L'Ange Déchu
sur Les Arpenteurs de Mondes au format
Contient : personnages (2), pjs (62)(...) Nos agents enquêtent sur un possible crash d'Ovni, mais le gouvernement, via l'armée, va tout faire pour effacer les traces de l'appareil et de son occupant. C'est pendant cette investigation que lesPJsfont la rencontre d'un certain Max Fenig... LE BACKGROUND : TOWNSEND, WISCONSIN. 00H57 - 1er JOUR. (...)
Le shérif décide alors d'aller voir de plus près l'endroit du crash, mais seul... ==> Les informations suivantes pourront être récupérées par lesPJspendant l'aventure (ce qui sera signalé dans le scénario), en fonction de leurs niveaux d'influences, de leurs relations et des ressources auxquelles leur cellule a accès... CENTRE DE SURVEILLANCE AERIENNE. (...)
Le même sort leur est réservé... INTRODUCTION : ==> Le scénario commence « in medias res », c'est-à-dire qu'il débute alors que lesPJssont déjà sur place, à Townsend, mis au courant de l'événement par un mystérieux informateur... Un flash-back leur explique la situation, alors qu'ils sont en train de préparer leur matériel pour faire une sortie sur le terrain (en milieu forestier)... MOTEL "BUDGET". TOWNSEND, WISCONSIN. 00H57- 1er JOUR. LesPJspréparent leurs sacs pour une sortie discrète sur le terrain, en milieu forestier, tout en regardant les news télévisées, car une équipe de reporter se trouve à Townsend, à l'endroit du crash (dont personne ne parle, évidemment). (...)
Les journalistes évoquent le « déraillement d'une cargaison toxique entraînant l'évacuation de l'ensemble de la population locale, soit 12000 habitants, par l'armée... ». FLASH-BACK : au moment ou le journaliste parle, l'un (ou tous lesPJs) se remémore(nt) ce que lui a révélé « Gorge Profonde » (voir annexe pour des explications sur cet informateur) plus tôt dans la journée, à savoir que le territoire des Etats Unis est protégé par une barrière électronique située à plus de 30000 km dans l'espace, afin de repérer tous les objets que l'homme envoie dans l'espace. (...)
« Gorge Profonde » avertit le(s) PJ(s) qu'il ne disposera que de 24 heures au maximum pour accéder à l'appareil avant que l'armée n'étouffe l'affaire. LesPJspartent sur-le-champ. FONDU-ENCHAINE : Ils courent dans le bois où a eu lieu le crash, et arrivent près d'un périmètre délimité par des rayons lasers. (...)
Un camion passe à proximité, sur une petite route forestière, dépose des hommes qui vont patrouiller dans les bois, et reprend sa route vers le coeur de la zone. LesPJspeuvent tenter de se dissimuler dessous au prix de contorsions risquées... Sinon, ils peuvent tenter une approche extrêmement difficile de la zone du crash, mais ont de fortes chances de se faire repérer par l'une des patrouilles... INFILTRATION : OPERATION FAUCON, QUARTIER GENERAL. (...)
Le Colonel Henderson est sur place, et dirige les opérations en beuglant ses ordres d'une voix toute martiale. Alors qu'il va bientôt faire nuit, lesPJspeuvent sortir de sous le camion où il s'étaient caché (ou alors ils rampent dans les fourres en esquivant les patrouilles). (...)
Manifestement, l'objet enterré dégage une certaine chaleur, comme si un incendie couvait encore. Avec des jumelles ou un simple appareil photographique, il est possible auxPJsd'obtenir un gros plan sur ce qui émerge en partie du sol (voir photo ci-dessus et ci-dessous sous un autre angle). (...)
C'est la deuxième explication qui semble la plus probable, au vu des dégâts provoqués sur les bois avoisinants. CAPTURES ! Fascinés par ce qu'ils voient, lesPJsrisquent d'en oublier les patrouilles. Un militaire a repéré lesPJs(à moins qu'ils réalisent tous des jets exceptionnels en dissimulation et mouvements silencieux !), qui sont rapidement encerclés et désarmés. S'ils prennent la fuite, les militaires lancent une grande battue dans les bois, et traquent lesPJssans pitié. Equipés de lunettes infrarouges, ils ont clairement l'avantage, et lesPJsn'ont que peu de chance de fuir... Par contre, si ils s'y prennent correctement, ils pourront peut-être dissimuler les clichés qu'ils viennent de prendre. Se pose alors plusieurs questions : où les cacher, et comment les récupérer s'ils les abandonnent dans la nature. (...)
Bref, s'ils se montrent astucieux, laissez les conserver ces documents, qui, au final, n'ont que peu d'intérêt une fois sorti de leur contexte ! INTERROGATOIRE : LesPJssont retenus au quartier général. Le Colonel Henderson récupère la pellicule photo desPJss'ils n'ont pas réussi à la dissimuler, et l'expose à la lumière. Puis il informe ironiquement lespersonnagesqu'il ont violés une zone de quarantaine du gouvernement, ce qui est un acte assez grave (c'est un crime fédéral !) et suffit à les faire renvoyer de leurs emplois actuels (si l'un ou l'autre desPJsest membre d'une agence fédérale). Le Colonel Calvin Henderson semble particulièrement préoccupé par la situation, et il va clairement le faire sentir auxPJs. Voici la version qu'il va tenir auxPJs: officiellement, le gouvernement américain vient de décréter une zone de quarantaine autour de (et incluant) la ville de Townsend, nécessitant le déplacement de toute la population locale (12000 habitants) et le contrôle du secteur par l'armée. La cause officielle : le déraillement d'un train transportant une cargaison toxique. (...)
Mais il suffit d'observer une carte pour se rendre compte qu'il n'y a aucune voie ferrée passant à proximité des bois dans lesquels les militaires se sont installés... Si l'un desPJsle remarque devant le Colonel, et si ceux-ci ne se montrent pas coopératifs, ils finiront en cellule. (...)
(A vrai dire, poussez-les à se rebeller contre le Colonel, histoire de jouer une scène intense de role-play). Le Colonel, bien évidemment, s'en tient à la version officielle et congédie lesPJssans leur avoir livré la moindre once d'information. EN CELLULE : LesPJssont conduits dans une sorte de petite prison grillagée où un autre détenu est déjà enfermé. L'homme, curieux, lui demande d'emblée à quel groupe d'ufologue il appartient : MUFON ou CUFOS ? (...)
Il porte une casquette de son association, le NICAP pour Noyau d'Investigation des Choses Aériennes Pas Normales (voir ce PNJ détaillé en annexe). LesPJspeuvent l'ignorer ou non, mais Max, non seulement curieux, est également bavard. Il va leur demander s'ils ont pu s'approcher de l'appareil. (...)
Néanmoins, il se trouve dans les parages, et semble sûr qu'il s'agit bel et bien d'un crash d'OVNI. Il devrait attirer la sympathie desPJs. Le lendemain matin, une personne entre dans la pièce où lesPJssont retenus. C'est le représentant (officiel, légal) de leur groupe, l'un des supérieurs hiérarchiques d'un PJ appartenant à une agence gouvernementale, bref, peu importe tant que la personne présente soit influente (surtout sur un ou tous lesPJs) et soit quelqu'un qui ait une influence officielle ! Cette irruption réveille lesPJs, qui constatent que Max Fenig a été relâché. Le représentant qui vient libérer lesPJsa bien évidemment été prévenu par les instances gouvernementales officielles suite à une plainte du Colonel Henderson, ce qui est mal venu pour la discrétion d'une cellule... Bref, la personne présente (inspirez-vous du background de vosPJs!) tance vertement notre groupe : cette investigation s'est faite sans autorisation officielle (ou non-officielle pour les membres d'AEGIS). D'autre part, le « représentant » venu chercher lesPJsrejette l'idée que ce soit un OVNI qui se soit écrasé, et croit plutôt, comme le prétend l'armée, que c'est un avion libyen armé d'un missile à tête nucléaire. Ces informations viennent de lui être livré par Henderson lui-même. Tous ces secrets, toujours d'après le responsable venu chercher lesPJs, n'existent que pour éviter une panique générale, et le crash est avant tout un secret défense. REVELATIONS : Les agents retournent à la chambre d'hôtel qu'ils avaient loué la veille au motel « Budget ». (...)
Max les conduits ensuite à sa caravane, qui se trouve garée sur le parking du motel, juste devant les chambres desPJs! Il veut leur montrer sa dernière découverte. La caravane de cet infatigable migrant, qui poursuit les OVNIS partout sur le territoire des Etats-Unis, est une véritable caverne d'Ali Baba en même temps qu'un capharnaüm délirant. (...)
Alors que Max ne cesse d'exhiber clichés d'OVNIS ou de « CROP CIRCLES » tous plus récents les uns que les autres, tout en demandant l'avis desPJs, l'un d'entre eux, s'il regarde un peu partout, trouve un tube de cachets de Mellaril (une recherche sur ce produit peut être effectuée ultérieurement). (...)
==> Les informations présentées dans le « BACKGROUND » au début du scénario peuvent compléter ce que Max apprend auxPJs. CONTRE-ENQUETE : LYCEE DE MIL ROAD. CENTRE D'EVACUATION D'URGENCE. 18H27- 2e JOUR. ==> LesPJsn'ont pas réellement de pistes, et il serait risqué de retourner dans les bois. Par contre, ils peuvent aller interroger la veuve du shérif Wright, qui se trouve au Lycée de Mil Road, ou une partie de la population est cantonnée, sous la responsabilité des autorités civiles et policières (qui ont gobé et respectent la quarantaine avec crainte). (...)
Mme Wright, la veuve du shérif, s'y trouve également, avec son jeune fils. Cette dernière refuse d'abord de parler auxPJs, déclarant qu'elle ne sait rien, d'autant plus que l'armée a refusé de lui rendre le corps de son mari (ce qui va à l'encontre des droits civiques ! (...)
Elle révèlera néanmoins que le Dr Oppenheim, qui travaille dans l'hopital régional, a vu passer le corps de son mari... Tout à coup, en pleine discussion, toutes les lumières s'éteignent... SUBSTATION RADIO 21 : Si lesPJssortent dans la rue, ils surprendront un remue-ménage intense, avant d'observer de loin des phénomènes inquiétants : des militaires les tiennent éloignés de la zone ou se déroulent ces évènements, mais les soldats semblent nerveux en écoutant les rapports qui s'égrènent dans leurs écouteurs. (...)
Manifestement, quelque chose s'est échappé du périmètre des bois et rôde en ville... Si un ou plusieursPJsréussissent à s'emparer de la radio d'un militaire, ou encore à espionner discrètement l'une des patrouilles, voici ce qu'ils pourront comprendre / entendre : Les soldats viennent de capter un signal de très haute fréquence dans les rues de la ville, et ont repéré une cible se déplaçant à plus de 10km/h sur la façade Nord-Ouest d'un bâtiment local. (...)
Elle s'avance sur un groupe de 3 ou 4 hommes et les irradie. Le Colonel n'en croit pas ses yeux. HOPITAL REGIONAL. TOWNSEND, WISCONSIN. 23H42. LesPJspeuvent profiter du chaos qui s'ensuit pour se rendre à l'hôpital régional sans être interceptés par les miliraires. (...)
Ils s'apprêtent à quitter l'hôpital quand on amène les soldats irradiés. Henderson, furieux, aperçoit lesPJs, et ceux-ci peuvent tenter de lui demander ce qui s'est passé. Celui ci refuse bien évidemment de répondre et exige qu'ils quittent l'hôpital sur-le-champ. MAX FENIG : Le soir, en rentrant au motel, lesPJspeuvent passer chez Max, dont la porte de la caravane est entrebâillée. Alors qu'ils entrent dans la caravane, ils le trouvent allongé sur le sol, en train de faire une crise d'épilepsie. (...)
La crise passe, et Max reprend conscience, mais semble avoir temporairement perdu la mémoire. Au bout de quelques instants, tout lui revient, et il explique auxPJsqu'il n'avait pas fait de rechute depuis 7 ans, et qu'il ne comprend pas trop ce qui vient de lui arriver. Fatigué il va se reposer. En l'installant sur son lit, l'un desPJspeut remarquer qu'il a une cicatrice en forme de V derrière l'oreille droite. Dans leur chambre d'hôtel, lesPJspeuvent effectuer quelques recherches. Une recherche sur le produit pharmaceutique consommé par Max, le Mellaril, met en évidence le fait qu'il s'agit d'un médicament contre la Schizophrénie, ce qui remet en doute la personnalité même de Max, mais en terme de crédibilité, pas en terme de sympathie. En ce qui concerne la cicatrice en forme de V derrière l'oreille droite de Max, lesPJspeuvent trouver et compulser quelques photos de personnes enlevées par des extra-terrestres (ou prétendues telles), et ayant la même cicatrice que Max. AU PETIT MATIN, 4e JOUR : A leur réveil, lesPJsdécideront peut-être de respecter les consignes très strictes qu'ils ont reçus, et de rentrer se présenter au rapport... Mais bien évidemment, ils vont avoir le choix d'aller jusqu'au bout dans cette affaire, puisqu'en rangeant leurs affaires dans les coffres de leurs véhicules (ou tout simplement en décidant de retourner une nouvelle fois voir Max de leur propre initiative pour « aller aux nouvelles ») ils apercevront une nouvelle fois la porte de sa caravane entrebâillée. Mais cette fois-ci, Max a disparu ! LesPJspeuvent trouver des tâches de sang sur son oreiller. Dans le même temps, ils écoutent quelques messages de la Police et de l'Armée, et comprennent que quelque chose d'important est en train de se produire en ville. (...)
==> En fait, ils peuvent comprendre que Max est un « abducté », et qu'il n'était pas à Townsend le soir du crash par simple coïncidence, ni suite à une information qu'il aurait été bien incapable d'obtenir ! Il s'y est rendu comme s'il avait été « télécommandé » ou « programmé ». LesPJspeuvent faire cette hypothèse immédiatement ou plus tard, mais cela conditionne la conclusion de l'aventure. (...)
Cette cible, c'est Max, car Henderson a également compris le rôle de ce personnage, et c'est ce qui explique qu'il l'a relâché dans la nature sans le menacer après l'avoir intercepté dans la zone de quarantaine. Lors de sa nuit en cellule, ils ont étudiés son cas, et compris son importance. Alors que lesPJsfoncent vers les quais, ils peuvent apercevoir au loin Max Fenig qui marche nerveusement en se tenant l'oreille, et semble se parler à lui-même. Un barrage empêche lesPJsde continuer à pied, alors qu'un autre véhicule s'approche de Max. L'armée s'apprête à l'arrêter sur ordre du Colonel Henderson. Alors que lesPJspeuvent tenter de contourner le barrage, un flash lumineux particulièrement intense a lieu sur les quais. LesPJs, en s'approchant, découvrent les corps irradiés des hommes qui se trouvaient près de Max. Un cri surgit de l'entrepôt le plus proche, et lesPJspeuvent le rejoindre avant que les militaires n'approchent (ceux-ci doivent attendre les rapports des « éclaireurs » qui viennent de sécouvrir les corps de leurs camarades et les ordres d'Henderson), et trouvent Max en train de délirer dans le vaste espace sombre et abandonné. A l'extérieur de l'entrepôt, les militaires encadrent celui-ci et posent des écouteurs sur les parois, ce que lesPJspeuvent entendre. Un hélicoptère couve maintenant la zone. Max semble en proie à une nouvelle crise d'épilepsie et de panique. (...)
Il ne cesse de déclarer « J'ai compris maintenant, je me rappelle ! NOOOOOON ! Je ne veux pas y retourner ! » LesPJspeuvent tenter de le rassurer et de lui parler. Mais l'E.B.E., qui a la capacité de se fondre dans le décor (invisibilité, tout en restant détectable à cause de la chaleur qu'elle dégage) fonce droit sur eux et projette lesPJsplusieurs mètres plus loin. Lorsqu'ils se relèvent, ils peuvent voir Max en train de se faire enlever. (...)
L'armée fait sauter la porte à ce moment là et entre dans l'entrepôt. Sur le sol ne reste que la casquette du NICAP de Max, que l'un desPJspeut ramasser, alors qu'Henderson, hors de lui, fonce sur lespersonnages. Difficile de prévoir ce qui risque de se produire à ce moment précis, tant du point de vue desPJsque d'Henderson... CONCLUSION. AUDIENCE DE MISE EN EXAMEN. EN FIN DE JOURNEE - 4e JOUR . Le chef de section de l'équipe (ou le chef de section McGrath, voir ce PNJ en annexe) les réprimande pour leur manque de discrétion dans cette affaire. (...)
IL fait passer cet évènement pour le déraillement d'un train transportant des produits chimiques. Il fera tout pour empêcher lesPJset l'ufologue Max Fenig de découvrir la vérité. MAX FENIG. - Date de naissance/âge : environ 34 ans. (...)
Il lit tous les dossiers concernant ces affaires en récupérant toutes les notes de services accessibles au public, afin de « tracer » les représentants du gouvernement, qui, selon lui, dissimulent la vérité. C'est de cette façon qu'il connaît lesPJset une partie de leurs activités. Il est prêt à tout pour découvrir la vérité concernant les extraterrestres. (...)
« Gorge profonde » est un surnom hérité de l'affaire du Watergate (années 1970), puisque c'est le pseudo du mystérieux individu qui éventa toute cette affaire... Son rôle est de tirer lesPJsdes impasses dans lesquels ils se fourvoient lors de leurs enquêtes, et de les informer sur les divers complots que cachent le gouvernement ou diverses organisations occultes. (...)
Et même le peu de choses que l'on croit connaître sur lui sont peu fiables. Toutefois il semble réellement attaché auxPJs, pour une raison encore mystérieuse. JOSEPH MCGRATH. - Date de naissance/âge : environ 45 ans. - Profession : Chef de section du FBI (ou de toute autre agence fédérale). (...)
McGrath est le seul a pouvoir juger du bien fondé de la présence d'un agent du FBI sur le terrain. Il espère renvoyer lesPJssuite a leurs diverses infractions au règlement et à la Loi. Seule l'intervention de « Gorge Profonde », bien implanté et extrêmement influent au sein de toutes les Agences Gouvernementales, l'en empêchera. (...)Ce scénario est une petite aventure qui est totalement modulable : elle peut se jouer en groupe normal (4 à 5 joueurs), ou alors en équipe réduite (2 joueurs). Nos agents enquêtent sur un possible crash d'Ovni, mais le gouvernement, via l'armée, va tout faire pour effacer les traces de l'appareil et de son occupant. C'est pendant cette investigation que les PJs font la rencontre d'un certain Max Fenig... LE BACKGROUND : TOWNSEND, WISCONSIN. 00H57 - 1er JOUR. Une explosion éclate en pleine ...