé exister. La seule piste utilisable est celle de l'homme qui a passé l'annonce et mit en vente la K7. (...)
Son adresse (son nom n'est pas donné), à laquelle il fallait envoyer le chèque de 24 dollars 50 + frais de port, se trouve tout simplement sur l'annonce du journal : il vit à ALLANTON, dans la grande banlieue de WASHINGTON D.C. RAT TAIL PRODUCTIONS : L'adresse conduit lesPJsdans une banlieue classique des villes américaines, constituée de pavillons cossus, construits de plein pied au milieu d'un parterre de gazon tondu à raz, avec une petite allée menant aux doubles garages de rigueur. (...)
L'homme franchit rapidement une petite lucarne avant de s'élancer dans la rue devant la maison. LesPJsdoivent faire le tour de la bâtisse pour le rattraper. L'homme qu'ils poursuivent sprint à une vitesse folle, et il devrait être réellement difficile de lui mettre la main dessus. (...)
L'asiatique débite, lors de son arrestation, une série de menaces en japonais : « Kisama, kanarazu koroshite yaru » (« Je vais vous tuer », ce que pourra comprendre un linguiste ou un PJ maîtrisant les langues asiatiques !) ou encore « Nani wo hozaiteru » (« Je ne comprends pas ce que vous dites » lorsque lesPJsl'interrogent). Lorsqu'ils le ramènent à la demeure d'où il a fuit, les secours et la police locale sont là. (...)
Ils s'occuperont de l'asiatique, le gardant à disposition dans le sous-commissariat d'ALLENTON, alors que les secours d'urgence évacuent RUPPERT LYLLIARD (le vidéaste !) qui est dans le coma. Espérons pour eux que lesPJsauront « confisqués » la mallette, et qu'ils ne la remettront pas immédiatement aux « forces compétentes »... ==> Hormis se rendre compte qu'il est suréquipé dans les domaines informatiques et vidéos, la fouille du domicile de Ruppert Lylliard ne mène nul part. (...)
LA MALETTE La mallette est en cuir noir, discrète, et verrouillée par une combinaison. Il est aisée de débloquer le mécanisme, et lesPJspourront trouver : ==> Un listing de noms de personnes appartenant à l'annexe d'ALLENTON du groupe MUFON (ou MUTUAL UFO NETWORK, l'un des grands groupe structuré d'ufologues des Etats-Unis). (...)
==> Une série de 3-4 photos satellites qui montrent un navire en train de se déplacer près de côtes difficiles à reconnaître, hormis pour l'une d'elle ou tout américain reconnaîtrait le canal de Panama, que le navire dans le sens ouest-est (du Pacifique vers l'Atlantique). ==> Les évènements suivants ne sont pas linéaires, et lesPJspeuvent suivre ces différentes pistes dans l'ordre qui leur sied... BETSY HAGOPIAN : Contacter BETSY HAGOPIAN par téléphone est impossible : elle n'est pas inscrite sur l'annuaire. (...)
Par contre, son adresse est fournie dans la liste de la mallette, et elle vit à quelques pâtés de maison de là. Une fois sur place, lesPJsse retrouveront une nouvelle fois devant une demeure typique des banlieues américaines, dans une rue paisible et bien entretenue. (...)
Une femme âgée d'une quarantaine d'année aux manières et à la voix très douces va ouvrir la porte et inviter l'équipe à entrer. Dans la demeure, lesPJsauront la surprise de voir qu'une vingtaine de femmes sont rassemblées. Comme leur hôtesse, elles semblent bienveillantes, quoique chez toutes celles-ci, une sorte de douleur profonde peut se deviner sur leur visage... L'hôtesse invite lesPJsà s'installer, et s'enquière de la raison de leur présence ici. Si lesPJsparlent de la tentative de meurtre sur la personne de RUPPERT LYLLIARD (le vidéaste), tout le groupe semble choqué. Après vérification, ces femmes sont toutes celles qui apparaissent sur la liste contenue dans la valise de l'asiatique. (...)
L'hôtesse, qui se présente sous le nom de LOTTIE HOLLOWAY, déclare que c'est ce type d'implant qui a provoqué le cancer foudroyant qui a tué BETSY HAGOPIAN voilà 4 ans... Voilà tout ce que le groupe peut offrir auxPJs. Ce femmes semblent réellement craindre d'être à nouveau victimes d'enlèvements, ce qui explique qu'elles se soient placées sous la surveillance du MUFON en se réunissant dans la cellule d'ALLENTON. Si lesPJsle demandent, elles accepteront de leur prêter l'implant retiré du cou de BETSY voilà 4 ans, avant sa mort, pour analyse. (...)
L'INTERROGATOIRE : En arrivant au sous-commissariat d'ALLENTON pour interroger l'asiatique intercepté chez RUPPERT LYLLIARD, lesPJsvont vivre une scène particulièrement déplaisante. L'un de leur supérieur (prenez le plus important supérieur disponible ! (...)
L'air particulièrement foird, signe d'un mécontentement intense, ce supérieur hiérarchique va expliquer auxPJsque l'interrogatoire est impossible : « J'ai eu la désagréable surprise de recevoir un coup de téléphone du Département d'Etat à la Justice. (...)
Là, un véhicule aux vitres fumées, portant des plaques du corps diplomatique japonais, l'attend. Il lancera un dernier regard assassin auxPJsavant de disparaître... LES PHOTOS SATELLITES : Elles doivent être confiées à un spécialiste pour être interprétées. Peut-être que lesPJsont eu l'occasion d'avoir affaire aux « BANDITS SOLITAIRES », un groupe de passionnés des théories de conspirations qui sévissent dans la banlieue de WASHINGTON D. (...)
Ces trois doux-dingues émettent théories farfelues sur théories de complots, sans arrêt et en mélangeant joyeusement tous les poncifs du genre... Ils vont en émettre une tonne avant que lesPJspuissent en placer une pour expliquer ce qui les amène... Dès que lesPJsleur montreront les photos, ils tomberont tous trois dans une contemplation toute professionnelle, échangeant leurs impressions en utilisant un jargon technique complexe. Voici leurs commentaires : Pour eux, l'objectif qui a pris les photos semble allemand, mais la technologie est à coup sûre américaine, bien que le cliché provienne d'un satellite japonais probablement envoyé depuis une base de lancement en Amérique du Sud ! Vive la mondialisation ! Ils seront curieux de savoir d'où viennent ces photos, et lorsque lesPJsleur répondront, ils sembleront extrêmement surpris : « Les services de renseignements japonais sont extrêmement discrets depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ils ne prendraient pas le risque de laisser ce type de documents tomber entre des mains inconnues » dira FROHIKE, le nain hirsute et à l'air de sale type. (...)
D'après nos informations, il serait actuellement amarré à quai au port de NEWPORT NEWS, en VIRGINIE OCCIDENTALE (à proximité de WASHINGTON D.C.) Que pouvait-il bien transporter dans ses cales ? » C'est tout ce que lesPJspeuvent apprendre, que ce soit par les « BANDITS SOLITAIRES » ou par toute autre source d'informations. (...)
Il ne leur reste plus qu'à enquêter sur place... NOUVELLE PISTE : Une autre piste, radicalement différente, va être offerte auxPJspar l'un de leur contact très haut placé. Celle-ci les oriente davantage sur le problème de la bande vidéo et des médecins visibles sur celle-ci. Si lesPJsont déjà rencontrés le SENATEUR RICHARD MATHESON, celui-ci les contactera, les invitant à passer à son bureau, situé non loin du majestueux Capitole, au coeur de WASHINGTON D.C. Une fois sur place, lesPJsvont découvrir qu'être sénateur impose un certain décorum : la petite bâtisse devant laquelle ils se trouvent est surprenante à plus d'un titre. (...)
Un jeune homme en costume sombre et petites lunettes cerclées de métal, qui a tout de l'assistant très compétent, reçoit lesPJs, les menant directement jusqu'au bureau de RICHARD MATHESON sans rien dire sur les motifs de cette entrevue. (...)
Le sénateur RICHARD MATHESON : RICHARD MATHESON se trouve assit derrière son bureau, propre et net, comme le reste de la somptueuse salle dans laquelle ils pénètrent, tout en acajou sombre et à l'ambiance ouatée, la lumière étant tamisée. Une délicate musique classique se diffuse en sourdine. En contrepoint à tout cela, lesPJspourront se rendre compte que le SENATEUR a l'air légèrement tendu. Celui-ci attaque sans ambages : « Vous n'êtes pas sans savoir que je pilote une commission sénatoriale chargée de surveiller toutes les agences de renseignement du pays, ce qui me permet de savoir que votre position actuelle n'est guère enviable. » LesPJsseront probablement surpris de l'apprendre. « Vous vous êtes emparés d'une mallette diplomatique dont le contenu a une haute importance, et que l'ambassade du Japon aimerait récupérer au plus vite... Je peux retarder l'échéance, mais vos supérieurs seront bientôt mis au courant, et ils vont subir d'importantes pressions, la restitution des documents devra se faire sans tarder... » Il marque un pause, puis se penche par dessus le bureau, prenant un air de conspirateur : « Certains secrets doivent le rester, messieurs. (...)
- Daisuke Nishibaba. Evidemment, ce sont les 4 scientifiques qui sont manifestement éliminés sur la vidéo que lesPJsse sont procurés au début de leur enquête. Ces noms vont leur permettre de compléter leurs informations. TRANSITION : Après toutes ces avalanches de révélations et ces heures d'enquête, lesPJsdevraient être sur les rotules, et prendre un peu de repos. En retournant chez eux, ils se rendront compte que leurs appartements (ou chambre d'hôtels) ont été mis à sac. (...)
Manifestement, les voleurs devaient rechercher la mallette diplomatique. Quelqu'un se trouve dans la pièce, assit dans l'obscurité, et surprendra lesPJs: « Ont dirait que j'ai raté une sacré fiesta... » Ce PNJ doit être le supérieur hiérarchique qui a déjà dû intervenir pour faire libérer le membre du corps diplomatique japonais : « J'étais venu vous dire que l'on fait pression sur moi pour que vous rendiez la mallette diplomatique et les documents qu'elle contient le plus rapidement possible... » Quoi que fasse lesPJs, qu'ils rendent la mallette ou non, le PNJ reprend, alors qu'il allait sortir : « Ah oui, KAZUO SAKURAI ; le japonais que vous avez appréhendé, a été retrouvé flottant dans le fleuve... La gorge écrasée avec une corde à piano... J'espère que vous avez d'autres noms que le mien dans votre carnet d'adresses, parce que je me dépêche de retirer mes billes de cette affaire. » Puis il quitte les lieux. Après une nuit de repos (probablement agitée et tendue...), lesPJspourront partir sur deux pistes distinctes, à leur convenance : celle des scientifiques japonais ou celle du TALAPUS. (...)
Le responsable de la capitainerie, un homme en uniforme de marin, gradé, l'ai compétent, accueille lesPJs, et répond à leurs questions sur le TALAPUS. D'après lui, le bateau en question est arrivé voici trois jours à NEWPORT NEWS. (...)
L'opération a été avortée, puisque le TALAPUS a finalement continué sa route, d'après les registres... Pourtant, un coup d'oeil rapide de la zone permet de mettre en évidence un navire isolé à quai, plusieurs centaines de mètres plus loin, dans les espaces dédiés aux cales de radoubs. LesPJspourront aller fureter discrètement par la bas. Le port est un vaste espace plat, les containers déposés en piles énormes constituant une sorte de labyrinthe gigantesque. (...)
Nulles traces d'activité récente, nuls documents, c'est comme s'il s'agissait d'un bateau fantôme... C'est une veste négligemment oubliée portant le nom du TALAPUS qui va confirmer ce que lesPJspensaient. Manifestement, équipage et cargaison ont disparu ! Alors qu'ils fouillent les entrailles du navire, ils vont avoir la surprise d'entendre distinctement 3 véhicules foncer sur le quai et déraper en s'arrêtant à côté du navire... Des hommes en treillis noirs, armés jusqu'aux dents, envahissent immédiatement les lieux, alors qu'un sergent beugle un guttural : « Abattez les à vue ! (...)
» Les assaillants sont au nombre de 12, et il va falloir être rapide pour éviter le massacre... Une approche frontale équivaut à un suicide, par contre lesPJsont comme option de plonger dans une eau glacée (3 degrés maximum) ou de voler l'un des véhicules du commando. (...)
Ce sont des nettoyeurs, et ils le font bien J ACTIVITES NOCTURNES : Alors qu'ils émergent de leur cachette à la nuit tombée, enfin persuadés de ne plus être recherchés par les « nettoyeurs », lesPJspourront remarquer des activités suspectes dans un entrepôt qui pourrait passer pour abandonné, perdu au milieu du vieux port industriel désaffecté. (...)
Le bâtiment laisse filtrer une intense lumière par les multiples lucarnes, et des sons de machineries sont audibles, en même temps que des appels diffusés sur un système d'amplification relativement important. LesPJspourront s'approcher au risque de se faire repérer par les quelques gardes et patrouilles alentour. (...)
Corps humains déformés par des radiations, par une contamination quelconque ? Impossible d'en être sûr ! De nombreux membres du commando qui a poursuivit lesPJssont présents et sécurisent la zone, alors que des messages d'alerte sont régulièrement diffusés par un opérateur. LesPJsont moult risques d'êtres surpris par des gardes ou une patrouille extérieure, et la fuite est conseillée. (...)
Une nouvelle poursuite pourrait conclure dramatiquement cette partie de l'investigation J DEBRIEFING : Une fois à l'abri, lesPJsvont peut-être tenter de donner l'alerte pour que ces activités occultes soient bloquées par la police, ou encore une agence fédérale, etc. (...)
Ils apprendront à ce moment que la zone ou ils ont relevé ces activités est une ZES = Zone Economique Spéciale, qui a un caractère d'extra-territorialité, comme pour une ambassade, ce qui interdit à la justice américaine d'y avoir accès... De surcroît, cette zone a été acquise par le Japon... LES MONSTRES : Les 4 noms que lesPJsauront pu récupérer via leur contact haut placé (par exemple le SENATEUR RICHARD MATHESON) leur permet de mener une recherche rapide : ces 4 noms correspondent à ceux de savants japonais qui travaillaient dans le camp « 731 » pendant la seconde guerre mondiale, tristement célèbre pour les ignobles expériences d'hybridation hommes-animaux qui y ont été menées. Ces scientifiques sont « portés disparus » à la fin de la guerre. Bien évidemment, lesPJspourront en conclure avec raison qu'ils ont été « récupérés » par le Japon ou par les Etats-Unis. Les savants fous du camp « 731 ». LesPJsmettront la main sur une photo consignée aux archives américaines, et pourront identifier les 4 scientifiques qui sont morts à KNOXVILLE. (...)
Aucune trace de ces hommes ne peut être retrouvée sur le sol américain (hormis l'enregistrement vidéo). LES IMPLANTS : LesPJsrécupéreront également les résultats des analyses de l'implant de BETSY HAGOPIAN. L'analyste qui leur livrera leur rapport sera sidéré : d'après lui, cet implant est une sorte de puce électronique qui peut se connecter directement au système nerveux central, et faire « tampon » entre le cerveau et les nerfs. (...)
Le technicien expliquera qu'actuellement, des expériences sont en cours sur des prototypes évoquant cet appareillage, des « interfaces neuro-biologiques », destinées par exemple à « interfacer » un amputé avec une prothèse (jambe, bras, etc.) Ces recherches en sont au stade expérimental, mais l'implant présenté par lesPJsest extrêmement développé. Malheureusement, en travaillant dessus, il a été partiellement détruit, comme si l'objet avait été volontairement construit de façon à ce qu'il s'endommage s'il n'est pas étudié sous certaines conditions particulières. Le technicien a une bonne surprise pour lesPJs: il a recherché les 2 ou 3 entreprises mondiales qui travaillent sur ce type de produits, l'une se trouve en Europe, l'autre dans la Silicon Valley, et la dernière tout près de WASHINGTON D. (...)
L'adresse se situe à PERKEY, en VIRGINIE OCCIDENTALE, et le nom qui est attaché à l'adresse n'est autre que celui du Docteur SHIRO ZAMA ! MONSTRES D'UTILITE PUBLIQUE : L'adresse conduit lesPJsdans une vaste forêt colorée de VIRGINIE OCCIDENTALE, à l'écart de tout centre urbain et des grands axes. (...)
L'ambiance est assez angoissante, avec des bois immenses et obscures qui s'étalent de tout côté, et cette impression de se retrouver devant des bâtiments vides. LesPJs, en fouillant les lieux, ne trouveront rien de probant, même si des traces de passage récent sont visibles (traces de camions). (...)
Le tout évoque un dortoir de camp de prisonnier... Une petite trappe permet d'accéder au sous-sol. Avec horreur, lesPJsvont découvrir des êtres humains complètement déformés, tant au niveau du visage, du crâne que du reste du corps. (...)
Ces créatures, après de longues minutes d'approches, se révèlent être des patients. L'un d'eux aura le courage de parler auxPJs, d'une voix douce et innocente, dans laquelle perce une naïveté surprenante. D'après lui, ce sont les derniers survivants des patients du professeur ZAMA, qui tentait de les soigner contre la peste, l'homme en est persuadé, même s'il est évident que ces pauvres créatures sont d'innocentes victimes. (...)
Ils étaient tous soignés par ZAMA, mais nombre d'entre eux voyaient leur situation se dégrader après chaque « tentative » de ZAMA... Et puis, d'après la créature, ZAMA est parti et « ils » sont arrivés, les « nettoyeurs », détruisant et éliminant tout les membres de « l‘institut ». Ceux que lesPJsviennent de rencontrer sont les survivants, ceux qui ont réussi à se dissimuler dans les bois, et qui vivent là dans l'oubli. (...)
Ce sont les mêmes hommes que ceux qui peuvent être rencontrés à NEWPORT NEWS. Immédiatement, ils incendient les bâtiments et commencent à éliminer tout le monde. LesPJsvont devoir se battre pour regagner leur véhicule et s'enfuir (les « nettoyeurs » en treillis lourdement armés sont très nombreux). (...)
Ce ne sont plus vraiment des êtres humains, mais difficile de dire ce qui a causé tant de dégâts dans leurs organismes... FINAL : KNOXVILLE : Au final, lesPJsvont peut-être se pencher sur le lieu ou les 4 scientifiques japonais ont été liquidés. KNOXVILLE est une ville paisible du TENNESSEE qui n'a rien de particulier, et qui pourrait difficilement abriter des laboratoires clandestins. (...)
Par contre, il existe à KNOXVILLE une gare ferroviaire importante, qui constitue l'un des point nodal du réseau ferré américain. LesPJs, grâce à leurs relations, pourront ainsi apprendre que le gouvernement utilise des wagons banalisés et maquillés pour mener certaines opérations secrètes. (...)
La mobilité et la souplesse du système empêche (normalement) tout repérage. En se procurant des photos satellites de la gare ferroviaire de KNOXVILLE, les contacts desPJspourront identifier un wagon suspect, le wagon « 823517 », qui la particularité surprenante de posséder un système d'émission satellite, invisible depuis le sol... C'est dans l'un de ces wagons que l'autopsie du début de partie a eu lieu. LE TRAIN : Sur place, lesPJsdevront procéder à un repérage via des jumelles pour localiser le bon wagon, perdu au milieu de centaines d'autres. (...)
(Bon, s'ils insistent, il est possible de faire moins fun, en se rendant dans les prochaines gares situées sur le parcours jusqu'à ce que le train prennent des passagers). Une fois dans le train, lesPJsse rendront compte qu'il s'agit d'un train de passager classique, et que le wagon « 82517 » est le dernier. (...)
ZAMA sera retrouvé étranglé dans sa cabine, manifestement par une corde à piano (comme pour KAZUO SAKURAI !) On lui a probablement dérobé son porte-carte. Immédiatement, lesPJsvont foncer vers le wagon « 82517 », en queue de convoi. La porte est entr'ouverte (en train de se refermer automatiquement), et un homme en costume sombre se trouve à l'intérieur. (...)
Il se présentera comme un agent de la NSA (National Sécurity Agency) chargé d'enquêter et de stopper les atrocités commises par ZAMA. Sur lui, lesPJsretrouveront une arme, ainsi qu'une corde à piano. Ses papiers semblent officiels. Néanmoins, lesPJssont en mauvaise posture : la porte du wagon s'est refermée derrière eux, et l'agent de la NSA leur explique qu'il est entré à l'aide de la carte du Docteur ZAMA, mais que celle-ci ne permet pas de ressortir. Encore mieux, comme le code n'a pas été frapper en entrant, un système explosif vient d'être enclenché dans le wagon, pour éviter ce « genre de mauvaises surprises »... C'est du moins ce que prétend l'agent de la NSA ! (...)
Néanmoins, pratiquer une fouille du wagon amène à trouver une bombe armée et inaccessible dans le plafond, tout prêt de l'entrée. Manifestement, sa puissance doit suffire à détruire le wagon et une bonne partie du train. LesPJspourront hurler à travers le hublot et ordonner au contrôleur de détacher le wagon et de le placer sur une voie de garage. (...)
D'après le contrôleur, le wagon se situe dans un endroit désert, mais d'où il sera également impossible d'espérer obtenir une assistance extérieure ! Le détonateur, en tout, laisse 1h auxPJspour trouver une solution. D'après l'homme de la NSA, c'est le temps nécessaire aux « nettoyeurs » pour intervenir et extracter le « patient » qui se trouve dans la cellule du fond, éliminer les témoins et désactiver la bombe. (...)
Par mesure de sûreté, si le temps n'est pas respecté, le wagon explose, rendant impossible toute utilisation de ce qu'il contient. LE PATIENT : Au fond du wagon, lesPJspeuvent accéder à la porte d'une cellule très particulière : elle semble reliée à un système de survie, et un oeilleton permet de voir qui se trouve à l'intérieur : il s'agit d'une forme humanoïde dont les traits évoquent les humains déformés rencontrés au centre de recherche sur la maladie de Hansen. (...)
difficile à déterminer, surtout avec le temps qui file ! QUITTER LE WAGON : Pour sortir du wagon, il faudra que lesPJsaient été particulièrement attentif en début de partie, lorsqu'ils auront visionné la K7, notamment la scène ou l'on voit le docteur ZAMA, éreinté, sortir du wagon : il tape un code qui a été filmé, et ils peuvent soit 1) avoir cherché à noter celui-ci à ce moment, le gardant en stock pour plus tard ou 2) tenter de s'en rappeler de mémoire au prix d'un jet extrêmement difficile en intelligence ! C'est le seul moyen simple de quitter les lieux simplement, mais la créativité desPJsétant ce qu'elle est, ils risquent d'avoir une foultitude d'autres idées en stock J CONCLUSION : Dès que la porte s'ouvre, le compteur de la bombe accélère, et c'est ce moment précis que choisira l'agent de la NSA pour jouer son va-tout et prendre la fuite tout en éliminant lesPJs. En ce qui concerne le « patient », impossible de le sortir de sa cellule sans le tuer immédiatement ! (...)Le scénario « Monstres d'Utilité Publique » peut être joué par une équipe de 3 à 5 PJs. Peu importe le niveau ou l'origine professionnelle des PJs, mais il serait commode qu'au moins l'un d'entre eux appartienne à la Police ou à une Agence Gouvernementale. LE BACKGROUND : LE CAMP 731 : Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'armée Japonaise utilisa, comme toutes les nations industrielles impliquées dans ce conflit, des centaines de scientifiques qui furent mis au travail sur des domaines allant ...